Voici une capsule tirée des archives d'Ésotérisme Expérimental dont Eso News a obtenu l'autorisation de diffusion. Cette vidéo a été enregistré en 1991. Vous serez surpris de voir à quel point c'est d'actualité. François Payotte, un des meilleurs interprètes des textes de Nostradamus, y dévoile bien des choses. Laurent Bégin vient aussi nous parler de la Valse des Tyrans.
► De plus, je vous invite à aller découvrir la grande quantité de textes, d'audios et de vidéos sur le site Ésotérisme Expérimental. C'est unique sur le web.
jeudi 18 juin 2009
LA NATURE RÉPLIQUE À MONSANTO
Aux États-Unis, cinq mille hectares de culture de soja transgénique ont du être abandonnés par les agriculteurs et cinquante mille autres sont gravement menacés. Cette panique est due à une «mauvaise» herbe qui a décidé de s’opposer au géant Monsanto, connu pour être le plus grand prédateur de la Terre. Insolente, cette plante mutante prolifère et défie le Roundup, l’herbicide total à base de glyphosphate, auquel nulle «mauvaise herbe ne résiste».
Quand la nature reprend le dessus.
C’est en 2004, qu’un agriculteur de Macon, en Géorgie, ville située à environ 130 kilomètres d’Atlanta, remarqua que certaines pousses d’amarantes résistaient au Roundup dont il arrosait ses cultures de soja.
Les champs victimes de cette envahissante mauvaise herbe ont été ensemencés avec des graines Roundup Ready, qui comportent une semence ayant reçu un gène de résistance au Roundup auquel nulle «mauvaise herbe ne résiste».
Depuis cette époque, la situation s’est aggravée et le phénomène s’est étendu à d’autres états, Caroline du Sud, et du Nord, Arkansas, Tennessee et Missouri. Selon un groupe de scientifiques du Centre for Ecology and Hydrology, organisation britannique située à Winfrith, dans le Dorset, il y aurait eu un transfert de gènes entre la plante OGM et certaines herbes indésirables, comme l’amarante. Ce constat contredit les affirmations péremptoires et optimistes des défenseurs des OGM qui prétendaient et persistent à affirmer qu’une hybridation entre une plante génétiquement modifiée et une plante non-modifiée est tout simplement «impossible».
Pour le généticien britannique Brian Johnson, spécialisé dans les problèmes liés à l’agriculture : «Il suffit d’un seul croisement réussi sur plusieurs millions de possibilités. Dès qu’elle est créée, la nouvelle plante possède un avantage sélectif énorme, et elle se multiplie rapidement. L’herbicide puissant utilisé ici, à base de glyphosphate et d’ammonium, a exercé sur les plantes une pression énorme qui a encore accru la vitesse d’adaptation.» Ainsi, un gène de résistance aux herbicides a, semble-t-il, donné naissance à une plante hybride issue d’un saut entre la graine qu’il est censé protéger et l’amarante, devenue impossible à éliminer.
La seule solution est d’arracher les mauvaises herbes à la main, comme on le faisait autrefois, mais ce n’est pas toujours possible étant donné l’étendue des cultures. En outre, ces herbes, profondément enracinées sont très difficiles à arracher et 5 000 hectares ont été tout simplement abandonnés.
Nombre de cultivateurs envisagent de renoncer aux OGM et de revenir à une agriculture traditionnelle, d’autant que les plants OGM coûtent de plus en plus cher et la rentabilité est primordiale pour ce genre d’agriculture. Ainsi Alan Rowland, producteur et marchand de semences de soja à Dudley, dans le Missouri, affirme que plus personne ne lui demande de graines Monsanto de type Roundup Ready alors que ces derniers temps, ce secteur représentait 80 % de son commerce. Aujourd’hui, les graines OGM ont disparu de son catalogue et la demande de graines traditionnelles augmente sans cesse.
Déjà, le 25 juillet 2005, The Guardian publiait un article de Paul Brown qui révélait que des gènes modifiés de céréales avaient transité vers des plantes sauvages, créant ainsi une «supergraine» résistante aux herbicides, croisement «inconcevable» par les scientifiques du ministère de l’environnement. Depuis 2008, les médias agricoles américains rapportent de plus en plus de cas de résistance et le gouvernement des États-Unis a pratiqué d’importantes coupes budgétaires qui ont contraint le Ministère de l’Agriculture à réduire, puis arrêter certaines de ses activités.
Plante diabolique ou plante sacrée
Il est amusant de constater que cette plante, «diabolique» aux yeux de l’agriculture génétique, est une plante sacrée pour les Incas. Elle fait partie des aliments les plus anciens du monde. Chaque plante produit en moyenne 12 000 graines par an, et les feuilles, plus riches en protéines que le soja, contiennent des vitamines A et C et des sels minéraux.
