Quel prix à payer pour rendre la vie plus sûre?
Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a publié jeudi un avis dans lequel il s’interroge sur les risques et les dérives que peut engendrer l’usage de systèmes biométriques. Il appelle à un débat public.
Finit le temps de l’identification par les seuls nom, prénoms et date de naissance. La technologie d’identification biométrique permet de certifier qu’une personne est réellement celle qu’elle prétend être. Est-il pour autant seulement question d’authentification ? Le CCNE s’est saisi de la question et relève dans son avis « Biométrie, données identifiantes et droits de l’homme » les dangers que représente la banalisation d’un tel procédé.
Une des méthodes biométriques fréquemment utilisée par la police est l’analyse ADN. A l’origine, elle était uniquement appliquée aux délinquants sexuels. Mais, aujourd’hui elle s’étend à « toute personne à l’encontre de laquelle il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu’elle a commis un délit ». La loi prévoit également que la personne en question doit être consentante. Mais voilà qu’un autre article du code pénal stipule que le refus de se soumettre au prélèvement biologique constitue un délit passible d’une peine d’emprisonnement et d’une amende de 15.000 euros. Un système qualifié d’«hypocrite» par le CCNE avec pour conséquence directe un élargissement considérable de la population susceptible de figurer dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).
Pour preuve, les experts citent l’exemple de l’Angleterre. Le recueil de données génétiques s’applique à tout individu « arrêté » même s’il n’y aucune suite judiciaire ou policière. Figure également dans ce registre toute personne témoin d’un crime ou appartenant à la famille d’un prévenu. Le prélèvement se fait sans consentement de l’individu et est conservé pendant 100 ans, sans possibilité d’effacement du fichier. Actuellement, le registre anglais compte près de 4 millions de fichiers. En France, il est passé de quelques milliers en 2001 à plus de 450.000 en 2007. Chantal Lebatard, membre du groupe de travail et administrateur de l’Union nationale des associations familiales, déplore que la priorité soit à la surveillance et non à la recherche de solutions pour éviter la criminalité.
Un point assez important mis en exergue par ce groupe de travail concerne le strict respect des finalités. Car, même si le leitmotiv de la biométrie est d’améliorer la sécurité, elle risque de transformer le contrôle d’identité en contrôle des conduites. Les experts s’inquiètent de l’utilisation de l’analyse du comportement, de l’interconnexion de données et de l’obtention de données privées et confidentielles à l’insu des personnes concernées.
Selon le CCNE, la prise de conscience publique est nécessaire. Il appelle à un débat pour mieux comprendre les dangers de la biométrie et trouver l’usage le plus éthique.
Jérémy Zuber
Sciences et Avenir.com
(31/05/07)
jeudi 31 mai 2007
mercredi 30 mai 2007
CINQ MYTHES SUR LES ÉTATS-UNIS
1 - Le mythe : les litiges commerciaux se multiplient.
La réalité : seulement 6 % de nos échanges sont conflictuels.
2. Le mythe : pas d’argent pour la culture.
La réalité : les États-Unis surpassent l’Europe.
3. Le mythe : les Américains ignorent l’environnement.
La réalité : ils sont des leaders dans la lutte contre les changements climatiques.
4. Le mythe : les Américains nous aiment.
La réalité : ils se soucient très peu de nous.
5. Le mythe : l’empire américain est en déclin.
La réalité : il est moins puissant, mais tout aussi influent.
Lire l'article et ses explications ICI
La réalité : seulement 6 % de nos échanges sont conflictuels.
2. Le mythe : pas d’argent pour la culture.
La réalité : les États-Unis surpassent l’Europe.
3. Le mythe : les Américains ignorent l’environnement.
La réalité : ils sont des leaders dans la lutte contre les changements climatiques.
4. Le mythe : les Américains nous aiment.
La réalité : ils se soucient très peu de nous.
5. Le mythe : l’empire américain est en déclin.
La réalité : il est moins puissant, mais tout aussi influent.
Lire l'article et ses explications ICI
LA BELLE VERTE - LE FILM
Une extraterrestre visite la Terre et ouvre la conscience des humains qu'elle rencontre.
mardi 29 mai 2007
MAGAZINE L'INITIATION
Voir les articles du dernier numéro :
- Nout, la déesse étoilée
- Accomplir sa destinée spirituelle
- Savoir décoder les signes que l'univers nous envoie
- La méditation quantique : quand la science améliore notre compréhension spirituelle
- En finir avec son Karma : se libérer de tout ce qui nous empoisonne l'existence
- OGM : les projets secrets
- Les crânes de cristal : mythe ou réalité
- L'au-delà des animaux
- Entrez en contact avec le monde des fées
- Le Tarot : un outil pour mieux cimprendre ses vies antérieures
ABYSSES SUR MARS
On a photographié ce qui semble être l'entrée d'immenses grottes ou abysses. Ce trou fait 100 mètres de diamètre :
On a trouvé 7 de ces entrées sur Mars. Voici les photos :
Source
On a trouvé 7 de ces entrées sur Mars. Voici les photos :
Source
lundi 28 mai 2007
VOIE LACTÉE vs ANDROMÈDE
Depuis de nombreuses années (2 milliards d'années), les astronomes savent que la Voie Lactée entrera un jour en collision avec notre voisine, la galaxie d'Andromède. Mais les conséquences sur notre propre Système solaire, et bien entendu le Soleil, restaient inconnues. On en sait désormais un peu plus.
suite de l'article
Simulation de la collision :
suite de l'article
Simulation de la collision :
EMBRYONS HYBRIDES : HUMAIN-ANIMAL
La Grande-Bretagne pourrait finalement autoriser des chercheurs à créer des embryons hybrides, à la fois humains et animaux.
