lundi 3 janvier 2011

7 MILLIARDS D'HUMAINS

Si nous étions les 7 milliards d'humains côte à côte, nous occuperions un espace pas plus grand que la ville de Los Angeles. La vidéo de National Geographic suggère que nous n'avons pas un problème d'espace mais un problème de répartition des ressources.

NatGeo

L'ARGENT TUE LE PLAISIR

Si vous aimez peindre, écrire, coudre, jouer du piano, faire du sport... n'en faites pas votre métier ! Un quatuor de neuroscientifiques japonais a montré que le cerveau perd tout plaisir à pratiquer une activité dès lors que l'on touche de l'argent pour cela. Une activité qui lui procurait joie et satisfaction devient insignifiante, et dès lors que la rétribution n'est plus versée, il s'en détourne.

Kou Murayama et ses collègues ont fait jouer des participants à un jeu très simple, consistant à arrêter un chronomètre de précision le plus près possible de cinq secondes. Certains joueurs touchaient deux dollars à chaque fois qu'ils arrivaient à stopper le chronomètre à cinq secondes plus ou moins 50 millisecondes ; d'autres ne recevaient aucune rétribution et devaient simplement continuer à jouer.

Chez les joueurs rémunérés, l'activité des zones cérébrales associées au plaisir de jouer, le striatum antérieur et le cortex préfrontal, déclinait rapidement à mesure qu'ils empochaient leurs primes. Chez les joueurs bénévoles, l'activité cérébrale hédonique se maintenait sans faillir. Ensuite, tous les joueurs avaient droit à une phase de repos à l'issue de laquelle ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient. Les bénévoles ont recommencé à jouer, car ils y avaient pris goût, mais les joueurs payés n'ont pas repris le chronomètre, n'ayant pas trouvé leur plaisir dans l'activité.

Les scientifiques parlent de « motivation sapée » pour décrire ce phénomène. Les circuits du plaisir doivent normalement se focaliser sur une activité plaisante pour que celle-ci ait une chance d'être reconduite. Si ces mêmes circuits prennent l'habitude d'être activés par un motif de satisfaction externe (ici l'argent), ils ne retournent plus à la motivation initiale. C'est sans doute pourquoi les activités que nous aimons le plus sont nos violons d'Ingres, petits plaisirs privés et gratuits, sans gloire ni fortune, mais qui savent activer encore et toujours notre striatum antérieur.
Pour la science

TOUT EST UNE QUESTION DE STYLE

La vue d'une minijupe orienterait les pensées des hommes vers les voitures de sport, les stylos onéreux et les montres de luxe. Une même femme, vêtue dans un cas en jean et blouse discrète (à gauche), ou en minijupe et débardeur suggestif (à droite) modifie les capacités de mémorisation de volontaires masculins, ont constaté la psychologue Kim Janssens et ses collègues de l'Université de Louvain et d'Amsterdam. Après avoir observé l'une ou l'autre de ces photos, les sujets devaient mémoriser une liste d'objets utilitaires (outils, détergents, ordinateurs) ou de luxe (voiture de sport, montre et stylo de luxe). Ceux ayant aperçu la photographie de la jeune femme en jean mémorisaient plutôt des noms d'objets courants – seau, agrafeuse, livres –, tandis que ceux qui avaient vu la jeune femme en minijupe mémorisaient des noms d'objets de luxe. Pour les psychologues évolutionnistes, le cerveau masculin, une fois attiré par une femme, cherche des moyens d'afficher sa qualité de reproducteur et de bon parti financier. Et tout cela fonctionne sans que l'homme en ait conscience...
Pour la science

PSYCHOLOGIE DU MUR VÉGÉTAL

Les murs végétaux ont le vent en poupe. On en trouve sur de grands bâtiments administratifs (le musée du Quai Branly), mais aussi de plus en plus dans les rues des villes européennes. Plantes grimpantes, mousses, sédum, le tout accroché à des supports grillagés doublés de feutre absorbant et parcouru de réseaux d'irrigation : on y retrouve le parfum des antiques jardins babyloniens...

Lubie politiquement correcte, ou initiative durable ? Deux psychologues de l'Université du Surrey en Angleterre ont évalué l'impact de ces constructions sur les riverains. Outre le caractère esthétique largement plébiscité, on note une amélioration de l'humeur des passants (les bâtiments sont décrits comme « bons pour le moral ») et le pouvoir de susciter des émotions positives – joie, détente, optimisme... Les maisons végétales sont jugées plus belles que les pavillons traditionnels. Parmi les dispositifs possibles, les formules les plus appréciées sont les façades de lierre et les toits engazonnés. Les préférences seraient-elles identiques de ce côté-ci de la Manche ?
pour la science

LE PARADOXE DU RESTAURANT

Au restaurant, qui n'a jamais fait face au dilemme de choisir entre le carpaccio de saumon et la salade landaise ? Comble du malheur, au moment où vous vous êtes enfin décidé pour le carpaccio, le serveur vous annonce qu'il n'en reste plus ! Il se produit alors quelque chose d'étrange. En toute logique, vous devriez choisir la salade landaise, si proche dans votre ordre de préférence. Mais voilà, vous feuilletez la carte, découvrez d'autres possibilités alléchantes, et pour une raison obscure, il n'est plus question de salade landaise. Vous étiez à deux doigts de la choisir quelques secondes plus tôt, et la voilà bannie.