Ainsi ce boomerang, renvoyé par la nature sur Monsanto, non seulement neutralise ce prédateur, mais installe dans des lieux une plante qui pourra nourrir l’humanité en cas de famine. Elle supporte la plupart des climats, aussi bien les régions sèches que les zones de mousson et les hautes terres tropicales et n’a de problèmes ni avec les insectes ni avec les maladies, donc n’aura jamais besoin de produits chimiques.
Ainsi, «la marante» affronte le très puissant Monsanto, comme David s’opposa à Goliath. Et tout le monde sait comment se termina le combat, pourtant bien inégal ! Si ces phénomènes se reproduisent en quantité suffisante, ce qui semble programmé, Monsanto n’aura bientôt plus qu’à mettre la clé sous la porte. À part ses salariés, qui plaindra vraiment cette entreprise funèbre ?
► Nouvel article de Sylvie SIMON à paraître dans la revue "VOTRE SANTE"
Quand la nature reprend le dessus.
C’est en 2004, qu’un agriculteur de Macon, en Géorgie, ville située à environ 130 kilomètres d’Atlanta, remarqua que certaines pousses d’amarantes résistaient au Roundup dont il arrosait ses cultures de soja.
Les champs victimes de cette envahissante mauvaise herbe ont été ensemencés avec des graines Roundup Ready, qui comportent une semence ayant reçu un gène de résistance au Roundup auquel nulle «mauvaise herbe ne résiste».
Depuis cette époque, la situation s’est aggravée et le phénomène s’est étendu à d’autres états, Caroline du Sud, et du Nord, Arkansas, Tennessee et Missouri. Selon un groupe de scientifiques du Centre for Ecology and Hydrology, organisation britannique située à Winfrith, dans le Dorset, il y aurait eu un transfert de gènes entre la plante OGM et certaines herbes indésirables, comme l’amarante. Ce constat contredit les affirmations péremptoires et optimistes des défenseurs des OGM qui prétendaient et persistent à affirmer qu’une hybridation entre une plante génétiquement modifiée et une plante non-modifiée est tout simplement «impossible».
Pour le généticien britannique Brian Johnson, spécialisé dans les problèmes liés à l’agriculture : «Il suffit d’un seul croisement réussi sur plusieurs millions de possibilités. Dès qu’elle est créée, la nouvelle plante possède un avantage sélectif énorme, et elle se multiplie rapidement. L’herbicide puissant utilisé ici, à base de glyphosphate et d’ammonium, a exercé sur les plantes une pression énorme qui a encore accru la vitesse d’adaptation.» Ainsi, un gène de résistance aux herbicides a, semble-t-il, donné naissance à une plante hybride issue d’un saut entre la graine qu’il est censé protéger et l’amarante, devenue impossible à éliminer.
La seule solution est d’arracher les mauvaises herbes à la main, comme on le faisait autrefois, mais ce n’est pas toujours possible étant donné l’étendue des cultures. En outre, ces herbes, profondément enracinées sont très difficiles à arracher et 5 000 hectares ont été tout simplement abandonnés.
Nombre de cultivateurs envisagent de renoncer aux OGM et de revenir à une agriculture traditionnelle, d’autant que les plants OGM coûtent de plus en plus cher et la rentabilité est primordiale pour ce genre d’agriculture. Ainsi Alan Rowland, producteur et marchand de semences de soja à Dudley, dans le Missouri, affirme que plus personne ne lui demande de graines Monsanto de type Roundup Ready alors que ces derniers temps, ce secteur représentait 80 % de son commerce. Aujourd’hui, les graines OGM ont disparu de son catalogue et la demande de graines traditionnelles augmente sans cesse.
Déjà, le 25 juillet 2005, The Guardian publiait un article de Paul Brown qui révélait que des gènes modifiés de céréales avaient transité vers des plantes sauvages, créant ainsi une «supergraine» résistante aux herbicides, croisement «inconcevable» par les scientifiques du ministère de l’environnement. Depuis 2008, les médias agricoles américains rapportent de plus en plus de cas de résistance et le gouvernement des États-Unis a pratiqué d’importantes coupes budgétaires qui ont contraint le Ministère de l’Agriculture à réduire, puis arrêter certaines de ses activités.
Plante diabolique ou plante sacrée
Il est amusant de constater que cette plante, «diabolique» aux yeux de l’agriculture génétique, est une plante sacrée pour les Incas. Elle fait partie des aliments les plus anciens du monde. Chaque plante produit en moyenne 12 000 graines par an, et les feuilles, plus riches en protéines que le soja, contiennent des vitamines A et C et des sels minéraux.
