mardi 8 mai 2007
LA PANSPERMIE DIRIGÉE
La théorie de la panspermie dirigée
Les scientifiques adeptes de la théorie de la panspermie pensent que la vie à une origine extraterrestre, contrairement aux disciples de Darwin, qui estiment que la vie est apparue sur Terre. Avec la panspermie, la vie aurait été ‘semée’ sur notre planète par des spores qui auraient traversé l’espace accrochés à des astéroïdes. Mais certains chercheurs vont plus loin ; c’est le cas de Crick, lauréat du prix Nobel, qui pense que la vie a été crée par une intelligence supérieure, ce qui appuie la thèse de Will Hurt sur l’arrivée de ‘dieux’ sur Terre à l’origine du démarrage de notre civilisation. Pour Crick, la vie se serait développée sur une autre planète, évoluant à un niveau technique supérieur à celui que nous connaissons aujourd’hui. Cette civilisation extraterrestre aurait alors envoyé des spores à travers l’univers, une théorie connue sous le nom de ‘panspermie dirigée’…
mondeinconnu.com
Les scientifiques adeptes de la théorie de la panspermie pensent que la vie à une origine extraterrestre, contrairement aux disciples de Darwin, qui estiment que la vie est apparue sur Terre. Avec la panspermie, la vie aurait été ‘semée’ sur notre planète par des spores qui auraient traversé l’espace accrochés à des astéroïdes. Mais certains chercheurs vont plus loin ; c’est le cas de Crick, lauréat du prix Nobel, qui pense que la vie a été crée par une intelligence supérieure, ce qui appuie la thèse de Will Hurt sur l’arrivée de ‘dieux’ sur Terre à l’origine du démarrage de notre civilisation. Pour Crick, la vie se serait développée sur une autre planète, évoluant à un niveau technique supérieur à celui que nous connaissons aujourd’hui. Cette civilisation extraterrestre aurait alors envoyé des spores à travers l’univers, une théorie connue sous le nom de ‘panspermie dirigée’…
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PLANÈTE AU COEUR TENDRE
Contrairement à ce que l’on pourrait attendre, le noyau de la planète Mercure est en partie liquide, affirment aujourd’hui des chercheurs dans la revue Science. Cela pourrait expliquer la présence d’un champ magnétique faible autour de cette planète. (... suite de l'article)
Et si le centre de Mercure était gazeux plutôt que liquide !?
CHAMPIGNON DE 6 MÈTRES
Depuis près de 150 ans, de curieux fossiles ressemblant à des troncs d’arbres divisent les spécialistes. Des chercheurs américains affirment aujourd’hui qu’il s’agissait bien d’un champignon. Un champignon géant.
Un Prototaxites fossile dans le désert d’Arabie Saoudite. (Review of Paleobotany and Palynology, Vol. 116, p. 146, Smithsonian Institution, Copyright 2001, with permission from Elsevier)
Les Prototaxites seraient au règne des mycètes –ou champignons- ce que les diplodocus ou baluchithèreq sont au monde animal : des géants disparus, témoins de l’existence passée d’organismes disproportionnés par rapport aux espèces actuelles. Imaginez plutôt : il y a quelque 400 millions d’années, alors que la vie sur la terre ferme était limitée à quelques invertébrés du genre mille-pattes, poussaient des champignons hauts de 6 mètres. C’est la thèse d’une équipe de chercheurs américains qui affirme que cet étrange organisme fossilisé appelé Prototaxites serait bien un champignon. (...)
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
Un Prototaxites fossile dans le désert d’Arabie Saoudite. (Review of Paleobotany and Palynology, Vol. 116, p. 146, Smithsonian Institution, Copyright 2001, with permission from Elsevier)
Les Prototaxites seraient au règne des mycètes –ou champignons- ce que les diplodocus ou baluchithèreq sont au monde animal : des géants disparus, témoins de l’existence passée d’organismes disproportionnés par rapport aux espèces actuelles. Imaginez plutôt : il y a quelque 400 millions d’années, alors que la vie sur la terre ferme était limitée à quelques invertébrés du genre mille-pattes, poussaient des champignons hauts de 6 mètres. C’est la thèse d’une équipe de chercheurs américains qui affirme que cet étrange organisme fossilisé appelé Prototaxites serait bien un champignon. (...)
