mercredi 5 janvier 2011

FUITE DE GAZ DE SCHISTE AU QUÉBEC

Après le ministère de l'Environnement du Québec, c'est au tour du ministère des Ressources naturelles du Québec de confirmer que plusieurs des puits de gaz de schiste qu'il a inspectés présentent des fuites.

Selon un document du ministère soumis au Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE), 19 des 31 puits inspectés dans les MRC de Lotbinière, de Bécancour et des Maskoutains laissent échapper des émanations de gaz naturel.
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Des inquiétudes, malgré les assurances de l'industrie

Pour André Bélisle, de l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), ces informations confirment plutôt que le gouvernement du Québec doit adopter un moratoire sur l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste.

« C'est sûr qu'ils vont nous dire que c'est sans conséquence. BP disait la même chose par rapport au forage qu'ils ont fait dans le golfe du Mexique! Comment est-ce qu'on peut arriver dans une situation où on ne sait pas ce qui se passe, et après on se fait dire qu'il n'y a pas de problèmes? », s'insurge-t-il.

M. Bélisle s'en prend en outre au terme « gaz naturel », trop imprécis selon lui. « C'est une manière de nous endormir! Est-ce qu'on parle de méthane? Est-ce qu'on parle de sulfure d'hydrogène ? Est-ce qu'on parle de radon? Est-ce qu'on parle d'un mélange de tous ces gaz-là? En quelle quantité et depuis combien de temps ? On ne veut pas répondre à ces questions-là. »

« Il faut appeler une réglementation qui soit cohérente et conséquente, et il faut avoir les moyens de vérifier sur le terrain », poursuit M. Bélisle. « Que ce soit au niveau de l'eau, que ce soit au niveau de l'air, on sait qu'il y a des risques importants. »

De son côté, le maire de Bécancour, Maurice Richard, ne cache pas qu'il a été ébranlé par ces nouvelles informations. M. Richard, qui s'est toujours prononcé en faveur de l'exploitation du gaz de schiste, répète que la sécurité du processus est essentielle.

« Vous savez, un réservoir, il est étanche ou il ne l'est pas. Dans ce cas-ci, il y avait des failles ou des fuites dans beaucoup de puits. Est-ce qu'elles étaient dangereuses ou pas dangereuses? [...] La question n'est pas là. C'est que ça doit être étanche. Donc, la méthode de travail, la façon de faire, doit avoir une certitude d'étanchéité. »

Pour Serge Fortier, du Comité de vigilance sur le gaz de schiste des MRC de Lotbinière et de Bécancour, les informations du ministère confirment qu'un moratoire sur l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste est nécessaire.

« On voit que c'est fait tout croche, et ça ne fait que commencer! On est en phase d'exploration et l'industrie n'est même pas capable de faire attention actuellement. Qu'est-ce que ça va être quand ça va être en exploitation? », soutient M. Fortier.
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Radio-Canada

lundi 3 janvier 2011

2010 : GLACE PLUS ÉPAISSE EN ARCTIQUE

En comparaison à 2008, en 2010, il y a eu beaucoup de glace, dans l'arctique, qui est épaisse de 2,5 mètres et plus (en vert, jaune et rouge sur l'image) :

IMAGE DU JOUR

H1N1 : LA PROPAGANDE DE LA PEUR RECOMMENCE EN ANGLETERRE

On y dit que des gens meurent de la grippe dont des enfants de moins de 5 ans qu'il faut absolument vacciner. On y dit aussi que le gens sont mal informés et que le gouvernement doit s'engager dans une campagne de vaccination.

J'ai l'impression que les gens se souviennent de l'arnaque de l'année passée, je l'espère du moins. Comme le ridicule ne tue pas, les compagnies pharmaceutiques se lèchent les babines en voyant les profits futurs de la vente de vaccins à des gouvernements complices.

7 MILLIARDS D'HUMAINS

Si nous étions les 7 milliards d'humains côte à côte, nous occuperions un espace pas plus grand que la ville de Los Angeles. La vidéo de National Geographic suggère que nous n'avons pas un problème d'espace mais un problème de répartition des ressources.

