vendredi 14 décembre 2007

LES CELLULES SOUCHES

La procréation bouleversée ?

Un chercheur japonais met en garde contre la possibilité de concevoir un enfant avec un spermatozoïde et un ovule tirés d’une même personne. Réel problème ou science-fiction ?

La découverte du Japonais Shinya Yamanaka, qui a permis d’obtenir des cellules souches pluripotentes sans toucher aux embryons, ne marque pas pour autant la fin du débat éthique.

Dans le quotidien britannique Daily Telegraph, Yamanaka souligne « qu’en théorie, nos travaux permettent de générer des ovules et spermatozoïdes », ce qui serait une grande avancée pour combattre la stérilité. Mais ils permettent également de créer des spermatozoïdes à partir des cellules d’une femme, et des ovules à partir de celles d’un homme. Conséquence : des chercheurs mal intentionnés pourraient selon lui créer un enfant doté d’un seul parent. Une possibilité qui reste n’est pas sans poser de questions éthiques et sociétales, même si sa concrétisation est très largement hypothétique.
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@Le Figaro

L'UNIVERS DE GOOGLE

Un nouveau reportage d'une heure sur le géant Google :

KADHAFI À PARIS

La France est le premier pays occidental qui fait à Mouammar Kadhafi l'honneur d'une réception depuis l'époque où le dirigeant libyen s'était mis au ban des nations par son soutien au terrorisme. En acceptant de négocier avec lui, en 2003, l'arrêt de ses tentatives pour se doter d'une arme atomique, le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont donné le signal d'un changement d'attitude vis-à-vis d'un chef d'Etat dont le régime bafoue les libertés fondamentales et a été impliqué dans des attentats meurtriers contre la compagnie aérienne américaine PanAm et la française UTA. (...)

mercredi 12 décembre 2007

L'AVENIR DE LA SEXUALITÉ

D'éminents experts de la prospective se sont penchés sur l'évolution prévisible de nos mœurs sexuelles. Interfaces haptiques et univers virtuels s'apprêtent, disent-ils, à modifier nos comportements les plus intimes.

Le Club d’Amsterdam, le think tank hollandais consacré à la prospective, dans le cadre de son cycle de conférence mensuel, s’intéresse à l’avenir de la sexualité. Parmi les questions qui ont été abordées : l’évolution des valeurs morales, des relations sociales, et de la sexualité en tant que telle. Il est bien connu que la sexualité et les nouvelles technologies ont toujours fait bon ménage : l’industrie du porno a été l’une des premières à prendre pied sur Internet où elle est toujours l’une des plus développée.

Et d’énumérer en guise de données à retenir : l’explosion du marché des objets sexuels, la fin du tabou de la sexualité des personnes âgées dans un monde vieillissant, les nouvelles formes de la pornographie en ligne incarnée aujourd’hui par Second Life qui permet de vivre une grande diversité de fantasmes virtuels pour les partager avec de vraies personnes, ou le développement de la “sexualité médiatée”, c’est-à-dire la sexualité augmentée par un média.

Pour le prospectiviste Michael Anissimov, les interfaces haptiques sont appelées à considérablement transformer la sexualité, notamment quand elles couvriront le corps entier… Une sexualité appelée à être demain non seulement haptique, c’est-à-dire stimulée par le toucher distant, mais peut-être et surtout différente de celle que nous connaissons : le contrôle direct du cerveau signifie que “la masturbation demain sera plus directe que les méthodes manuelles d’aujourd’hui”.
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@futura-sciences

L'HOMME ÉVOLUE DE PLUS EN PLUS VITE

En analysant les variations du génome humain au cours des 50.000 dernières années, des chercheurs ont constaté que la sélection naturelle a accéléré l’évolution génétique de l’espèce humaine. L’étude, dirigée par le biochimiste Robert Moyzis, de l’Université d’Irvine (Etats-Unis) et l’anthropologue John Hawks de l’Université du Wisconsin, a été publiée mardi dans la revue scientifique PNAS.

