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samedi 11 août 2007
CERVEAUX TÉLÉCOMMANDÉS
Des scientifiques américains sont parvenus à contrôler le cerveau d'un poisson-zèbre à distance en lui incorporant une sorte d'interrupteur chimique.
Contrôler le comportement d'un être vivant avec une télécommande! Un fantasme de dictateur... une réalité pour Ehud Isacoff. Ce biophysicien de l'université de Berkeley (Etats-Unis) et son équipe sont parvenus à installer une sorte d'interrupteur chimique contrôlé à distance par un faisceau lumineux dans le cerveau d'un poisson-zèbre (Brachydanio rerio). Lorsque l'animal est exposé à une lumière ultraviolette, les neurones sur lesquels se trouve l'interrupteur basculent en mode «off».
Le poisson perd alors le réflexe tactile de la fuite, c'est-à-dire qu'il se laisse toucher. Ce réflexe naturel est restauré par une exposition à la lumière bleue, qui ramène les neurones concernés sur le mode «on».
Pour parvenir à télécommander l'animal, les scientifiques américains ont procédé à une transformation génétique afin d'obtenir une protéine qui altère la communication entre neurones clans le cerveau. Ils ont ensuite ajouté une substance photosensible à cette protéine. Ainsi, selon l'éclairage reçu par le poisson, la protéine est soit inactive - et dans ce cas les neurones fonctionnent normalement et le réflexe tactile est maintenu -, soit active - les neurones ne fonctionnent plus comme ils le devraient, entraînant la perte du réflexe.
Contrôler les foules à distance ne figure heureusement pas au nombre des objectifs de ces recherches. Le propos est plutôt d'étudier le fonctionnement. du cerveau chez des souris ou encore des rats. Cette technique permet en effet de cibler un type de neurones bien précis et d'observer quels sont les effets sur le comportement lorsque tels ou tels neurones sont «débranchés».
Contrôler le comportement d'un être vivant avec une télécommande! Un fantasme de dictateur... une réalité pour Ehud Isacoff. Ce biophysicien de l'université de Berkeley (Etats-Unis) et son équipe sont parvenus à installer une sorte d'interrupteur chimique contrôlé à distance par un faisceau lumineux dans le cerveau d'un poisson-zèbre (Brachydanio rerio). Lorsque l'animal est exposé à une lumière ultraviolette, les neurones sur lesquels se trouve l'interrupteur basculent en mode «off».
Le poisson perd alors le réflexe tactile de la fuite, c'est-à-dire qu'il se laisse toucher. Ce réflexe naturel est restauré par une exposition à la lumière bleue, qui ramène les neurones concernés sur le mode «on».
Pour parvenir à télécommander l'animal, les scientifiques américains ont procédé à une transformation génétique afin d'obtenir une protéine qui altère la communication entre neurones clans le cerveau. Ils ont ensuite ajouté une substance photosensible à cette protéine. Ainsi, selon l'éclairage reçu par le poisson, la protéine est soit inactive - et dans ce cas les neurones fonctionnent normalement et le réflexe tactile est maintenu -, soit active - les neurones ne fonctionnent plus comme ils le devraient, entraînant la perte du réflexe.
Contrôler les foules à distance ne figure heureusement pas au nombre des objectifs de ces recherches. Le propos est plutôt d'étudier le fonctionnement. du cerveau chez des souris ou encore des rats. Cette technique permet en effet de cibler un type de neurones bien précis et d'observer quels sont les effets sur le comportement lorsque tels ou tels neurones sont «débranchés».
TEMPÉRATURES RECORDS DÈS 2009
La température terrestre s'emballera à partir de 2009, préviennent des scientifiques britanniques.
Les chercheurs du bureau météorologique britannique affirment que la tendance à la hausse des températures était moins perceptible depuis deux ans à cause de phénomènes naturels.
Or, leurs simulations informatiques montrent qu'elle se fera sérieusement sentir à partir de 2009 avec des températures records. Selon eux, le climat mondial va se réchauffer énormément au cours des dix prochaines années. Ainsi, 2014 devrait afficher une température moyenne supérieure de 0,3 degré par rapport à 2004. Après 2009, au moins la moitié des années seront plus chaudes que les records annuels de chaleur actuellement enregistrés.
Les scientifiques en viennent à cette hypothèse après avoir intégré quelques données aux modèles informatiques existants comme:
* l'effet des températures à la surface de la mer
* des émissions de gaz à effet de serre dues aux humains
* des changements dans l'activité solaire
* l'effet des éruptions volcaniques passées aux modèles climatiques actuels
Par la suite, ils ont procédé à une simulation sur une période de dix ans (2005-2014) pour conclure que le refroidissement dans une partie du Pacifique et la résistance au réchauffement de l'océan Arctique avaient compensé la hausse des températures provoquée par les gaz à effet de serre. Cependant, cet effet était passager, et les météorologistes prévoient maintenant que, pour la période 2009-2014, les températures battront tous les records, même ceux de 1998. Cette année avait été la plus chaude avec une moyenne mondiale de 14,54 degrés.
Selon Doug Smith, l'un des auteurs de l'étude, la validité du nouveau modèle a été prouvée parce qu'il a donné des résultats bien plus précis pour les températures que des simulations informatiques précédentes.
Les observations d'un refroidissement relatif dans l'Antarctique et dans la zone tropicale du Pacifique ces dernières années ont été prédites correctement avec le nouveau système, ce qui nous donne confiance en l'efficacité du modèle.
@Radio-Canada
Voici une vidéo des news de ABC qui expliquent la température extrême qui frappe New York et d'autres régions du monde :
Les chercheurs du bureau météorologique britannique affirment que la tendance à la hausse des températures était moins perceptible depuis deux ans à cause de phénomènes naturels.
Or, leurs simulations informatiques montrent qu'elle se fera sérieusement sentir à partir de 2009 avec des températures records. Selon eux, le climat mondial va se réchauffer énormément au cours des dix prochaines années. Ainsi, 2014 devrait afficher une température moyenne supérieure de 0,3 degré par rapport à 2004. Après 2009, au moins la moitié des années seront plus chaudes que les records annuels de chaleur actuellement enregistrés.
Les scientifiques en viennent à cette hypothèse après avoir intégré quelques données aux modèles informatiques existants comme:
* l'effet des températures à la surface de la mer
* des émissions de gaz à effet de serre dues aux humains
* des changements dans l'activité solaire
* l'effet des éruptions volcaniques passées aux modèles climatiques actuels
Par la suite, ils ont procédé à une simulation sur une période de dix ans (2005-2014) pour conclure que le refroidissement dans une partie du Pacifique et la résistance au réchauffement de l'océan Arctique avaient compensé la hausse des températures provoquée par les gaz à effet de serre. Cependant, cet effet était passager, et les météorologistes prévoient maintenant que, pour la période 2009-2014, les températures battront tous les records, même ceux de 1998. Cette année avait été la plus chaude avec une moyenne mondiale de 14,54 degrés.
Selon Doug Smith, l'un des auteurs de l'étude, la validité du nouveau modèle a été prouvée parce qu'il a donné des résultats bien plus précis pour les températures que des simulations informatiques précédentes.
Les observations d'un refroidissement relatif dans l'Antarctique et dans la zone tropicale du Pacifique ces dernières années ont été prédites correctement avec le nouveau système, ce qui nous donne confiance en l'efficacité du modèle.
@Radio-Canada
Voici une vidéo des news de ABC qui expliquent la température extrême qui frappe New York et d'autres régions du monde :
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