Taxer le CO2 ? Quelle drôle d’idée de s’en prendre à cette molécule ultra minoritaire dans notre atmosphère et dont les plantes font un mets de choix ! A l’heure où la crise financière a privé plus de 300 000 travailleurs de leurs travail depuis janvier, où la désorganisation de l’économie réelle a fait exploser les dépenses de transport des ménages, et où le bon vouloir des spéculateurs peut faire varier le prix de matières premières du simple au triple, la taxe carbone est une arnaque.
Il s’agit pour tous de payer une taxe sur la consommation d’énergies émettrices de CO2 - essence, fioul, gaz et charbon. L’argument ? « Payer plus incite à consommer moins » ! Et qu’advient-il pendant l’hiver ? Doit-on se chauffer moins pour être « écologiquement responsable » ? Que doivent faire ceux qui n’ont d’autre choix que la voiture pour aller bosser (rappelez-vous des campagnes et de toutes ces zones où les transports en commun n’existent pas, peu ou plus) ? Que feront les agriculteurs et les petites et moyennes industries qui ont besoin d’émettre du CO2 pour vivre ? Devront-ils cesser leur activité ou la délocaliser ? Quel sera l’impact sur les prix à la consommation ?
Selon les estimations, cette taxe représenterait 8 à 9 milliards d’euros annuels prélevés sur l’ensemble de la population. Quantitativement, cette mesure équivaudrait à un retour à la TVA à 20,6%. Tiendrait-on le même langage dans ce cas là : « si vous êtes pas content vous pouvez toujours consommer moins » ?
Mais comment le prix du CO2 est-il déterminé ? Par les marchés financiers ! L’adoption par l’Union européenne d’un système de droits d’émission distribués par les Etats a permis la création d’un marché boursier du CO2 : BlueNext. Cette plateforme financière est le fruit de la coopération entre la Caisse des Dépôts et le NYSE-Euronext (fusion des bourses de New-York, Paris, Amsterdam et de la bourse des produits dérivés de Londres). C’est le plus gros marché d’échange des titres carbone au monde, où l’on peut acheter et vendre des droits d’émission CO2, et même parier sur leur valeur future.
Il s’agit pour tous de payer une taxe sur la consommation d’énergies émettrices de CO2 - essence, fioul, gaz et charbon. L’argument ? « Payer plus incite à consommer moins » ! Et qu’advient-il pendant l’hiver ? Doit-on se chauffer moins pour être « écologiquement responsable » ? Que doivent faire ceux qui n’ont d’autre choix que la voiture pour aller bosser (rappelez-vous des campagnes et de toutes ces zones où les transports en commun n’existent pas, peu ou plus) ? Que feront les agriculteurs et les petites et moyennes industries qui ont besoin d’émettre du CO2 pour vivre ? Devront-ils cesser leur activité ou la délocaliser ? Quel sera l’impact sur les prix à la consommation ?
Selon les estimations, cette taxe représenterait 8 à 9 milliards d’euros annuels prélevés sur l’ensemble de la population. Quantitativement, cette mesure équivaudrait à un retour à la TVA à 20,6%. Tiendrait-on le même langage dans ce cas là : « si vous êtes pas content vous pouvez toujours consommer moins » ?
Mais comment le prix du CO2 est-il déterminé ? Par les marchés financiers ! L’adoption par l’Union européenne d’un système de droits d’émission distribués par les Etats a permis la création d’un marché boursier du CO2 : BlueNext. Cette plateforme financière est le fruit de la coopération entre la Caisse des Dépôts et le NYSE-Euronext (fusion des bourses de New-York, Paris, Amsterdam et de la bourse des produits dérivés de Londres). C’est le plus gros marché d’échange des titres carbone au monde, où l’on peut acheter et vendre des droits d’émission CO2, et même parier sur leur valeur future.
Et attention : puisque le but est de diminuer les émission de CO2, les Etats doivent progressivement diminuer la quantité de droits d’émission alloués. Cela entraînera inévitablement une explosion des prix du carbone : d’une base actuelle de 32€ la tonne, les prix pourraient atteindre 150€/t en 2030 et 400€/t en 2050 ! La taxe carbone variera t-elle en conséquence ?
► solidariteetprogres.org
4 commentaires:
Merci pour cette info! En faisant une liste de tous les impots et taxes que nous devons payer, j'ai quand meme trouvé des lacunes graves: il manque l'impot sur les fenetres et les portes des maisons, l'impot sur les chats, hamsters, canaris et poissons rouges, l'impot sur l'accès aux plages et bien entendu l'impot sur chaque sortie à l'extérieur de son domicile. Alors hein, on va pas se plaindre. Et puis financer les banques en trilliards, les guerres en milliards, la commission européenne en euros, c'est que ca coute un pactole d'entretenir tous ces gens irremplaçables!
Au début des temps l'humain paya sa nourriture.
Puis vint l'eau.
Maintenant c'est l'air.
Et le futur ce sera quoi?
Une taxe sur le kilo de caca?
Nymuh, le droit de raccordement au tout-à-l’égout pour bénéficier d’un raccordement au système municipal de vidange et de traitement des eaux usées est compris dans les impots locaux, donc la taxe caca existe aussi.
erf oui c'est vai en plus, rah!
Bon ben une taxe pour faire l'amour alors. :)
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