lundi 3 janvier 2011

2010 : GLACE PLUS ÉPAISSE EN ARCTIQUE

En comparaison à 2008, en 2010, il y a eu beaucoup de glace, dans l'arctique, qui est épaisse de 2,5 mètres et plus (en vert, jaune et rouge sur l'image) :

IMAGE DU JOUR

H1N1 : LA PROPAGANDE DE LA PEUR RECOMMENCE EN ANGLETERRE

On y dit que des gens meurent de la grippe dont des enfants de moins de 5 ans qu'il faut absolument vacciner. On y dit aussi que le gens sont mal informés et que le gouvernement doit s'engager dans une campagne de vaccination.

J'ai l'impression que les gens se souviennent de l'arnaque de l'année passée, je l'espère du moins. Comme le ridicule ne tue pas, les compagnies pharmaceutiques se lèchent les babines en voyant les profits futurs de la vente de vaccins à des gouvernements complices.

7 MILLIARDS D'HUMAINS

Si nous étions les 7 milliards d'humains côte à côte, nous occuperions un espace pas plus grand que la ville de Los Angeles. La vidéo de National Geographic suggère que nous n'avons pas un problème d'espace mais un problème de répartition des ressources.

NatGeo

L'ARGENT TUE LE PLAISIR

Si vous aimez peindre, écrire, coudre, jouer du piano, faire du sport... n'en faites pas votre métier ! Un quatuor de neuroscientifiques japonais a montré que le cerveau perd tout plaisir à pratiquer une activité dès lors que l'on touche de l'argent pour cela. Une activité qui lui procurait joie et satisfaction devient insignifiante, et dès lors que la rétribution n'est plus versée, il s'en détourne.

Kou Murayama et ses collègues ont fait jouer des participants à un jeu très simple, consistant à arrêter un chronomètre de précision le plus près possible de cinq secondes. Certains joueurs touchaient deux dollars à chaque fois qu'ils arrivaient à stopper le chronomètre à cinq secondes plus ou moins 50 millisecondes ; d'autres ne recevaient aucune rétribution et devaient simplement continuer à jouer.

Chez les joueurs rémunérés, l'activité des zones cérébrales associées au plaisir de jouer, le striatum antérieur et le cortex préfrontal, déclinait rapidement à mesure qu'ils empochaient leurs primes. Chez les joueurs bénévoles, l'activité cérébrale hédonique se maintenait sans faillir. Ensuite, tous les joueurs avaient droit à une phase de repos à l'issue de laquelle ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient. Les bénévoles ont recommencé à jouer, car ils y avaient pris goût, mais les joueurs payés n'ont pas repris le chronomètre, n'ayant pas trouvé leur plaisir dans l'activité.

Les scientifiques parlent de « motivation sapée » pour décrire ce phénomène. Les circuits du plaisir doivent normalement se focaliser sur une activité plaisante pour que celle-ci ait une chance d'être reconduite. Si ces mêmes circuits prennent l'habitude d'être activés par un motif de satisfaction externe (ici l'argent), ils ne retournent plus à la motivation initiale. C'est sans doute pourquoi les activités que nous aimons le plus sont nos violons d'Ingres, petits plaisirs privés et gratuits, sans gloire ni fortune, mais qui savent activer encore et toujours notre striatum antérieur.
Pour la science

TOUT EST UNE QUESTION DE STYLE

La vue d'une minijupe orienterait les pensées des hommes vers les voitures de sport, les stylos onéreux et les montres de luxe. Une même femme, vêtue dans un cas en jean et blouse discrète (à gauche), ou en minijupe et débardeur suggestif (à droite) modifie les capacités de mémorisation de volontaires masculins, ont constaté la psychologue Kim Janssens et ses collègues de l'Université de Louvain et d'Amsterdam. Après avoir observé l'une ou l'autre de ces photos, les sujets devaient mémoriser une liste d'objets utilitaires (outils, détergents, ordinateurs) ou de luxe (voiture de sport, montre et stylo de luxe). Ceux ayant aperçu la photographie de la jeune femme en jean mémorisaient plutôt des noms d'objets courants – seau, agrafeuse, livres –, tandis que ceux qui avaient vu la jeune femme en minijupe mémorisaient des noms d'objets de luxe. Pour les psychologues évolutionnistes, le cerveau masculin, une fois attiré par une femme, cherche des moyens d'afficher sa qualité de reproducteur et de bon parti financier. Et tout cela fonctionne sans que l'homme en ait conscience...
Pour la science

