envoyé par voyage-astral
vendredi 14 décembre 2007
CHALEUR DE L'INTÉRIEUR DE LA TERRE
Alors que les derniers relevés montrent que a couche de glace du Groenland a fondu à un taux record cette année, certains chercheurs pensent que le réchauffement global de l’atmosphère n’est peut-être pas le seul coupable. Une équipe de géophysiciens vient de localiser une remontée de magma qui pourrait réchauffer et faire fondre les glaces arctiques… par en dessous. Ces chercheurs viennent de présenter leurs travaux à la conférence d’automne de l’American Geophysical Union qui se déroule du 10 au 14 décembre à San Francisco (Etats-Unis)
Un point chaud au nord est du Groenland
«Le comportement des grands glaciers est un baromètre important du changement climatique global» affirme le professeur Ralph von Freese, de l’université de l’Ohio, qui a dirigé les travaux «toutefois, pour distinguer et quantifier la part de l’homme dans le changement climatique, nous devons aussi appréhender la part de la Nature». Or Von Freese et son équipe ont découvert que la chaleur dégagée par un point chaud de la croute terrestre pourrait expliquer l’apparition d’une nouvelle coulée glaciaire (ice stream) à la pointe nord-est du Groenland.
Fleuve de glace sur croûte fine
Les coulées glaciaires sont des fleuves de glace qui se déversent plus ou moins vite dans l’océan. Quand cette glace atteint l’océan, elle fond. L’accélération constatée du débit de ces fleuves gelés contribue donc de manière significative à l’augmentation du niveau des mers. Jusqu’ici on ne comprenait pas comment et pourquoi ces coulées se formaient. En réalisant, à l’aide de relevés gravimétrique, une carte précise de l’épaisseur de la croûte terrestre, les collaborateurs de Von Freese ont constaté que cette croûte s’amincit considérablement juste en dessous de la principale coulée.
Convecteur ou chauffage au sol
En raison du magma confiné dans le manteau terrestre, «quand la croûte est plus épaisse, le sol est plus froid, quand elle s’amincit, il se réchauffe » explique Von Freese « sur de grandes étendues comme le Groenland ou l’Antarctique, ces variations d’épaisseur de la croûte rendent certaines zones des glaciers plus chaudes [et donc plus fluides] que d’autres». Les chercheurs vont maintenant tenter d’établir une carte des variations de température de la croûte afin de déterminer dans quelle mesure l’activité géothermique a contribué à l’accélération récente de la fonte des glaciers.
@20minutes.fr
Un point chaud au nord est du Groenland
«Le comportement des grands glaciers est un baromètre important du changement climatique global» affirme le professeur Ralph von Freese, de l’université de l’Ohio, qui a dirigé les travaux «toutefois, pour distinguer et quantifier la part de l’homme dans le changement climatique, nous devons aussi appréhender la part de la Nature». Or Von Freese et son équipe ont découvert que la chaleur dégagée par un point chaud de la croute terrestre pourrait expliquer l’apparition d’une nouvelle coulée glaciaire (ice stream) à la pointe nord-est du Groenland.
Fleuve de glace sur croûte fine
Les coulées glaciaires sont des fleuves de glace qui se déversent plus ou moins vite dans l’océan. Quand cette glace atteint l’océan, elle fond. L’accélération constatée du débit de ces fleuves gelés contribue donc de manière significative à l’augmentation du niveau des mers. Jusqu’ici on ne comprenait pas comment et pourquoi ces coulées se formaient. En réalisant, à l’aide de relevés gravimétrique, une carte précise de l’épaisseur de la croûte terrestre, les collaborateurs de Von Freese ont constaté que cette croûte s’amincit considérablement juste en dessous de la principale coulée.
Convecteur ou chauffage au sol
En raison du magma confiné dans le manteau terrestre, «quand la croûte est plus épaisse, le sol est plus froid, quand elle s’amincit, il se réchauffe » explique Von Freese « sur de grandes étendues comme le Groenland ou l’Antarctique, ces variations d’épaisseur de la croûte rendent certaines zones des glaciers plus chaudes [et donc plus fluides] que d’autres». Les chercheurs vont maintenant tenter d’établir une carte des variations de température de la croûte afin de déterminer dans quelle mesure l’activité géothermique a contribué à l’accélération récente de la fonte des glaciers.
