Défilé de Hussein Chalayan, collection printemps 2007, dans lequel il a créé des robes qui se transforment toutes seules. C'est assez spectaculaire !
mercredi 2 janvier 2008
PARIS 2011 : LA GRANDE INONDATION
Paris 2011 - La grande inondation : Film documentaire d'anticipation qui raconte avec précision ce qui se passera lors de la prochaine grande crue de la Seine à Paris. En effet, ce scénario catastrophe qui a eu lieu en 1910 devrait se reproduire dans les années à venir sans que personne ne puisse prédire la date exacte. A travers les histoires croisées de six personnages, le réalisateur, retrace les événements de cette "grande inondation".
L'ÉVOLUTION S'ACCÉLÈRE
L'évolution de la race humaine s'accélère
Le rythme de l'évolution de la race humaine s'accélère grâce à une diversité génétique grandissante résultant de la forte augmentation de la population et de son brassage, selon une étude publiée cette semaine par l'Académie nationale américaine des sciences.
L'énorme explosion du nombre d'êtres humains depuis 40 000 ans, qui a marqué le début de la migration de l'Homo Sapiens hors d'Afrique vers les autres continents, a entraîné une évolution beaucoup plus rapide de notre espèce comparativement aux six millions d'années précédentes, expliquent ces chercheurs dont les travaux paraissent dans la dernière livraison hebdomadaire des Annales de l'Académie nationale des Sciences (PNAS) datée du 10 décembre.
«Nous sommes des personnes beaucoup plus différentes génétiquement que celles vivant il y a 5 000 ans comme ces dernières étaient très différentes des Néanderthaliens», a expliqué John Hawks, un anthropologue de l'Université Wisconsin-Madison, un des co-auteurs de cette étude.
(...)
«La croissance rapide de la population a été couplée à de vastes changements dans les cultures et l'écologie, créant de nouvelles possibilités d'adaptation».
«C'est ainsi qu'au cours des 10 000 ans passés, le squelette et la dentition des humains ont connu une évolution rapide ainsi que de nombreuses nouvelles réponses génétiques au régime alimentaire et aux maladies», ajoutent-ils.
Les migrations humaines dans des environnements nouveaux en Europe et en Asie ont créé des pressions sélectives favorisant par exemple des peaux moins pigmentées de manière à absorber plus de lumière du soleil pour fabriquer de la vitamine D.
@cyberpresse
Le rythme de l'évolution de la race humaine s'accélère grâce à une diversité génétique grandissante résultant de la forte augmentation de la population et de son brassage, selon une étude publiée cette semaine par l'Académie nationale américaine des sciences.
L'énorme explosion du nombre d'êtres humains depuis 40 000 ans, qui a marqué le début de la migration de l'Homo Sapiens hors d'Afrique vers les autres continents, a entraîné une évolution beaucoup plus rapide de notre espèce comparativement aux six millions d'années précédentes, expliquent ces chercheurs dont les travaux paraissent dans la dernière livraison hebdomadaire des Annales de l'Académie nationale des Sciences (PNAS) datée du 10 décembre.
«Nous sommes des personnes beaucoup plus différentes génétiquement que celles vivant il y a 5 000 ans comme ces dernières étaient très différentes des Néanderthaliens», a expliqué John Hawks, un anthropologue de l'Université Wisconsin-Madison, un des co-auteurs de cette étude.
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«La croissance rapide de la population a été couplée à de vastes changements dans les cultures et l'écologie, créant de nouvelles possibilités d'adaptation».
«C'est ainsi qu'au cours des 10 000 ans passés, le squelette et la dentition des humains ont connu une évolution rapide ainsi que de nombreuses nouvelles réponses génétiques au régime alimentaire et aux maladies», ajoutent-ils.
Les migrations humaines dans des environnements nouveaux en Europe et en Asie ont créé des pressions sélectives favorisant par exemple des peaux moins pigmentées de manière à absorber plus de lumière du soleil pour fabriquer de la vitamine D.
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MOUCHES BISEXUELLES
Des chercheurs suisses ont créé une mouche drosophile mâle génétiquement modifiée attirée indifféremment par des mâles ou des femelles, dans le cadre d'une expérience qui pourrait expliquer les comportements homosexuels.
À l'état sauvage, les mouches drosophiles mâles courtisent très peu leurs homologues masculins mais les chercheurs ont introduit un gène modifié qui «potentialise le comportement homosexuel en réduisant le taux de glutamate à l'extérieur des neurones qui déterminent le comportement homosexuel».
Comme les chercheurs n'ont pas agi sur un autre groupe de neurones déterminant le comportement hétérosexuel, les mouches objets de l'expérience «courtisaient mâles et femelles sans distinction». «La recherche a ainsi montré des mutants masculins rassemblés en ronde amoureuse les uns derrière les autres», a indiqué le Dr Grosjean.
«Cet effet est obtenu aussi bien par modification génétique que pharmacologiquement», selon le scientifique. «Le phénomène est réversible, ce qui suggère que l'homosexualité n'est pas fixée une fois pour toutes», a indiqué le scientifique pour qui l'expérience ouvre «une nouvelle façon de considérer les mécanismes moléculaires et cellulaires orientant le choix du partenaire sexuel».