NatGeo

L'ARGENT TUE LE PLAISIR

Si vous aimez peindre, écrire, coudre, jouer du piano, faire du sport... n'en faites pas votre métier ! Un quatuor de neuroscientifiques japonais a montré que le cerveau perd tout plaisir à pratiquer une activité dès lors que l'on touche de l'argent pour cela. Une activité qui lui procurait joie et satisfaction devient insignifiante, et dès lors que la rétribution n'est plus versée, il s'en détourne.

Kou Murayama et ses collègues ont fait jouer des participants à un jeu très simple, consistant à arrêter un chronomètre de précision le plus près possible de cinq secondes. Certains joueurs touchaient deux dollars à chaque fois qu'ils arrivaient à stopper le chronomètre à cinq secondes plus ou moins 50 millisecondes ; d'autres ne recevaient aucune rétribution et devaient simplement continuer à jouer.

Chez les joueurs rémunérés, l'activité des zones cérébrales associées au plaisir de jouer, le striatum antérieur et le cortex préfrontal, déclinait rapidement à mesure qu'ils empochaient leurs primes. Chez les joueurs bénévoles, l'activité cérébrale hédonique se maintenait sans faillir. Ensuite, tous les joueurs avaient droit à une phase de repos à l'issue de laquelle ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient. Les bénévoles ont recommencé à jouer, car ils y avaient pris goût, mais les joueurs payés n'ont pas repris le chronomètre, n'ayant pas trouvé leur plaisir dans l'activité.

Les scientifiques parlent de « motivation sapée » pour décrire ce phénomène. Les circuits du plaisir doivent normalement se focaliser sur une activité plaisante pour que celle-ci ait une chance d'être reconduite. Si ces mêmes circuits prennent l'habitude d'être activés par un motif de satisfaction externe (ici l'argent), ils ne retournent plus à la motivation initiale. C'est sans doute pourquoi les activités que nous aimons le plus sont nos violons d'Ingres, petits plaisirs privés et gratuits, sans gloire ni fortune, mais qui savent activer encore et toujours notre striatum antérieur.
Pour la science

TOUT EST UNE QUESTION DE STYLE

La vue d'une minijupe orienterait les pensées des hommes vers les voitures de sport, les stylos onéreux et les montres de luxe. Une même femme, vêtue dans un cas en jean et blouse discrète (à gauche), ou en minijupe et débardeur suggestif (à droite) modifie les capacités de mémorisation de volontaires masculins, ont constaté la psychologue Kim Janssens et ses collègues de l'Université de Louvain et d'Amsterdam. Après avoir observé l'une ou l'autre de ces photos, les sujets devaient mémoriser une liste d'objets utilitaires (outils, détergents, ordinateurs) ou de luxe (voiture de sport, montre et stylo de luxe). Ceux ayant aperçu la photographie de la jeune femme en jean mémorisaient plutôt des noms d'objets courants – seau, agrafeuse, livres –, tandis que ceux qui avaient vu la jeune femme en minijupe mémorisaient des noms d'objets de luxe. Pour les psychologues évolutionnistes, le cerveau masculin, une fois attiré par une femme, cherche des moyens d'afficher sa qualité de reproducteur et de bon parti financier. Et tout cela fonctionne sans que l'homme en ait conscience...
Pour la science

PSYCHOLOGIE DU MUR VÉGÉTAL

Les murs végétaux ont le vent en poupe. On en trouve sur de grands bâtiments administratifs (le musée du Quai Branly), mais aussi de plus en plus dans les rues des villes européennes. Plantes grimpantes, mousses, sédum, le tout accroché à des supports grillagés doublés de feutre absorbant et parcouru de réseaux d'irrigation : on y retrouve le parfum des antiques jardins babyloniens...

Lubie politiquement correcte, ou initiative durable ? Deux psychologues de l'Université du Surrey en Angleterre ont évalué l'impact de ces constructions sur les riverains. Outre le caractère esthétique largement plébiscité, on note une amélioration de l'humeur des passants (les bâtiments sont décrits comme « bons pour le moral ») et le pouvoir de susciter des émotions positives – joie, détente, optimisme... Les maisons végétales sont jugées plus belles que les pavillons traditionnels. Parmi les dispositifs possibles, les formules les plus appréciées sont les façades de lierre et les toits engazonnés. Les préférences seraient-elles identiques de ce côté-ci de la Manche ?
pour la science