@20minutes.fr
SOURIS QUI N'A PAS PEUR DES CHATS
Des scientifiques japonais ont créé une souris qui ne craint plus les chats. Ils ont découvert que cette peur n'était pas acquise par l'éducation (contrairement à l'idée reçue) mais qu'elle était génétiquement déterminée. Ces chercheurs ont ensuite réussi à faire disparaître du cerveau du rongeur le récepteur qui réagit à l'odeur de leur ennemi juré.
LES CELLULES SOUCHES
La procréation bouleversée ?
Un chercheur japonais met en garde contre la possibilité de concevoir un enfant avec un spermatozoïde et un ovule tirés d’une même personne. Réel problème ou science-fiction ?
La découverte du Japonais Shinya Yamanaka, qui a permis d’obtenir des cellules souches pluripotentes sans toucher aux embryons, ne marque pas pour autant la fin du débat éthique.
Dans le quotidien britannique Daily Telegraph, Yamanaka souligne « qu’en théorie, nos travaux permettent de générer des ovules et spermatozoïdes », ce qui serait une grande avancée pour combattre la stérilité. Mais ils permettent également de créer des spermatozoïdes à partir des cellules d’une femme, et des ovules à partir de celles d’un homme. Conséquence : des chercheurs mal intentionnés pourraient selon lui créer un enfant doté d’un seul parent. Une possibilité qui reste n’est pas sans poser de questions éthiques et sociétales, même si sa concrétisation est très largement hypothétique.
(...)
@Le Figaro
Un chercheur japonais met en garde contre la possibilité de concevoir un enfant avec un spermatozoïde et un ovule tirés d’une même personne. Réel problème ou science-fiction ?
La découverte du Japonais Shinya Yamanaka, qui a permis d’obtenir des cellules souches pluripotentes sans toucher aux embryons, ne marque pas pour autant la fin du débat éthique.
Dans le quotidien britannique Daily Telegraph, Yamanaka souligne « qu’en théorie, nos travaux permettent de générer des ovules et spermatozoïdes », ce qui serait une grande avancée pour combattre la stérilité. Mais ils permettent également de créer des spermatozoïdes à partir des cellules d’une femme, et des ovules à partir de celles d’un homme. Conséquence : des chercheurs mal intentionnés pourraient selon lui créer un enfant doté d’un seul parent. Une possibilité qui reste n’est pas sans poser de questions éthiques et sociétales, même si sa concrétisation est très largement hypothétique.
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@Le Figaro
KADHAFI À PARIS
La France est le premier pays occidental qui fait à Mouammar Kadhafi l'honneur d'une réception depuis l'époque où le dirigeant libyen s'était mis au ban des nations par son soutien au terrorisme. En acceptant de négocier avec lui, en 2003, l'arrêt de ses tentatives pour se doter d'une arme atomique, le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont donné le signal d'un changement d'attitude vis-à-vis d'un chef d'Etat dont le régime bafoue les libertés fondamentales et a été impliqué dans des attentats meurtriers contre la compagnie aérienne américaine PanAm et la française UTA. (...)
mercredi 12 décembre 2007
L'AVENIR DE LA SEXUALITÉ
D'éminents experts de la prospective se sont penchés sur l'évolution prévisible de nos mœurs sexuelles. Interfaces haptiques et univers virtuels s'apprêtent, disent-ils, à modifier nos comportements les plus intimes.
Le Club d’Amsterdam, le think tank hollandais consacré à la prospective, dans le cadre de son cycle de conférence mensuel, s’intéresse à l’avenir de la sexualité. Parmi les questions qui ont été abordées : l’évolution des valeurs morales, des relations sociales, et de la sexualité en tant que telle. Il est bien connu que la sexualité et les nouvelles technologies ont toujours fait bon ménage : l’industrie du porno a été l’une des premières à prendre pied sur Internet où elle est toujours l’une des plus développée.