1.800 gènes sélectionnés

A l’aide de la base génétique HapMap - qui recense les variations du génome humain- Moyzis a identifié 1.800 gènes qui, selon lui et son équipe, ont été particulièrement soumis à la sélection naturelle en raison de leur importance adaptative. Comme par exemple le gène qui permet de digérer le lait de vache. En retraçant l’histoire des mutations subies par ces gènes, les chercheurs se sont aperçus que leur évolution s’était considérablement accélérée il y a 40.000 ans.


Plus de population, plus de variation

D’après les chercheurs, cette accélération s’explique tout d’abord par l’accroissement de population qu’a connu l’espèce Homo Sapiens après sa sortie du berceau africain, il y a plus de 50.000 ans: la multiplication des individus a permis une multiplication des mutations. Ensuite, en se disséminant en Asie et en Europe, nos ancêtres ont du s’adapter à de nouveaux écosystèmes: cette pression sélective accrue a accéléré leur évolution.

Sélection culturelle

Les scientifiques relèvent également que, contrairement à ce qu’on pensait jusque là, l’apparition des cultures et des traditions humaines n’a pas gelé mais accéléré l’évolution génétique. En fait, la culture et la civilisation ne soustraient que partiellement l’espèce à la sélection naturelle, et elles ne la préservent pas de la sélection sexuelle.

En attendant l’homme nouveau

On peut alors se demander si cette évolution accélérée ne va pas conduire à l’apparition d’une ou plusieurs nouvelles espèces humaines. « Je ne crois pas qu’une nouvelle espèce humaine puisse voir le jour, tout simplement parce plus aucune population humaine ne peut s’isoler [ce qui est une condition nécessaire à l’apparition d’une nouvelle espèce]» nous a confié John Hawks «mais je pense qu’à l’avenir, les changements biologiques les plus importants que connaîtra l’homme proviendront du génie génétique et non de la sélection naturelle- les parents choisiront comment ils veulent modifier leur descendance. Ce qui risque de rendre notre évolution encore plus imprévisible».
@20minutes.fr

lundi 10 décembre 2007

THE STORY OF STUFF

Voyez l'impact de l'industrialisation sur notre planète et dans notre vie de tous les jours. Destruction de la nature, introduction de produits synthétiques toxiques, pollution, intoxication des bébés, exploitation des travailleurs, psychologie de consommation inoculée dans nos esprits... c'est en anglais


http://www.storyofstuff.com/

TOITURES VÉGÉTALISÉES

Les collectivités locales et publiques s’intéressent à ces toits qui permettent de pallier l’artificialisation du milieu urbain.

Les toitures végétalisées sont encore une curiosité dans les villes françaises. En 2002, 65 000 m2 de «toits verts» ont été installés dans notre pays. Les professionnels re­groupés au sein de l’Adivet (Association des toitures végétales) ta­blent en 2010 sur 1 million de mètres carrés.

C’est encore très loin de l’Allemagne, où près de 14 millions de mètres carrés sont aménagés chaque année. Toutefois, au vu des nombreux architectes et représentants des collectivités présents au colloque organisé à Paris par le ­Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) et l’Adivet, il est clair que cette nouvelle technique va se développer.

De nombreuses études ont été menées en Allemagne et dans les pays scandinaves – pionniers dans ce domaine – afin de tester et d’améliorer les bienfaits des toitures végétalisées. En règle générale, les scientifiques estiment qu’elles limitent les conséquences de l’artificialisation de l’environnement urbain, caractérisé par le macadam et le béton. Les événements climatiques extrêmes risquant de se multiplier au cours des prochaines années, ils n’hésitent pas à voir dans ces toitures un vrai outil d’aménagement urbain. La superficie des toits correspond en moyenne à plus de 30 % de la superficie totale des villes, en Occident.

Les toitures végétalisées permettent d’écrêter les ruissellements d’eau des toits lors de fortes pluies. C’est le premier effet cité. En effet, le substrat et la végétation retiennent l’eau pendant quelques heures au lieu qu’elle se déverse aussitôt dans les égouts, comme c’est le cas, par exemple, avec l’ardoise des toits ou le goudron des rues. Le toit retient même une partie de l’eau, et l’évapotranspiration par les plantes permet de limiter les volumes rejetés, selon l’épaisseur des substrats et la végétation. L’eau qui s’écoule du toit est filtrée et de bonne qualité, ce qui limite les coûts de traitement dans les stations.
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@Le Figaro