Ainsi ce boomerang, renvoyé par la nature sur Monsanto, non seulement neutralise ce prédateur, mais installe dans des lieux une plante qui pourra nourrir l’humanité en cas de famine. Elle supporte la plupart des climats, aussi bien les régions sèches que les zones de mousson et les hautes terres tropicales et n’a de problèmes ni avec les insectes ni avec les maladies, donc n’aura jamais besoin de produits chimiques.
Ainsi, «la marante» affronte le très puissant Monsanto, comme David s’opposa à Goliath. Et tout le monde sait comment se termina le combat, pourtant bien inégal ! Si ces phénomènes se reproduisent en quantité suffisante, ce qui semble programmé, Monsanto n’aura bientôt plus qu’à mettre la clé sous la porte. À part ses salariés, qui plaindra vraiment cette entreprise funèbre ?
► Nouvel article de Sylvie SIMON à paraître dans la revue "VOTRE SANTE"
mercredi 17 juin 2009
mardi 16 juin 2009
LE BRIC
Les quatre grands pays émergents du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), qui ambitionnent de gagner en influence sur la scène mondiale, ont mis en garde mardi contre la domination du dollar, lors de leur premier sommet.
"Nous pensons qu'il est vraiment nécessaire d'avoir un système de devises stable, prévisible et plus diversifié", ont déclaré les dirigeants des quatre pays, réunis à Ekaterinbourg en Russie, sur fond de critiques récurrentes sur le rôle du dollar comme monnaie de réserve mondiale.
"Le rouble et le yuan méritent d'être inclus" dans le panier de devises de référence du Fonds monétaire international (FMI), a ajouté le principal conseiller économique du Kremlin, Arkadi Dvorkovitch.
Le président russe, Dmitri Medvedev, qui a qualifié ce sommet d'"événement historique", a déclaré qu'il devait "créer les conditions pour un ordre mondial plus juste".
La rencontre réunissait les présidents russe, chinois Hu Jintao, brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et le Premier ministre indien Manmohan Singh.
Les quatre dirigeants ont aussi appelé à "réformer" le système financier international, afin de donner une plus grande place aux pays émergents.
"Les économies émergentes et en développement doivent être mieux entendues et mieux représentées dans les institutions financières internationales", ont-ils déclaré dans leur communiqué final.
Le BRIC, porté par une forte croissance des quatre économies nationales ces dernières années, entend s'imposer comme un forum clé sur la scène mondiale.
"Un bébé vient de naître, et pour l'instant il est encore dans son berceau", a concédé le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov.
Mais "le groupe du BRIC sera capable de formuler certains principes pour le développement à venir de l'architecture financière mondiale", a-t-il ajouté.
Pour Elena Charipova, analyste à la banque Renaissance Capital à Moscou, la "transformation de ce groupe en une vraie structure internationale va prendre beaucoup de temps mais le BRIC apparaît clairement comme un nouveau centre de pouvoir".
(...)
► Google news
"Nous pensons qu'il est vraiment nécessaire d'avoir un système de devises stable, prévisible et plus diversifié", ont déclaré les dirigeants des quatre pays, réunis à Ekaterinbourg en Russie, sur fond de critiques récurrentes sur le rôle du dollar comme monnaie de réserve mondiale.
"Le rouble et le yuan méritent d'être inclus" dans le panier de devises de référence du Fonds monétaire international (FMI), a ajouté le principal conseiller économique du Kremlin, Arkadi Dvorkovitch.
Le président russe, Dmitri Medvedev, qui a qualifié ce sommet d'"événement historique", a déclaré qu'il devait "créer les conditions pour un ordre mondial plus juste".
La rencontre réunissait les présidents russe, chinois Hu Jintao, brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et le Premier ministre indien Manmohan Singh.
Les quatre dirigeants ont aussi appelé à "réformer" le système financier international, afin de donner une plus grande place aux pays émergents.
"Les économies émergentes et en développement doivent être mieux entendues et mieux représentées dans les institutions financières internationales", ont-ils déclaré dans leur communiqué final.
Le BRIC, porté par une forte croissance des quatre économies nationales ces dernières années, entend s'imposer comme un forum clé sur la scène mondiale.
"Un bébé vient de naître, et pour l'instant il est encore dans son berceau", a concédé le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov.
Mais "le groupe du BRIC sera capable de formuler certains principes pour le développement à venir de l'architecture financière mondiale", a-t-il ajouté.
Pour Elena Charipova, analyste à la banque Renaissance Capital à Moscou, la "transformation de ce groupe en une vraie structure internationale va prendre beaucoup de temps mais le BRIC apparaît clairement comme un nouveau centre de pouvoir".
(...)
► Google news
lundi 15 juin 2009
dimanche 14 juin 2009
S'abonner à :
Messages (Atom)