Les scientifiques qui travaillent sur les cellules souches embryonnaires ont été heureusement surpris ; les opposants à ce type de recherches dénoncent une reculade du gouvernement britannique. Ce dernier s’est en effet prononcé en faveur de la création d’embryons mixtes, à la fois humains et animaux, à des fins de recherches, comme l’ont demandé il y a plusieurs mois deux équipes britanniques.
En décembre, une première proposition de réforme de la loi sur la bioéthique (Human Fertilisation and Embryology Act) de 1990 rejetait la création d’embryons hybrides ou de chimères. Revenant sur cette position, la dernière version du projet de loi autorise sous conditions la création de trois types bien précis d’hybrides.
Le premier type est le ‘’cybride’’, ou hybride cytoplasmique, qui consiste à utiliser un ovocyte animal, à enlever le noyau et à mettre à la place le noyau d’une cellule humaine. Cela permet de créer des embryons dont on extrait ensuite des cellules souches porteuses de l’ADN humain, grâce à la technique du clonage (encore mal maîtrisée chez l’humain). Pour les chercheurs, cette méthode évite d’avoir recours à des ovocytes humains.
Le second type autorisé est l’embryon transgénique humain, obtenu par l’injection d’une séquence animale génétique dans un embryon humain. Le troisième est la chimère, un embryon humain dans lequel on introduit des cellules animales.
La création d’un véritable être hybride mi-homme mi-animal, par fécondation d’une gamète animale et d’une gamète humaine, est interdite. De plus, comme pour tout embryon humain créé in vitro, il ne doit pas se développer au-delà de 14 jours. Et bien entendu il est interdit d’implanter un embryon hybride dans un utérus humain.
L’équipe de l’Université de Newcastle et celle du King's College London, qui ont sollicité l’autorisation de créer des embryons hybrides, veulent utiliser des ovocytes bovins pour obtenir des lignées de cellules souches qui leur permettent de travailler sur différentes maladies : diabète et paralysie spinale pour les premiers, affections neurodégénératives (type Parkinson ou Alzheimer) pour les seconds. Ils doivent maintenant attendre l’adoption définitive de la loi.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
(24/05/07)
Les scientifiques qui travaillent sur les cellules souches embryonnaires ont été heureusement surpris ; les opposants à ce type de recherches dénoncent une reculade du gouvernement britannique. Ce dernier s’est en effet prononcé en faveur de la création d’embryons mixtes, à la fois humains et animaux, à des fins de recherches, comme l’ont demandé il y a plusieurs mois deux équipes britanniques.
En décembre, une première proposition de réforme de la loi sur la bioéthique (Human Fertilisation and Embryology Act) de 1990 rejetait la création d’embryons hybrides ou de chimères. Revenant sur cette position, la dernière version du projet de loi autorise sous conditions la création de trois types bien précis d’hybrides.
Le premier type est le ‘’cybride’’, ou hybride cytoplasmique, qui consiste à utiliser un ovocyte animal, à enlever le noyau et à mettre à la place le noyau d’une cellule humaine. Cela permet de créer des embryons dont on extrait ensuite des cellules souches porteuses de l’ADN humain, grâce à la technique du clonage (encore mal maîtrisée chez l’humain). Pour les chercheurs, cette méthode évite d’avoir recours à des ovocytes humains.
Le second type autorisé est l’embryon transgénique humain, obtenu par l’injection d’une séquence animale génétique dans un embryon humain. Le troisième est la chimère, un embryon humain dans lequel on introduit des cellules animales.
La création d’un véritable être hybride mi-homme mi-animal, par fécondation d’une gamète animale et d’une gamète humaine, est interdite. De plus, comme pour tout embryon humain créé in vitro, il ne doit pas se développer au-delà de 14 jours. Et bien entendu il est interdit d’implanter un embryon hybride dans un utérus humain.
L’équipe de l’Université de Newcastle et celle du King's College London, qui ont sollicité l’autorisation de créer des embryons hybrides, veulent utiliser des ovocytes bovins pour obtenir des lignées de cellules souches qui leur permettent de travailler sur différentes maladies : diabète et paralysie spinale pour les premiers, affections neurodégénératives (type Parkinson ou Alzheimer) pour les seconds. Ils doivent maintenant attendre l’adoption définitive de la loi.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
(24/05/07)
TENDANCES
Pour les gens de la ville : aller au travail nus pieds en marchant sur du gazon.
