Les preuves par l’épreuve est une expression forte de sens. Mais lorsque l’on dit « épreuve », de quelle type d’épreuve parle-t-on ? Doit-elle être souffrante pour que nous fassions nos preuves ?
Et si l’épreuve était aussi souffrante que l’ampleur de nos attentes. Plus on a d’attentes, plus on souffre. Un peu comme l’éternel quête du graal des anglo-saxons : leurs attentes démesurées se sont traduites par un sillon de guerre et de souffrance. Cet archétype domine toujours l’esprit des occidentaux. L’occident pèche par son manque de foi en la vie : une volonté sans intelligence et sans amour.
Un humain qui a la foi, dans le sens de confiance en la vie, centre son esprit sur le cheminement plutôt que sur la destination. Il sait où il s’en va, mais il focalise son attention sur ce qu’il vit au fur et à mesure qu’il avance sur le chemin plutôt que sur ce qu’il va vivre à destination. C’est l’esprit du pèlerin faisant un pèlerinage et trouvant son bonheur dans la démarche. Et c’est exactement l’inverse d’une quête où l’on trouve son bonheur qu’à destination.
Et si nous faisions nos preuves par l’épreuve, sans attente, conscient de la destination mais focalisé sur le présent. La vie nous serait plus douce puisqu’on en suivrait le flot,
s’adaptant et remerciant pour ce qu’elle met sur notre chemin, en harmonie avec elle.
Et si nous cessions d’imposer notre volonté. Harmonisons plutôt notre volonté avec le vivant par amour de la vie.
Et si nous cessions d’imposer notre volonté. Harmonisons plutôt notre volonté avec le vivant par amour de la vie.