Les doutes se trouvent donc confirmés : l'Agence de sécurité des aliments du Royaume-Uni a admis mardi que la viande de la progéniture d'une vache clonée était bel et bien entrée dans la chaîne alimentaire du pays, l'année dernière. Les responsables de cet organisme ont fait cette découverte après l'ouverture d'une enquête sur les déclarations d'un éleveur britannique ayant affirmé dans un journal vendre du lait produit par une vache née d'un clone, ce qui est interdit par l'Union européenne.
Ce fermier, s'exprimant sous couvert d'anonymat par crainte que les consommateurs refusent d'acheter sa production, avait affirmé dans le journal International Herald Tribune qu'il mélangeait chaque jour le lait de traite d'une vache née d'un bovin cloné à celui du reste de son troupeau. Il avait également indiqué qu'il vendait des embryons de cet animal à des éleveurs installés au Canada. Or, selon la réglementation européenne, les produits alimentaires, incluant le lait, provenant d'animaux clonés doivent être soumis à des contrôles et obtenir une autorisation pour être mis sur le marché.
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TF1