On fabrique maintenant des hyper-animaux. C'est toujours beau sur une table de salon. :)
Personnalisez votre voiture selon vos fantasmes :
Le gaminet dit :
You don’t have permission to access / girl on this server.
Vous n'avez pas la permission d'accéder à cette fille sur le serveur.
Ça va sûrement devenir un classique. On ne se tanne pas de regarder.
Ha! Les femmes et leurs paradoxes... on les aime comme ça.
On fabrique maintenant des hyper-animaux. C'est toujours beau sur une table de salon. :)
Personnalisez votre voiture selon vos fantasmes :
Le gaminet dit :
You don’t have permission to access / girl on this server.
Vous n'avez pas la permission d'accéder à cette fille sur le serveur.
Ça va sûrement devenir un classique. On ne se tanne pas de regarder.
Ha! Les femmes et leurs paradoxes... on les aime comme ça.
dimanche 27 mai 2007
OVNI EN ALABAMA
En 2005, Shirley était dans le parc national des séquoia et cherchait la direction pour retourner chez elle. Elle s'arrêta pour demander à un garde sur le bord de la route. Puis soudain un appareil étrange apparaît dans le ciel. Tout de suite, sans même regarder, le garde lui dit que c'est un appareil spécial de communication. Étonnée, elle retourne chez elle se disant que son gouvernement était rendu loin dans le développement technologique.
En mai 2006, un militaire pris cette photo (à droite) et Shirley affirme que c'est exactement le même appareil qu'elle a vu en 2005. Cette photo fut prise près d'un site de construction en Alabama. Deux camion blanc et neuf avec une remorque neuve et blanche aussi était sur le site. Il n'y avait aucune indication ou logo sur les camions. Voyez l'un d'eux sur la photo à droite (photo prise par le militaire qui veut rester anonyme).
@Earthfiles
En mai 2006, un militaire pris cette photo (à droite) et Shirley affirme que c'est exactement le même appareil qu'elle a vu en 2005. Cette photo fut prise près d'un site de construction en Alabama. Deux camion blanc et neuf avec une remorque neuve et blanche aussi était sur le site. Il n'y avait aucune indication ou logo sur les camions. Voyez l'un d'eux sur la photo à droite (photo prise par le militaire qui veut rester anonyme).
@Earthfiles
LES ABEILLES FRAPPENT ENCORE
Un avion a dû retourner à l'aéroport après avoir été attaqué par un essaim d'une vingtaine de milles d'abeille. Le pilote était inquiet que les moteur aient été affectés par cette étrange attaque.
@Daily Express
@Daily Express
jeudi 24 mai 2007
OVNI EN FRANCE
Certains pensent que c'est un canular car on voit l'ovni a des périodes différentes de la journée.
UN DRONE VOUS ÉPIE
SOLEIL NOIR
vendredi 18 mai 2007
UNE CORNE DANS LE FRONT
Une grand-mère chinoise est prise avec une corne qui lui pousse dans le front. Elle dit que cela ne fait pas mal mais que ça cache un peu sa vision. Pas sûr si c'est vrai ! M'enfin !
MYSTÈRE DES ABEILLES DISPARUES
Voici une mise à jour sur le sujet :
Richard Hoagland pense savoir pourquoi les abeilles ont soudainement disparues un peu partout dans l'hémisphère nord dernièrement. En fait, il affirme que seules les abeilles cultivées disparaissent, les abeilles bio sont toujours là elles. Les abeilles cultivées ou industrielles sont celles pour lesquelles on a créé des alvéoles artificielles, un peu plus grosses que normales, pour que les abeilles soient plus grosses et produissent plus de miel. Cette technique a bien fonctionné durant les 100 dernières années, mais aujourd'hui les abeilles cultivées disparaissent.
Hoagland explique que les abeilles retrouvent la ruche grâce à une fréquence émise par la ruche. Cette fréquence serait émise par les alvéoles en réaction avec les rayons divers venant du soleil surtout. Ainsi, les abeilles bio modifient la grosseur des alvéoles en fonction des saisons car les rayons diffèrent d'une saison à l'autre. Hoagland croit qu'il y a eu un changement important dans les émissions du soleil et les alvéoles des ruches industrielles ne peuvent plus vibrer à la fréquence habituelle. Comme les alvéoles industrielles sont toujours de la même grosseur, les abeilles n'ont pas pu s'adapter. Hoagland a aussi prouvé que les abeilles industrielles n'arrivaient pas à se défendre des intrus habituels, on devaient soupoudrer les ruches d'insecticides pour empêcher leur dévastation, alors que les abeilles bio arrivent à se défendre toutes seules s'en être dévastées.
SEMENCES DE L'ESPACE
Les chinois ont envoyé et ramené 1200 espèces de semences dans l'espace et les ont plantées à large échelle. Les semences de l'espace contiennent 3 fois plus de vitamines que celles restées sur Terre.
Les tomates et les poivrons de l'espace sont plus gros et de meilleur qualité.