PSYCHOLOGIE DU MUR VÉGÉTAL

Les murs végétaux ont le vent en poupe. On en trouve sur de grands bâtiments administratifs (le musée du Quai Branly), mais aussi de plus en plus dans les rues des villes européennes. Plantes grimpantes, mousses, sédum, le tout accroché à des supports grillagés doublés de feutre absorbant et parcouru de réseaux d'irrigation : on y retrouve le parfum des antiques jardins babyloniens...

Lubie politiquement correcte, ou initiative durable ? Deux psychologues de l'Université du Surrey en Angleterre ont évalué l'impact de ces constructions sur les riverains. Outre le caractère esthétique largement plébiscité, on note une amélioration de l'humeur des passants (les bâtiments sont décrits comme « bons pour le moral ») et le pouvoir de susciter des émotions positives – joie, détente, optimisme... Les maisons végétales sont jugées plus belles que les pavillons traditionnels. Parmi les dispositifs possibles, les formules les plus appréciées sont les façades de lierre et les toits engazonnés. Les préférences seraient-elles identiques de ce côté-ci de la Manche ?
pour la science

LE PARADOXE DU RESTAURANT

Au restaurant, qui n'a jamais fait face au dilemme de choisir entre le carpaccio de saumon et la salade landaise ? Comble du malheur, au moment où vous vous êtes enfin décidé pour le carpaccio, le serveur vous annonce qu'il n'en reste plus ! Il se produit alors quelque chose d'étrange. En toute logique, vous devriez choisir la salade landaise, si proche dans votre ordre de préférence. Mais voilà, vous feuilletez la carte, découvrez d'autres possibilités alléchantes, et pour une raison obscure, il n'est plus question de salade landaise. Vous étiez à deux doigts de la choisir quelques secondes plus tôt, et la voilà bannie.

La cause de cet effet se nomme dissonance cognitive. Lorsque nous rejetons une option une première fois, il nous est difficile de la retenir ultérieurement. Si nous agissions ainsi, nous aurions une sensation d'incohérence, de conflit interne que les psychologues nomment dissonance cognitive, et qui pourrait se résumer en ces mots : comment vouloir ce qu'on n'a pas voulu ?
Comme pour les autres facultés mentales humaines, les psychologues se demandent comment celle-ci a vu le jour. Quelles espèces animales sont douées de dissonance cognitive ? Pour le savoir, des psychologues de l'Université du Mississippi du Sud ont soumis de multiples animaux au paradoxe du restaurant. Macaques, babouins, chimpanzés, perroquets, même des ours : tous sont passés par l'épreuve de la carte gastronomique, sous une forme simplifiée. Dans ce test, l'animal doit d'abord choisir entre deux mets de saveurs comparables. On ôte ensuite le mets qu'il a choisi et on lui repropose le mets dédaigné, en lui présentant en même temps un troisième a priori moins goûteux. L'animal qui choisirait le mets le moins goûteux au détriment de l'option écartée lors du premier test serait sujet à la dissonance cognitive.

C'est ce qui a été observé pour toutes les espèces de primates testées (chimpanzés, babouins, plusieurs espèces de macaque, mangabey), mais pas pour les ours ni les oiseaux. Ours ou perroquets se comportent comme s'ils ne gardaient pas trace de leurs choix précédents, et abordaient chaque situation dans « l'instant présent », d'après les valeurs gustatives absolues des mets. Cette amnésie fait leur bonheur : pour eux, point de paradoxe, et l'alimentation reste une activité heureuse et naïve.
Pour la science

UNE PLUIE D'OISEAUX MORTS

Près de 5000 volatiles sont tombés dans les rues d'une petite ville du sud des Etats-Unis, le soir de la Saint-Sylvestre. Les raisons de cette hécatombe sont pour le moment mystérieuses. (...)
figaro via au bout de la route