«La présence de ce groupe de neurones déterminant un comportement homosexuel explique que le comportement homosexuel est détecté dans toutes les espèces», pour le Dr Grosjean.
(...)
@cyberpresse
À l'état sauvage, les mouches drosophiles mâles courtisent très peu leurs homologues masculins mais les chercheurs ont introduit un gène modifié qui «potentialise le comportement homosexuel en réduisant le taux de glutamate à l'extérieur des neurones qui déterminent le comportement homosexuel».
Comme les chercheurs n'ont pas agi sur un autre groupe de neurones déterminant le comportement hétérosexuel, les mouches objets de l'expérience «courtisaient mâles et femelles sans distinction». «La recherche a ainsi montré des mutants masculins rassemblés en ronde amoureuse les uns derrière les autres», a indiqué le Dr Grosjean.
«Cet effet est obtenu aussi bien par modification génétique que pharmacologiquement», selon le scientifique. «Le phénomène est réversible, ce qui suggère que l'homosexualité n'est pas fixée une fois pour toutes», a indiqué le scientifique pour qui l'expérience ouvre «une nouvelle façon de considérer les mécanismes moléculaires et cellulaires orientant le choix du partenaire sexuel».
«La présence de ce groupe de neurones déterminant un comportement homosexuel explique que le comportement homosexuel est détecté dans toutes les espèces», pour le Dr Grosjean.
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UNIVERS PARALLÈLES
Les univers parallèles intriguent les scientifiques
Largement popularisée par la science-fiction, l'idée d'univers multiples, que reprend Philip Pullman dans la trilogie «À la croisée des mondes» qui a inspiré le film «La boussole d'or» (The Golden Compass) sorti récemment, reste sérieusement envisagée par des scientifiques.
«L'idée d'une multitude d'univers est plus qu'une fantastique invention. Elle apparaît naturellement dans plusieurs théories et mérite d'être prise au sérieux», écrit l'astrophysicien Aurélien Barrau dans le numéro de décembre de la revue Cern Courier de l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire.
«Ces univers multiples ne sont pas des théories mais des conséquences de théories élaborées pour répondre à des questions claires de physique des particules ou de gravitation. Beaucoup de problèmes centraux de physique théorique (...) trouvent ainsi une explication naturelle», résume ce physicien du Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie (UJF/CNRS/IN2P3).
«Notre univers ne serait-il qu'un îlot dérisoire au sein d'un immense «multivers» infiniment vaste et diversifié?», si c'était vrai, cela pourrait être pour l'homme, qui s'était longtemps cru au centre du monde, «une quatrième blessure narcissique», après celles infligées «par Copernic, Darwin et Freud», poursuit-il.
«Les caractéristiques de notre univers s'expliquent bien si l'on suppose que toutes les versions imaginables - ou non - de la réalité existent «quelque part»
(...)
«Ce monde, comme tous les autres univers, est né du résultat des probabilités», explique Lord Asriel à Lyra la jeune héroïne de «À la croisée des mondes», en évoquant les particules élémentaires.
«À un moment donné, plusieurs choses sont possibles, l'instant suivant, une seule se produit, et le reste n'existe pas. Sauf que, poursuit-il, d'autres mondes sont nés, dans lesquels ces autres choses se sont produites».
@cyberpresse
Largement popularisée par la science-fiction, l'idée d'univers multiples, que reprend Philip Pullman dans la trilogie «À la croisée des mondes» qui a inspiré le film «La boussole d'or» (The Golden Compass) sorti récemment, reste sérieusement envisagée par des scientifiques.
«L'idée d'une multitude d'univers est plus qu'une fantastique invention. Elle apparaît naturellement dans plusieurs théories et mérite d'être prise au sérieux», écrit l'astrophysicien Aurélien Barrau dans le numéro de décembre de la revue Cern Courier de l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire.
«Ces univers multiples ne sont pas des théories mais des conséquences de théories élaborées pour répondre à des questions claires de physique des particules ou de gravitation. Beaucoup de problèmes centraux de physique théorique (...) trouvent ainsi une explication naturelle», résume ce physicien du Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie (UJF/CNRS/IN2P3).
«Notre univers ne serait-il qu'un îlot dérisoire au sein d'un immense «multivers» infiniment vaste et diversifié?», si c'était vrai, cela pourrait être pour l'homme, qui s'était longtemps cru au centre du monde, «une quatrième blessure narcissique», après celles infligées «par Copernic, Darwin et Freud», poursuit-il.
«Les caractéristiques de notre univers s'expliquent bien si l'on suppose que toutes les versions imaginables - ou non - de la réalité existent «quelque part»
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«Ce monde, comme tous les autres univers, est né du résultat des probabilités», explique Lord Asriel à Lyra la jeune héroïne de «À la croisée des mondes», en évoquant les particules élémentaires.
«À un moment donné, plusieurs choses sont possibles, l'instant suivant, une seule se produit, et le reste n'existe pas. Sauf que, poursuit-il, d'autres mondes sont nés, dans lesquels ces autres choses se sont produites».
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