Voici l'article en anglais :
-----------
China makes progress in space seed breeding
China has carried nearly 1,200 species of seeds to space aboard its return satellites and Shenzhou-series spaceships, and have planted most of them in large scale.
According to Chinese Society of Astronautics (CSA), China has conducted 11 times of space seed breeding experiments,998 species on return satellites and 200-odd on Shenzhou-series spacecraft.
The seeds including grain and oil crops (47 percent), vegetables (18 percent), flowers, grass, mushrooms and insects.
The experiment results show vitamin content of vegetables grown from space seeds is 281.5 percent of that of ordinary vegetables, microelements of ferrum, zinc and carotene are also higher than normal, according to experts.
Forty percent of mutated space seeds can be used in space breeding experiments. The country has bred more than 50 new species and is breeding more than 200 new species through the experiments.
The plantation of space tomatoes and green peppers in southwest China's Sichuan Province which started in 1999 have raised the average yield by 10 to 20 percent, with the fruits bigger in size and better in quality.
To date, China has approved large-scale plantation of 43 species of space seeds. Space seeds breeding centers have been established in regions including Beijing, Shanghai and Heilongjiang Province, according to CSA.
Les tomates et les poivrons de l'espace sont plus gros et de meilleur qualité.
Voici l'article en anglais :
-----------
China makes progress in space seed breeding
China has carried nearly 1,200 species of seeds to space aboard its return satellites and Shenzhou-series spaceships, and have planted most of them in large scale.
According to Chinese Society of Astronautics (CSA), China has conducted 11 times of space seed breeding experiments,998 species on return satellites and 200-odd on Shenzhou-series spacecraft.
The seeds including grain and oil crops (47 percent), vegetables (18 percent), flowers, grass, mushrooms and insects.
The experiment results show vitamin content of vegetables grown from space seeds is 281.5 percent of that of ordinary vegetables, microelements of ferrum, zinc and carotene are also higher than normal, according to experts.
Forty percent of mutated space seeds can be used in space breeding experiments. The country has bred more than 50 new species and is breeding more than 200 new species through the experiments.
The plantation of space tomatoes and green peppers in southwest China's Sichuan Province which started in 1999 have raised the average yield by 10 to 20 percent, with the fruits bigger in size and better in quality.
To date, China has approved large-scale plantation of 43 species of space seeds. Space seeds breeding centers have been established in regions including Beijing, Shanghai and Heilongjiang Province, according to CSA.
MATIÈRES NOIRES
Des chercheurs auraient trouvé une nouvelle preuve de l’existence de la matière noire de l’univers, sous une forme inattendue: un anneau entourant un amas de galaxies.
Suite de l'article
Venant d'un autre article sur le sujet :
Le mardi 15 mai à 19H, la NASA a révélé les résultats d’une étude menée à l’aide du télescope Hubble. A nouveau, une preuve solide de l’existence de la matière noire semble avoir été fournie. Un gigantesque anneau de matière noire, entourant à grande distance deux amas de galaxies entrés en collision il y a plusieurs milliards d’années, a été détecté en utilisant comme toujours des effets de lentille gravitationnelle.
Suite de l'article
Venant d'un autre article sur le sujet :
Le mardi 15 mai à 19H, la NASA a révélé les résultats d’une étude menée à l’aide du télescope Hubble. A nouveau, une preuve solide de l’existence de la matière noire semble avoir été fournie. Un gigantesque anneau de matière noire, entourant à grande distance deux amas de galaxies entrés en collision il y a plusieurs milliards d’années, a été détecté en utilisant comme toujours des effets de lentille gravitationnelle.
mardi 15 mai 2007
SOLDAT JEDI
A la recherche du soldat Jedi
Le Pentagone, la CIA et certaines unités spéciales se sont-ils intéressés au paranormal ? Jusqu’où ont été ces institutions pour comprendre le fonctionnement de la conscience ? A première vue, l’armée américaine ou l’agence de Langley n’ont pas hésité à repousser quelques limites rationnelles ou éthiques pour mener à bien certaines recherches alors que la guerre froide rendait Américains et Soviétiques frénétiques. D’une certaine façon, la CIA et le Pentagone pensaient pouvoir faire de certains soldats d’élite, des Dark Vador capables de tuer à distance par la seule force de l’esprit, de convaincre l’ennemi de désarmer par l’usage de techniques de manipulation psychologique ou encore de se projeter mentalement dans des bases secrètes hostiles situées aux confins de la Sibérie.
La possibilité de créer un super soldat et ou un super agent était, à une certaine époque, la quête du Graal Sacré pour la CIA et l’histoire de l’agence de Langley est riche en expériences portant sur le contrôle du comportement. Les tristement célèbres 149 sous programmes qui ont fait partie de MK-Ultra et qui ont généré un grand nombre de victimes en sont un exemple. Depuis la deuxième guerre mondiale, l’OSS puis la CIA se sont livrés avec un succès mitigé à un nombre impressionnant de recherches souvent totalement dénuées d’éthique pour comprendre le fonctionnement du cerveau et essayer de découvrir si certains pouvoirs surhumains, une sorte de supra intelligence, ne se cachaient pas au tréfonds de notre boîte crânienne. La CIA ne s’est donc pas uniquement contentée de chercher à faire de l’homme un vulgaire robot à la mémoire effaçable, un manchurian candidate qui pouvait tuer un homme suite à l’induction d’un état hypnotique actionné grâce à un mot code. D’où le nom d’opération Spellbinder.
