Sébastien Bohler
Écouter régulièrement de la musique avec des écouteurs intra-auriculaires détruit des connexions cérébrales et diminue la capacité du cerveau à isoler les sons de leur environnement.
Aujourd'hui, des millions de personnes, surtout des adolescents et de jeunes adultes, écoutent de la musique au moyen d'écouteurs intra-auriculaires, souvent à des intensités élevées pour masquer le bruit ambiant des transports ou de l'environnement. Cette pratique serait plus néfaste qu'on ne le supposait : une expérience réalisée à Münster en Allemagne et à Okazaki au Japon montre que ce type d'écoute diminue, sans doute de façon irréversible, la qualité de perception des sons.
L'effet étudié par Hidehiko Okamoto et ses collègues se nomme « élargissement de l'accordage de fréquence ». Il peut être perçu comme un émoussement des capacités auditives. Initialement, le cerveau est « acéré », c'est-à-dire qu'il distingue bien un son d'un bruit. Expérimentalement, on le constate en faisant écouter à des sujets un son de fréquence donnée, puis, immédiatement après, un bruit composé d'une multitude de fréquences à l'exception de celle précédemment diffusée.
Dans pareil cas, le cerveau inhibe automatiquement la perception du bruit qui suit le son pur, ce qui est le fondement de la discrimination auditive, laquelle permet de détacher un son de l'ambiance sonore. Or, chez les personnes testées, âgées de 23 ans en moyenne et écoutant deux heures de musique par jour depuis au moins deux ans, cette capacité est en partie perdue. Le cerveau extrait moins bien un son particulier du bruit de fond.
La cause réside probablement dans les circuits neuronaux du cortex auditif responsable de la perception des sons. Chaque fréquence auditive y est analysée par un groupe spécifique de neurones. En outre, les neurones percevant une fréquence donnée sont reliés à leurs voisins (lesquels sont sensibles à la fréquence contiguë) par des connexions horizontales inhibitrices. Les neurones activés diminuent l'activité de leurs voisins : le son se détache alors du fond sonore. Or la stimulation répétée du système auditif par des intensités sonores excessives détruit une partie de ces connexions inhibitrices. Cela expliquerait la perte de discrimination auditive.
Au moment où le cerveau perd sa capacité de discrimination auditive, la baisse de la sensibilité auditive n'apparaît pas encore. Ainsi, dans un test de perception auditive, où l'on mesure le seuil de perception de l'intensité sonore, le trouble peut passer inaperçu. C'est plus tard qu'il se manifestera, soit par des acouphènes (des émissions sonores spontanées, sans cause extérieure, et dont on sait qu'elles résultent de lésions des connexions horizontales inhibitrices), soit par une perte de capacité auditive en milieu complexe.
Cela peut se manifester par une mauvaise compréhension d'une conversation particulière dans un environnement bruyant, des difficultés de concentration ou encore une moindre réactivité en cas de danger. Ainsi, cet individu n'entendra pas qu'on lui crie qu'un véhicule va le percuter alors qu'il traverse sans faire attention. Et ce, même s'il a retiré son Ipod pour traverser.
pour la science
samedi 23 avril 2011
mardi 19 avril 2011
LE SOL SE LIQUÉFIE (3)
En plus du tsunami, le séisme du 11 mars au Japon a provoqué dans certaines villes un autre phénomène géologique dangereux : la liquéfaction des sols. L'ampleur du phénomène serait inédite. Explications.
(...)
La ville d’Urayasu, dans la préfecture de Chiba, frontalière de la métropole de Tokyo, a été la plus touchée par la liquéfaction des sols à cause des très fortes secousses du 11 mars. 85% des sols s’y sont « liquéfiés », selon le journal nippon Yomiuri Shimbun.
(...)
Article de Sciences et Avenir
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La ville d’Urayasu, dans la préfecture de Chiba, frontalière de la métropole de Tokyo, a été la plus touchée par la liquéfaction des sols à cause des très fortes secousses du 11 mars. 85% des sols s’y sont « liquéfiés », selon le journal nippon Yomiuri Shimbun.
