Réédition d'une bande dessinée créée par Yves Saint-Laurent en 1957, oeuvre méconnue, élégante et amusante.
Yves Saint-Laurent a travaillé pendant dix ans sur la rédaction de "Contes pour enfants sadiques ou avancés", il oeuvrait alors chez Dior et peaufinait son écriture après journée, sous le regard attendri d'un collaborateur qui passait son temps à se déguiser et à faire le pitre. C'est ce qui a donné l'envie à YSL de créer le personnage de la Vilaine Lulu, une gamine impertinente, perverse et, il faut le dire, absolument infecte ! Elle mange beaucoup, elle siffle au scotch, elle fume, elle malmène les autres selon ses humeurs (souvent mauvaises), elle aime exhiber ses fesses et vit avec un gros rat blanc qui ne parle qu'anglais et dort enroulé à ses pieds. Lulu, de surcroît, s'habille mal : une minijupe rouge, des socquettes noires et un gondolier, sans parler de la culotte Petit Bateau que tout le monde peut admirer.
Personnage politically not correct, en phase avec la légèreté des années 60 qui a bien inspiré Yves Saint-Laurent, dont le coup de crayon est plutôt efficace dans le portrait caricatural qu'il dresse d'une femme et aussi d'une génération. Les situations mettant en scène Lulu font partie de la vie quotidienne, avec leur dose d'exceptionnel, des allusions à des vedettes de l'époque, des jeux de mots faisant référence à des marques (Dorothée Bis devient Gertrude Bis et Ted lapidus Tedy Lapidouze).
Un album rempli de fraîcheur et de pétillant, dont je n'avais que très peu entendu parler avant la réédition (identique à l'original) chez Sand et Tchou.
jeudi 13 août 2009
LA VILAINE LULU
Voici un étrange livre pour enfant. C'est tellement dépravé qu'on se demande si Lulu ne fait pas référence à "Lu"cifer x 2. La vidéo ci-dessous fait un bon topo de la situation. Vous serez surpris. Après la vidéo, j'ai copié la description que l'on fait du livre chez zazieweb.
mercredi 12 août 2009
VACCIN : RESPONSABLE D'UNE SCLÉROSE EN PLAQUES
C'est une victoire pour tous ceux qui cherchent à faire établir en justice le lien entre la vaccination contre l'hépatite B et la sclérose en plaques. Après plus de dix ans de procédure, le laboratoire pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK) vient d'être reconnu «entièrement responsable» pour la sclérose en plaques diagnostiquée chez une adolescente en 1998, quelques mois après sa dernière injection du vaccin Engerix B contre l'hépatite B.
La décision du Tribunal de Grande Instance de Nanterre, en date du 12 juin et révélée aujourd'hui par Libération, condamne GSK a verser 396.000 euros de dommages-intérêts à la jeune femme, aujourd'hui âgée de 27 ans.
Cette décision est une première depuis un arrêt de la Cour de Cassation de 2003 indiquant que le lien entre la vaccination et la sclérose en plaques ne pouvait être établi.
L'histoire débute en 1994, quand Camille (1), alors âgée de 12 ans, reçoit une première injection d'un vaccin contre l'hépatite B. Nous sommes alors en pleine campagne nationale: les pouvoirs publics incitent la population à se vacciner contre une maladie susceptible de déclencher des hépatites aigües et des cancers du foie. Entre 1994 et 1998, 20 millions de Français sont vaccinés, le tiers de la population.
En février 1997, Camille subit son rappel du vaccin. Dès avril, elle est hospitalisée pour des troubles de l'équilibre et de la vision, constatées lors d'une compétition de gymnastique rythmique. En janvier 1998, le diagnostic formel tombe: c'est la sclérose en plaques. L'adolescente est alors âgée de 15 ans. Sa mère dépose plainte contre GSK en février 1999.
Des centaines de plaintes similaires ont été déposées devant les tribunaux civils, mais aussi au pénal: la juge Marie-Odile Bertella-Geoffroy, qui dirige le pôle de santé publique à Paris, a mis en examen GSK et le français Sanofi Pasteur MSD l'an dernier pour «tromperie aggravée». L'affaire est toujours en cours d'instruction.