Pour des raisons dont le sens profond nous échappe encore, l’agence s’est adonnée à des expériences et des simulacres d’expériences sur le paranormal, l’ésotérisme, les pratiques rituelles, religieuses et la magie noire. Quelques informations ont transpiré de documents déclassifiés ou de témoignages d’anciens membres de l’agence ou de militaires à la retraite.
Nous allons tenter de vous raconter quelques aspects de cette histoire apparemment incongrue où le Pentagone, la CIA ainsi que des corps d’élite de l’armée américaine ont flirté avec le paranormal....
...Lire le dossier sur Karmapolis
Le Pentagone, la CIA et certaines unités spéciales se sont-ils intéressés au paranormal ? Jusqu’où ont été ces institutions pour comprendre le fonctionnement de la conscience ? A première vue, l’armée américaine ou l’agence de Langley n’ont pas hésité à repousser quelques limites rationnelles ou éthiques pour mener à bien certaines recherches alors que la guerre froide rendait Américains et Soviétiques frénétiques. D’une certaine façon, la CIA et le Pentagone pensaient pouvoir faire de certains soldats d’élite, des Dark Vador capables de tuer à distance par la seule force de l’esprit, de convaincre l’ennemi de désarmer par l’usage de techniques de manipulation psychologique ou encore de se projeter mentalement dans des bases secrètes hostiles situées aux confins de la Sibérie.
La possibilité de créer un super soldat et ou un super agent était, à une certaine époque, la quête du Graal Sacré pour la CIA et l’histoire de l’agence de Langley est riche en expériences portant sur le contrôle du comportement. Les tristement célèbres 149 sous programmes qui ont fait partie de MK-Ultra et qui ont généré un grand nombre de victimes en sont un exemple. Depuis la deuxième guerre mondiale, l’OSS puis la CIA se sont livrés avec un succès mitigé à un nombre impressionnant de recherches souvent totalement dénuées d’éthique pour comprendre le fonctionnement du cerveau et essayer de découvrir si certains pouvoirs surhumains, une sorte de supra intelligence, ne se cachaient pas au tréfonds de notre boîte crânienne. La CIA ne s’est donc pas uniquement contentée de chercher à faire de l’homme un vulgaire robot à la mémoire effaçable, un manchurian candidate qui pouvait tuer un homme suite à l’induction d’un état hypnotique actionné grâce à un mot code. D’où le nom d’opération Spellbinder.
Pour des raisons dont le sens profond nous échappe encore, l’agence s’est adonnée à des expériences et des simulacres d’expériences sur le paranormal, l’ésotérisme, les pratiques rituelles, religieuses et la magie noire. Quelques informations ont transpiré de documents déclassifiés ou de témoignages d’anciens membres de l’agence ou de militaires à la retraite.
Nous allons tenter de vous raconter quelques aspects de cette histoire apparemment incongrue où le Pentagone, la CIA ainsi que des corps d’élite de l’armée américaine ont flirté avec le paranormal....
...Lire le dossier sur Karmapolis
CRÈMES SOLAIRES = DANGER !?
La fausse sécurité des crèmes solaires
Par Jean Etienne, Futura-Sciences
Selon un groupe d'experts américains en dermatologie, l'utilisation de crème solaire ne réduit absolument pas le risque de développer un jour un mélanome malin (cancer de la peau). L'effet contraire serait même à craindre…
Le lien entre exposition prolongée au soleil et accélération du vieillissement cutané est aujourd'hui bien établi et expliqué scientifiquement. Le mélanome malin, la plus grave des tumeurs cutanées, potentiellement mortelle, en est aussi une conséquence redoutable. Et pourtant, de nombreuses personnes continuent de se faire griller au soleil, rassurées par la protection que devrait leur apporter la crème solaire dont ils se sont généreusement tartinés.
Pourtant, les études, si elles démontrent que les composants de ces produits protègent efficacement la peau des coups de soleil, du vieillissement prématuré ou des lésions de l'ADN, tout en freinant l'apparition des grains de beauté chez les enfants, montrent aussi qu'elles ne réduisent pas le risque d'apparition de mélanomes...
...lire la suite
Par Jean Etienne, Futura-Sciences
Selon un groupe d'experts américains en dermatologie, l'utilisation de crème solaire ne réduit absolument pas le risque de développer un jour un mélanome malin (cancer de la peau). L'effet contraire serait même à craindre…
Le lien entre exposition prolongée au soleil et accélération du vieillissement cutané est aujourd'hui bien établi et expliqué scientifiquement. Le mélanome malin, la plus grave des tumeurs cutanées, potentiellement mortelle, en est aussi une conséquence redoutable. Et pourtant, de nombreuses personnes continuent de se faire griller au soleil, rassurées par la protection que devrait leur apporter la crème solaire dont ils se sont généreusement tartinés.