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Article de Sciences et Avenir
JOURNAL MORPHEUS
Télécharger le dernier numéro du journal Morpheus (hébergé par Conspiration.cc)
Journal MORPHEUS pdf
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lundi 18 avril 2011
HISTOIRE DU CANADA DANS LE NOUVEL ORDRE MONDIAL (2)
Survol historique de l'intégration du Canada dans le nouvel ordre mondial, par Éric Granger :
Le décodeur
HISTOIRE DU CANADA DANS LE NOUVEL ORDRE MONDIAL (1)
Le décodeur
HISTOIRE DU CANADA DANS LE NOUVEL ORDRE MONDIAL (1)
VOL DE NOURRITURE
Comme les prix de la nourriture augmentent aux USA, les voleurs changent leurs habitudes et au lieu de voler des remorques pleines de jeans ou de télé HD, ils volent maintenant de la nourriture. Ils ont volé récemment, 6 remorques de tomates, 1 remorque de concombres et 1 remorque de viande congelée.
nytimes
nytimes
dimanche 17 avril 2011
LE SOL SE LIQUÉFIE (2)
Je suis vraiment impressionné par ce phénomène. Ci-dessous, deux autres vidéos très éloquentes. J'ai trouvé une explication de ce phénomène : il semble d'après un tremblement de terre, la couche de sédiment solide se fend à certains endroits (couche brune foncée dans l'image) et que la couche granulaire saturée d'eau et sous pression (en beige), remonte par ces fentes. Cette dernière couche est en fait du sable gorgé d'eau. Évidemment, plus le tremblement de terre est puissant, plus ce phénomène a des chances de se produire. On appelle cela la liquéfaction induite par un tremblement de terre (pdf : Soil Liquefaction - Jefferies and Bean - 2006).
Voici un exemple des conséquences de la liquéfaction induite : c'est à Kawagishi-cho au Japon, en 1964, à la suite d'un tremblement de terre de magnitude 7,3.
Voici un exemple des conséquences de la liquéfaction induite : c'est à Kawagishi-cho au Japon, en 1964, à la suite d'un tremblement de terre de magnitude 7,3.
vendredi 15 avril 2011
BENJAMIN FULFORD
Fulford avec un autre de ses messages qui ne laissent personne indifférent. C'est un ancien reporter pour Forbes Magazine. Il travaille maintenant au Japon et il fait partie d'une organisation, dit-il, qui est prête et capable de stopper la folie de l'élite actuelle.
jeudi 14 avril 2011
LE SOL SE LIQUÉFIE
Dans les trois premières vidéos tournées au Japon, voyez le sol se mouvoir et l'eau qui en sort. Dans la quatrième vidéo, voyez le sol se liquéfier engloutissant des voitures à ChristChurch suite au tremblement de terre.
Japon
ChristChurch
Japon
ChristChurch
lundi 11 avril 2011
FRANCE : BURQA INTERDITE EN PUBLIC
Les femmes qui portent le niqab ou la burqa en public s'exposent désormais à une amende. La loi qui interdit de se dissimuler le visage en public est entrée en vigueur aujourd'hui. Elle prévoit pour les contrevenantes une amende de 200 dollars ou un stage de citoyenneté. Les opinions des Français sur la pertinence de cette loi sont partagées.
radio-canada
radio-canada
dimanche 10 avril 2011
TAMIFLU INC.
Au Canada, les autorités de santé publique ont dépensé des millions de dollars pour stocker des comprimés du médicament vedette Tamiflu comme police d'assurance en cas de pandémie de grippe.
Or, ce médicament est au centre d'une controverse. Les preuves de ses effets bénéfiques ne sont pas si claires et des effets secondaires troublants ont été rapportés chez des enfants au Japon et en Amérique du Nord.
Qui sont les experts qui conseillent nos gouvernements et quels sont leurs liens avec l'industrie pharmaceutique? Enquête analyse la polémique du Tamiflu, où preuves scientifiques et intérêts financiers ne font pas toujours bon ménage.
Visionner l'enquête à Radio-Canada
Or, ce médicament est au centre d'une controverse. Les preuves de ses effets bénéfiques ne sont pas si claires et des effets secondaires troublants ont été rapportés chez des enfants au Japon et en Amérique du Nord.
Qui sont les experts qui conseillent nos gouvernements et quels sont leurs liens avec l'industrie pharmaceutique? Enquête analyse la polémique du Tamiflu, où preuves scientifiques et intérêts financiers ne font pas toujours bon ménage.
Visionner l'enquête à Radio-Canada
samedi 9 avril 2011
CACTUS EXTRATERRESTRE
Il est luisant. Il est carnivore. Il pousse dans un cratère produit par un météore à Roswell au Nouveau-Mexique. Son origine demeure inconnue pour l'instant. On le soupçonne d'avoir été amené sur Terre par le météore. Peut être un poisson d'avril !?
mercredi 6 avril 2011
ÉTAT DE LA SITUATION ET PRÉPARATION
Deux jeunes hommes ont décidé de se manifester pour informer les gens. Ils font une mise en situation de ce qui se passe dans le monde et ils nous proposent de nous préparer au cas où les choses tourneraient mal.
Je crois que c'est important de bien vous préparer au cas où... Si l'idée de se préparer vous attirait, cessez d'y penser, agissez ! C'est le temps ou jamais.
Je crois que c'est important de bien vous préparer au cas où... Si l'idée de se préparer vous attirait, cessez d'y penser, agissez ! C'est le temps ou jamais.