La cause de cet effet se nomme dissonance cognitive. Lorsque nous rejetons une option une première fois, il nous est difficile de la retenir ultérieurement. Si nous agissions ainsi, nous aurions une sensation d'incohérence, de conflit interne que les psychologues nomment dissonance cognitive, et qui pourrait se résumer en ces mots : comment vouloir ce qu'on n'a pas voulu ?
Comme pour les autres facultés mentales humaines, les psychologues se demandent comment celle-ci a vu le jour. Quelles espèces animales sont douées de dissonance cognitive ? Pour le savoir, des psychologues de l'Université du Mississippi du Sud ont soumis de multiples animaux au paradoxe du restaurant. Macaques, babouins, chimpanzés, perroquets, même des ours : tous sont passés par l'épreuve de la carte gastronomique, sous une forme simplifiée. Dans ce test, l'animal doit d'abord choisir entre deux mets de saveurs comparables. On ôte ensuite le mets qu'il a choisi et on lui repropose le mets dédaigné, en lui présentant en même temps un troisième a priori moins goûteux. L'animal qui choisirait le mets le moins goûteux au détriment de l'option écartée lors du premier test serait sujet à la dissonance cognitive.

C'est ce qui a été observé pour toutes les espèces de primates testées (chimpanzés, babouins, plusieurs espèces de macaque, mangabey), mais pas pour les ours ni les oiseaux. Ours ou perroquets se comportent comme s'ils ne gardaient pas trace de leurs choix précédents, et abordaient chaque situation dans « l'instant présent », d'après les valeurs gustatives absolues des mets. Cette amnésie fait leur bonheur : pour eux, point de paradoxe, et l'alimentation reste une activité heureuse et naïve.
Pour la science

UNE PLUIE D'OISEAUX MORTS

Près de 5000 volatiles sont tombés dans les rues d'une petite ville du sud des Etats-Unis, le soir de la Saint-Sylvestre. Les raisons de cette hécatombe sont pour le moment mystérieuses. (...)
figaro via au bout de la route

samedi 1 janvier 2011

FRAPPE LE PANDA

... pour se défouler dans la rue :

SE DÉSHABILLER À L'AÉROPORT

Un homme a enlevé ses vêtements au poste de contrôle d'un aéroport américain pour protester contre la multiplication des fouilles de sécurité, a indiqué la police.

L'homme a retiré sa chemise et son pantalon, jeudi, à l'aéroport international de Richmond, en Virginie, ne gardant que ses sous-vêtements.

Selon la police de l'aéroport, il avait griffonné sur son torse des références au 4e amendement de la Constitution américaine, qui protège les citoyens contre les fouilles abusives.

Aaron B. Tobey, âgé de 21 ans, de Charlottesville, en Virginie, a dit à la police qu'il était étudiant à l'Université de Cincinnati.

Après un interrogatoire de la police de l'aéroport et des autorités fédérales, il a été cité à comparaître pour inconduite, puis libéré jusqu'à son audience, le 10 janvier.
cyberpresse

mardi 28 décembre 2010

vendredi 24 décembre 2010

L'ANNÉE 2010 EN IMAGES

Trois pages de photos magnifiques sur Boston.com :
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VERS UNE GLACIATION ?

Dans le film The Day After Tomorrow, sorti en 2004, le Gulf Stream et les autres courants océaniques deviennent plus faibles à cause du réchauffement de la planète. Cela cause une soudaine glaciation qui ensevelit l'hémisphère Nord de la planète, jusqu'à la latitude de Washington, sous des dizaines de mètres de neige.

Les conséquences décrites dans ce film-catastrophe - réalisé par l'auteur d'Independence Day et de 2012 - sont farfelues. Mais le raisonnement qui les sous-tend vient d'être validé par une nouvelle étude américaine.

En analysant des données satellites de la NASA, l'équipe de météorologues a découvert que la quantité d'eau douce déversée dans les océans a augmenté de 18% entre 1994 et 2006.

«C'est une augmentation énorme», explique James Famiglietti, de l'Université de la Californie à Irvine, l'auteur principal de l'étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. «Les glaciers qui flottent dans l'océan n'y contribuent presque pas. C'est presque totalement dû à la fonte accélérée des glaciers terrestres, et surtout à l'augmentation des précipitations. L'eau s'évapore davantage de régions déjà arides et est transportée vers les Tropiques et le Nord, notamment au Canada, où elle tombe sous forme de tempêtes extrêmes. Dans les régions arides comme l'Espagne ou le Sud-Ouest américain, on voit bien que les nappes aquifères diminuent à cause de cette évaporation. Il y a aussi plus d'évaporation au-dessus des mers des Tropiques.»

Cet apport en eau douce modifie également la salinité des mers, comme dans The Day After Tomorrow. «Les courants marins qui transportent la chaleur vers le nord dépendent des différences de salinité, dit M. Famiglietti. Ils seront nécessairement altérés par ces changements de la salinité. Par exemple, le Gulf Stream pourrait ne plus se rendre jusque dans le nord de l'Atlantique. Mais, contrairement à ce qu'on voit dans le film, ces changements seront beaucoup plus lents et s'étaleront sur des décennies ou des siècles. L'étude des changements de la salinité des mers et des océans sera la prochaine étape de nos travaux.»

Les chercheurs ont utilisé des données satellites parce que les données hydrologiques sont rares. «Il y a des centaines de bassins versants sur la planète, mais nous n'avons de données fiables que sur une demi-douzaine d'entre eux, déplore M. Famiglietti.
cyberpresse