Pourtant, les études, si elles démontrent que les composants de ces produits protègent efficacement la peau des coups de soleil, du vieillissement prématuré ou des lésions de l'ADN, tout en freinant l'apparition des grains de beauté chez les enfants, montrent aussi qu'elles ne réduisent pas le risque d'apparition de mélanomes...
...lire la suite
BACTÉRIES ÉNERGÉTIQUES
Des bactéries énergétiques et nettoyeuses
Une équipe de scientifiques australiens a élaboré un système qui permet de recycler l’eau avec des bactéries tout en produisant de l’énergie.
L’équipe du professeur Jürg Keller de l’Université de Queensland (Australie) travaille depuis plusieurs années à la construction d’une « pile à combustible microbienne ». De façon générale, une pile à combustible fonctionne grâce à une réaction chimique d’oxydo-réduction qui génère un courant électrique. Dans le dispositif expérimental imaginé par Keller et ses collègues, les bactéries sont capables de transférer des électrons à l’une des électrodes (anode) de la pile après avoir dégradé les déchets organiques des eaux usées -sucres, amidon, alcool. Ces électrons proviennent de la respiration bactérienne anaérobie (sans oxygène) qui fournit habituellement son énergie à l’organisme. Dans un second compartiment de la pile, l’oxygène réagit au contact d’une autre électrode (cathode) avec les électrons précédemment transférés pour donner de l’eau. La réaction générale crée un courant électrique.
Ce procédé a intéressé une brasserie de bière de la ville de Brisbane, capitale du Queensland, pour traiter une partie des eaux usées qu’elle rejette. Le prototype de la pile qui sera installé courant septembre produira une puissance électrique de 2 kW par jour selon Keller, suffisamment pour alimenter une maison individuelle. Cela peut paraître minime, mais il s’agit avant tout d’un processus de recyclage de l’eau, qui aura l’avantage supplémentaire de produire de l’électricité. Après traitement, l'eau pourra être filtrée et réutilisée par l'usine (mais pas pour le brassage!). A ses débuts, la pile utilisera 2500 litres sur les 2,5 millions rejetés quotidiennement par la brasserie.
Le projet bénéficie du soutien de l’état australien qui a accordé un financement de 85 000 euros pour l’installation de cette pile dans la brasserie. La production d'eau propre est primordial en Australie, le pays subit actuellement une des sécheresses les plus sévères depuis un siècle. La pile fera l’objet d’une présentation au congrès international sur les bio-énergies du futur qui se tiendra fin septembre à Brisbane.
Jeremy Zuber
Sciences et Avenir.com
Une équipe de scientifiques australiens a élaboré un système qui permet de recycler l’eau avec des bactéries tout en produisant de l’énergie.
L’équipe du professeur Jürg Keller de l’Université de Queensland (Australie) travaille depuis plusieurs années à la construction d’une « pile à combustible microbienne ». De façon générale, une pile à combustible fonctionne grâce à une réaction chimique d’oxydo-réduction qui génère un courant électrique. Dans le dispositif expérimental imaginé par Keller et ses collègues, les bactéries sont capables de transférer des électrons à l’une des électrodes (anode) de la pile après avoir dégradé les déchets organiques des eaux usées -sucres, amidon, alcool. Ces électrons proviennent de la respiration bactérienne anaérobie (sans oxygène) qui fournit habituellement son énergie à l’organisme. Dans un second compartiment de la pile, l’oxygène réagit au contact d’une autre électrode (cathode) avec les électrons précédemment transférés pour donner de l’eau. La réaction générale crée un courant électrique.
Ce procédé a intéressé une brasserie de bière de la ville de Brisbane, capitale du Queensland, pour traiter une partie des eaux usées qu’elle rejette. Le prototype de la pile qui sera installé courant septembre produira une puissance électrique de 2 kW par jour selon Keller, suffisamment pour alimenter une maison individuelle. Cela peut paraître minime, mais il s’agit avant tout d’un processus de recyclage de l’eau, qui aura l’avantage supplémentaire de produire de l’électricité. Après traitement, l'eau pourra être filtrée et réutilisée par l'usine (mais pas pour le brassage!). A ses débuts, la pile utilisera 2500 litres sur les 2,5 millions rejetés quotidiennement par la brasserie.
Le projet bénéficie du soutien de l’état australien qui a accordé un financement de 85 000 euros pour l’installation de cette pile dans la brasserie. La production d'eau propre est primordial en Australie, le pays subit actuellement une des sécheresses les plus sévères depuis un siècle. La pile fera l’objet d’une présentation au congrès international sur les bio-énergies du futur qui se tiendra fin septembre à Brisbane.