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
LA MUSIQUE DES PROTÉINES
Du gène à la partition, il n’y a que quelques pas, franchis par deux chercheurs américains, mélomanes et biologistes, qui ont mis des séquences génétiques en musique.
Les titres des partitions sont atypiques : Horse hemoglobin alpha, Huntingtin, ou encore Cytochrome c subunit V… La musique, elle, est plus proche de ce qu’on a l’habitude d’entendre. Des séquences musicales un peu répétitives qui donne une idée de la structure des protéines à partir desquelles elles sont construites. Rie Takahashi, microbiologiste à l’Université de Californie (UCLA), a conjugué sa pratique musicale et ses connaissances scientifiques pour mettre en musique l’écriture des protéines.
Les notes inscrites sur la portée traduisent la position des acides aminés composant les protéines. Cependant, de précédentes tentatives de mise en musique avaient donné des résultats difficiles à écouter pour une oreille non initiée à la création contemporaine. Transformer les 20 acides aminés en 20 notes créent en effet des écarts de tons audacieux. Pour y remédier, Rie Takahashi et son collègue Jeffrey Miller n’utilisent que 13 notes, réparties sur deux octaves, et expriment les acides aminés sous forme d’accord de trois notes.
Pour donner du rythme à la mélodie, les deux artistes-chercheurs ont assigné une durée aux accords en fonction de la fréquence du codon des acides aminés. Le codon est un triplet de trois nucléotides qui détermine la façon dont les acides aminés sont ajoutés pour former une protéine. La méthode est détaillée dans un article publié par la revue Genome Biology.
Takahashi et Miller ont mis en ligne, sur le site de leur projet Gene2music, quelques exemples de protéines mises en musique (écouter). Ils proposent même, à partir des algorithmes mis au point par leur collègue Frank Pettit, de transcrire n’importe quelle séquence génétique en musique.
Takahashi espère que cette musique des gènes aidera le grand public à mieux comprendre le langage de la génétique. Elle-même prépare un concert de piano basé sur cette musique des protéines.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
Les titres des partitions sont atypiques : Horse hemoglobin alpha, Huntingtin, ou encore Cytochrome c subunit V… La musique, elle, est plus proche de ce qu’on a l’habitude d’entendre. Des séquences musicales un peu répétitives qui donne une idée de la structure des protéines à partir desquelles elles sont construites. Rie Takahashi, microbiologiste à l’Université de Californie (UCLA), a conjugué sa pratique musicale et ses connaissances scientifiques pour mettre en musique l’écriture des protéines.
Les notes inscrites sur la portée traduisent la position des acides aminés composant les protéines. Cependant, de précédentes tentatives de mise en musique avaient donné des résultats difficiles à écouter pour une oreille non initiée à la création contemporaine. Transformer les 20 acides aminés en 20 notes créent en effet des écarts de tons audacieux. Pour y remédier, Rie Takahashi et son collègue Jeffrey Miller n’utilisent que 13 notes, réparties sur deux octaves, et expriment les acides aminés sous forme d’accord de trois notes.
Pour donner du rythme à la mélodie, les deux artistes-chercheurs ont assigné une durée aux accords en fonction de la fréquence du codon des acides aminés. Le codon est un triplet de trois nucléotides qui détermine la façon dont les acides aminés sont ajoutés pour former une protéine. La méthode est détaillée dans un article publié par la revue Genome Biology.
Takahashi et Miller ont mis en ligne, sur le site de leur projet Gene2music, quelques exemples de protéines mises en musique (écouter). Ils proposent même, à partir des algorithmes mis au point par leur collègue Frank Pettit, de transcrire n’importe quelle séquence génétique en musique.
Takahashi espère que cette musique des gènes aidera le grand public à mieux comprendre le langage de la génétique. Elle-même prépare un concert de piano basé sur cette musique des protéines.
Cécile Dumas
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