LES ABEILLES SE PROTÈGENT DES PESTICIDES
La nature ne subit pas toujours de manière passive les agressions de l’homme sur l’environnement. Un éminent scientifique spécialisé dans l’étude des abeilles vient de montrer que certaines abeilles essayent de protéger leur ruche contre les effets néfastes des pesticides, rapporte The Guardian.
Le phénomène avait été rapporté pour la première fois dans une revue scientifique spécialisée en 2009. Mais depuis, il a été observé à maintes reprises par plusieurs scientifiques et experts: des abeilles «enterrent» des alvéoles pleines de pollen contaminé pour les rendre hors-service et ainsi protéger le reste de la ruche. Les scientifiques ont trouvé que le pollen contenu dans ces alvéoles «ensevelies» contenaient des niveaux de pesticide bien plus élevés ainsi que d’autres composés chimiques potentiellement dangereux que dans le pollen des autres alvéoles.
Jeff Pettis, entomologiste du département de l’Agriculture américain, a récemment expliqué devant des parlementaires britanniques l’importance de la découverte:
«C’est une découverte inédite, et très frappante. Elle implique que les abeilles reconnaissent les pesticides et l’isolent. Elles comprennent que quelque chose ne va pas avec le pollen et l’isolent. En temps normal, les abeilles n’enferment pas du pollen.»
Mais les bonnes nouvelles s’arrêtent là pour le moment: les efforts de la dernière chance des abeilles ne semblent pas porter leurs fruits. Pettis remarque en effet que le comportement d’enterrement du pollen se retrouve dans de nombreuses ruches qui finissent pas mourir:
«La présence d’enterrement est le plus gros facteur de perte d’une colonie. C’est un mécanisme de défense qui a échoué.»
Les abeilles enterrent également des alvéoles qui contiennent des substances utilisées par les apiculteurs pour lutter contre des insectes comme le varroa, qui sont un autre facteur de diminution de la population des abeilles, comme l’explique Pettis:
«Nous les apiculteurs devons nous regarder dans un miroir et nous interroger sur ce que nous faisons. […] C’est une question d’équilibre. Si on ne contrôle pas les parasites, les abeilles meurent. Si on les contrôle, les abeilles vivent mais il y a des effets secondaires.»
Depuis plusieurs années, la diminution de la population mondiale d’abeilles inquiète les scientifiques et apiculteurs du monde entier. Un phénomène appelé «syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles», qui reste en grande partie inexpliqué, intrigue particulièrement la communauté scientifique.
Slate.fr
Le phénomène avait été rapporté pour la première fois dans une revue scientifique spécialisée en 2009. Mais depuis, il a été observé à maintes reprises par plusieurs scientifiques et experts: des abeilles «enterrent» des alvéoles pleines de pollen contaminé pour les rendre hors-service et ainsi protéger le reste de la ruche. Les scientifiques ont trouvé que le pollen contenu dans ces alvéoles «ensevelies» contenaient des niveaux de pesticide bien plus élevés ainsi que d’autres composés chimiques potentiellement dangereux que dans le pollen des autres alvéoles.
Jeff Pettis, entomologiste du département de l’Agriculture américain, a récemment expliqué devant des parlementaires britanniques l’importance de la découverte:
«C’est une découverte inédite, et très frappante. Elle implique que les abeilles reconnaissent les pesticides et l’isolent. Elles comprennent que quelque chose ne va pas avec le pollen et l’isolent. En temps normal, les abeilles n’enferment pas du pollen.»
Mais les bonnes nouvelles s’arrêtent là pour le moment: les efforts de la dernière chance des abeilles ne semblent pas porter leurs fruits. Pettis remarque en effet que le comportement d’enterrement du pollen se retrouve dans de nombreuses ruches qui finissent pas mourir:
«La présence d’enterrement est le plus gros facteur de perte d’une colonie. C’est un mécanisme de défense qui a échoué.»
Les abeilles enterrent également des alvéoles qui contiennent des substances utilisées par les apiculteurs pour lutter contre des insectes comme le varroa, qui sont un autre facteur de diminution de la population des abeilles, comme l’explique Pettis:
«Nous les apiculteurs devons nous regarder dans un miroir et nous interroger sur ce que nous faisons. […] C’est une question d’équilibre. Si on ne contrôle pas les parasites, les abeilles meurent. Si on les contrôle, les abeilles vivent mais il y a des effets secondaires.»
Depuis plusieurs années, la diminution de la population mondiale d’abeilles inquiète les scientifiques et apiculteurs du monde entier. Un phénomène appelé «syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles», qui reste en grande partie inexpliqué, intrigue particulièrement la communauté scientifique.
Slate.fr
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