Jeremy Zuber
Sciences et Avenir.com
OVNI - LASER À PLASMA
Des recherches militaires ont abouti sur un laser à plasma avec lequel il peuvent créer une boule de plasma dans le ciel, semblable à un ovni, qu'il peuvent faire aller dans une direction ou une autre. De plus, ce plasma lumineux crée une sorte de son ou de sifflement. Ainsi, au lieu d'avoir créé une arme destructrice, ils ont créé une arme psychologique qu'ils appellent afffectueusement "La Voix de Dieu". De quoi méduser ou mystifier toute une population !
Source
Source
jeudi 10 mai 2007
mercredi 9 mai 2007
ÉMETTEURS ANTIJEUNES
Des émetteurs antijeunes retirés du Palais Eynard
GENèVE - Des émetteurs d'ultrasons incommodant les moins de 25 ans, installés au Palais Eynard à Genève, ont été immédiatement retirés une fois leur existence révélée. Ce dispositif visait à éloigner des jeunes qui causaient des dépradations au bâtiment.
L'existence de ce surprenant dispositif a été rendue publique par le quotidien "20 minutes". Ces émetteurs, appelés "Mosquito", diffusent des ultrasons uniquement audibles par les jeunes de moins de 25 ans. Il perçoivent un sifflement suraigu très désagréable. Le "Mosquito" a été inventé par l'Anglais Howard Stapleton.
GENèVE - Des émetteurs d'ultrasons incommodant les moins de 25 ans, installés au Palais Eynard à Genève, ont été immédiatement retirés une fois leur existence révélée. Ce dispositif visait à éloigner des jeunes qui causaient des dépradations au bâtiment.
L'existence de ce surprenant dispositif a été rendue publique par le quotidien "20 minutes". Ces émetteurs, appelés "Mosquito", diffusent des ultrasons uniquement audibles par les jeunes de moins de 25 ans. Il perçoivent un sifflement suraigu très désagréable. Le "Mosquito" a été inventé par l'Anglais Howard Stapleton.
mardi 8 mai 2007
LA PANSPERMIE DIRIGÉE
La théorie de la panspermie dirigée
Les scientifiques adeptes de la théorie de la panspermie pensent que la vie à une origine extraterrestre, contrairement aux disciples de Darwin, qui estiment que la vie est apparue sur Terre. Avec la panspermie, la vie aurait été ‘semée’ sur notre planète par des spores qui auraient traversé l’espace accrochés à des astéroïdes. Mais certains chercheurs vont plus loin ; c’est le cas de Crick, lauréat du prix Nobel, qui pense que la vie a été crée par une intelligence supérieure, ce qui appuie la thèse de Will Hurt sur l’arrivée de ‘dieux’ sur Terre à l’origine du démarrage de notre civilisation. Pour Crick, la vie se serait développée sur une autre planète, évoluant à un niveau technique supérieur à celui que nous connaissons aujourd’hui. Cette civilisation extraterrestre aurait alors envoyé des spores à travers l’univers, une théorie connue sous le nom de ‘panspermie dirigée’…
mondeinconnu.com
Les scientifiques adeptes de la théorie de la panspermie pensent que la vie à une origine extraterrestre, contrairement aux disciples de Darwin, qui estiment que la vie est apparue sur Terre. Avec la panspermie, la vie aurait été ‘semée’ sur notre planète par des spores qui auraient traversé l’espace accrochés à des astéroïdes. Mais certains chercheurs vont plus loin ; c’est le cas de Crick, lauréat du prix Nobel, qui pense que la vie a été crée par une intelligence supérieure, ce qui appuie la thèse de Will Hurt sur l’arrivée de ‘dieux’ sur Terre à l’origine du démarrage de notre civilisation. Pour Crick, la vie se serait développée sur une autre planète, évoluant à un niveau technique supérieur à celui que nous connaissons aujourd’hui. Cette civilisation extraterrestre aurait alors envoyé des spores à travers l’univers, une théorie connue sous le nom de ‘panspermie dirigée’…
mondeinconnu.com
PLANÈTE AU COEUR TENDRE
Contrairement à ce que l’on pourrait attendre, le noyau de la planète Mercure est en partie liquide, affirment aujourd’hui des chercheurs dans la revue Science. Cela pourrait expliquer la présence d’un champ magnétique faible autour de cette planète. (... suite de l'article)
Et si le centre de Mercure était gazeux plutôt que liquide !?
CHAMPIGNON DE 6 MÈTRES
Depuis près de 150 ans, de curieux fossiles ressemblant à des troncs d’arbres divisent les spécialistes. Des chercheurs américains affirment aujourd’hui qu’il s’agissait bien d’un champignon. Un champignon géant.
Un Prototaxites fossile dans le désert d’Arabie Saoudite. (Review of Paleobotany and Palynology, Vol. 116, p. 146, Smithsonian Institution, Copyright 2001, with permission from Elsevier)
Les Prototaxites seraient au règne des mycètes –ou champignons- ce que les diplodocus ou baluchithèreq sont au monde animal : des géants disparus, témoins de l’existence passée d’organismes disproportionnés par rapport aux espèces actuelles. Imaginez plutôt : il y a quelque 400 millions d’années, alors que la vie sur la terre ferme était limitée à quelques invertébrés du genre mille-pattes, poussaient des champignons hauts de 6 mètres. C’est la thèse d’une équipe de chercheurs américains qui affirme que cet étrange organisme fossilisé appelé Prototaxites serait bien un champignon. (...)