Comme bien souvent dans les affaires de santé publique, il est très difficile d'établir la preuve avec certitude. Les études scientifiques tentant de prouver le lien entre la vaccination contre l'hépatite B et la sclérose en plaques peinent à prendre en compte des accidents qui, en tout état de cause, demeurent rares. En septembre 2008, une étude menée par une équipe de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris concluait ainsi à un risque non-nul, mais faible sur les enfants.
Pour le Tribunal de Nanterre, nul besoin d'attendre une preuve définitive, qui ne viendra sans doute jamais. La responsabilité du laboratoire est engagée s'il existe des «présomptions précises, graves et concordantes», ce qui est le cas pour Camille. Contacté par Libération, GSK refusait jeudi en fin d'après-midi de commenter cette décision ou dire s'il comptait faire ou non appel.
► liberation
La décision du Tribunal de Grande Instance de Nanterre, en date du 12 juin et révélée aujourd'hui par Libération, condamne GSK a verser 396.000 euros de dommages-intérêts à la jeune femme, aujourd'hui âgée de 27 ans.
Cette décision est une première depuis un arrêt de la Cour de Cassation de 2003 indiquant que le lien entre la vaccination et la sclérose en plaques ne pouvait être établi.
L'histoire débute en 1994, quand Camille (1), alors âgée de 12 ans, reçoit une première injection d'un vaccin contre l'hépatite B. Nous sommes alors en pleine campagne nationale: les pouvoirs publics incitent la population à se vacciner contre une maladie susceptible de déclencher des hépatites aigües et des cancers du foie. Entre 1994 et 1998, 20 millions de Français sont vaccinés, le tiers de la population.
En février 1997, Camille subit son rappel du vaccin. Dès avril, elle est hospitalisée pour des troubles de l'équilibre et de la vision, constatées lors d'une compétition de gymnastique rythmique. En janvier 1998, le diagnostic formel tombe: c'est la sclérose en plaques. L'adolescente est alors âgée de 15 ans. Sa mère dépose plainte contre GSK en février 1999.
Des centaines de plaintes similaires ont été déposées devant les tribunaux civils, mais aussi au pénal: la juge Marie-Odile Bertella-Geoffroy, qui dirige le pôle de santé publique à Paris, a mis en examen GSK et le français Sanofi Pasteur MSD l'an dernier pour «tromperie aggravée». L'affaire est toujours en cours d'instruction.
Comme bien souvent dans les affaires de santé publique, il est très difficile d'établir la preuve avec certitude. Les études scientifiques tentant de prouver le lien entre la vaccination contre l'hépatite B et la sclérose en plaques peinent à prendre en compte des accidents qui, en tout état de cause, demeurent rares. En septembre 2008, une étude menée par une équipe de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris concluait ainsi à un risque non-nul, mais faible sur les enfants.
Pour le Tribunal de Nanterre, nul besoin d'attendre une preuve définitive, qui ne viendra sans doute jamais. La responsabilité du laboratoire est engagée s'il existe des «présomptions précises, graves et concordantes», ce qui est le cas pour Camille. Contacté par Libération, GSK refusait jeudi en fin d'après-midi de commenter cette décision ou dire s'il comptait faire ou non appel.
► liberation
mardi 11 août 2009
S'OUVRIR LES YEUX
Il pleut sans cesse au Québec cet été. Ghis se sert de cet état de fait pour ouvrir les consciences :
PARLER AUX ANIMAUX
Samantha Khury parle aux animaux. Le documentaire commence à la première minute. J'ai déjà fait cet expérience avec les chats des deux collègues de bureau. Je n'avais jamais vu leurs chats. J'ai pu, à distance, communiquer avec leurs chats et donner des détails très précis sur leurs habitudes et la façon dont la choses sont disposées dans leur maison. Je n'avais qu'une photo et leur nom. Ne me croyez pas, tentez l'expérience, vous verrez. Samantha donne des indices précieux sur comment faire dans cette vidéo :
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