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
Un Prototaxites fossile dans le désert d’Arabie Saoudite. (Review of Paleobotany and Palynology, Vol. 116, p. 146, Smithsonian Institution, Copyright 2001, with permission from Elsevier)
Les Prototaxites seraient au règne des mycètes –ou champignons- ce que les diplodocus ou baluchithèreq sont au monde animal : des géants disparus, témoins de l’existence passée d’organismes disproportionnés par rapport aux espèces actuelles. Imaginez plutôt : il y a quelque 400 millions d’années, alors que la vie sur la terre ferme était limitée à quelques invertébrés du genre mille-pattes, poussaient des champignons hauts de 6 mètres. C’est la thèse d’une équipe de chercheurs américains qui affirme que cet étrange organisme fossilisé appelé Prototaxites serait bien un champignon. (...)
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
LA MUSIQUE DES PROTÉINES
Du gène à la partition, il n’y a que quelques pas, franchis par deux chercheurs américains, mélomanes et biologistes, qui ont mis des séquences génétiques en musique.
Les titres des partitions sont atypiques : Horse hemoglobin alpha, Huntingtin, ou encore Cytochrome c subunit V… La musique, elle, est plus proche de ce qu’on a l’habitude d’entendre. Des séquences musicales un peu répétitives qui donne une idée de la structure des protéines à partir desquelles elles sont construites. Rie Takahashi, microbiologiste à l’Université de Californie (UCLA), a conjugué sa pratique musicale et ses connaissances scientifiques pour mettre en musique l’écriture des protéines.
Les notes inscrites sur la portée traduisent la position des acides aminés composant les protéines. Cependant, de précédentes tentatives de mise en musique avaient donné des résultats difficiles à écouter pour une oreille non initiée à la création contemporaine. Transformer les 20 acides aminés en 20 notes créent en effet des écarts de tons audacieux. Pour y remédier, Rie Takahashi et son collègue Jeffrey Miller n’utilisent que 13 notes, réparties sur deux octaves, et expriment les acides aminés sous forme d’accord de trois notes.
Pour donner du rythme à la mélodie, les deux artistes-chercheurs ont assigné une durée aux accords en fonction de la fréquence du codon des acides aminés. Le codon est un triplet de trois nucléotides qui détermine la façon dont les acides aminés sont ajoutés pour former une protéine. La méthode est détaillée dans un article publié par la revue Genome Biology.
Takahashi et Miller ont mis en ligne, sur le site de leur projet Gene2music, quelques exemples de protéines mises en musique (écouter). Ils proposent même, à partir des algorithmes mis au point par leur collègue Frank Pettit, de transcrire n’importe quelle séquence génétique en musique.
Takahashi espère que cette musique des gènes aidera le grand public à mieux comprendre le langage de la génétique. Elle-même prépare un concert de piano basé sur cette musique des protéines.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
Les titres des partitions sont atypiques : Horse hemoglobin alpha, Huntingtin, ou encore Cytochrome c subunit V… La musique, elle, est plus proche de ce qu’on a l’habitude d’entendre. Des séquences musicales un peu répétitives qui donne une idée de la structure des protéines à partir desquelles elles sont construites. Rie Takahashi, microbiologiste à l’Université de Californie (UCLA), a conjugué sa pratique musicale et ses connaissances scientifiques pour mettre en musique l’écriture des protéines.
Les notes inscrites sur la portée traduisent la position des acides aminés composant les protéines. Cependant, de précédentes tentatives de mise en musique avaient donné des résultats difficiles à écouter pour une oreille non initiée à la création contemporaine. Transformer les 20 acides aminés en 20 notes créent en effet des écarts de tons audacieux. Pour y remédier, Rie Takahashi et son collègue Jeffrey Miller n’utilisent que 13 notes, réparties sur deux octaves, et expriment les acides aminés sous forme d’accord de trois notes.
Pour donner du rythme à la mélodie, les deux artistes-chercheurs ont assigné une durée aux accords en fonction de la fréquence du codon des acides aminés. Le codon est un triplet de trois nucléotides qui détermine la façon dont les acides aminés sont ajoutés pour former une protéine. La méthode est détaillée dans un article publié par la revue Genome Biology.
Takahashi et Miller ont mis en ligne, sur le site de leur projet Gene2music, quelques exemples de protéines mises en musique (écouter). Ils proposent même, à partir des algorithmes mis au point par leur collègue Frank Pettit, de transcrire n’importe quelle séquence génétique en musique.
Takahashi espère que cette musique des gènes aidera le grand public à mieux comprendre le langage de la génétique. Elle-même prépare un concert de piano basé sur cette musique des protéines.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
S'abonner à :
Messages (Atom)