Et d’énumérer en guise de données à retenir : l’explosion du marché des objets sexuels, la fin du tabou de la sexualité des personnes âgées dans un monde vieillissant, les nouvelles formes de la pornographie en ligne incarnée aujourd’hui par Second Life qui permet de vivre une grande diversité de fantasmes virtuels pour les partager avec de vraies personnes, ou le développement de la “sexualité médiatée”, c’est-à-dire la sexualité augmentée par un média.
Pour le prospectiviste Michael Anissimov, les interfaces haptiques sont appelées à considérablement transformer la sexualité, notamment quand elles couvriront le corps entier… Une sexualité appelée à être demain non seulement haptique, c’est-à-dire stimulée par le toucher distant, mais peut-être et surtout différente de celle que nous connaissons : le contrôle direct du cerveau signifie que “la masturbation demain sera plus directe que les méthodes manuelles d’aujourd’hui”.
(...)
Le Club d’Amsterdam, le think tank hollandais consacré à la prospective, dans le cadre de son cycle de conférence mensuel, s’intéresse à l’avenir de la sexualité. Parmi les questions qui ont été abordées : l’évolution des valeurs morales, des relations sociales, et de la sexualité en tant que telle. Il est bien connu que la sexualité et les nouvelles technologies ont toujours fait bon ménage : l’industrie du porno a été l’une des premières à prendre pied sur Internet où elle est toujours l’une des plus développée.
Et d’énumérer en guise de données à retenir : l’explosion du marché des objets sexuels, la fin du tabou de la sexualité des personnes âgées dans un monde vieillissant, les nouvelles formes de la pornographie en ligne incarnée aujourd’hui par Second Life qui permet de vivre une grande diversité de fantasmes virtuels pour les partager avec de vraies personnes, ou le développement de la “sexualité médiatée”, c’est-à-dire la sexualité augmentée par un média.
Pour le prospectiviste Michael Anissimov, les interfaces haptiques sont appelées à considérablement transformer la sexualité, notamment quand elles couvriront le corps entier… Une sexualité appelée à être demain non seulement haptique, c’est-à-dire stimulée par le toucher distant, mais peut-être et surtout différente de celle que nous connaissons : le contrôle direct du cerveau signifie que “la masturbation demain sera plus directe que les méthodes manuelles d’aujourd’hui”.
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L'HOMME ÉVOLUE DE PLUS EN PLUS VITE
En analysant les variations du génome humain au cours des 50.000 dernières années, des chercheurs ont constaté que la sélection naturelle a accéléré l’évolution génétique de l’espèce humaine. L’étude, dirigée par le biochimiste Robert Moyzis, de l’Université d’Irvine (Etats-Unis) et l’anthropologue John Hawks de l’Université du Wisconsin, a été publiée mardi dans la revue scientifique PNAS.
1.800 gènes sélectionnés
A l’aide de la base génétique HapMap - qui recense les variations du génome humain- Moyzis a identifié 1.800 gènes qui, selon lui et son équipe, ont été particulièrement soumis à la sélection naturelle en raison de leur importance adaptative. Comme par exemple le gène qui permet de digérer le lait de vache. En retraçant l’histoire des mutations subies par ces gènes, les chercheurs se sont aperçus que leur évolution s’était considérablement accélérée il y a 40.000 ans.
Plus de population, plus de variation
D’après les chercheurs, cette accélération s’explique tout d’abord par l’accroissement de population qu’a connu l’espèce Homo Sapiens après sa sortie du berceau africain, il y a plus de 50.000 ans: la multiplication des individus a permis une multiplication des mutations. Ensuite, en se disséminant en Asie et en Europe, nos ancêtres ont du s’adapter à de nouveaux écosystèmes: cette pression sélective accrue a accéléré leur évolution.
Sélection culturelle
Les scientifiques relèvent également que, contrairement à ce qu’on pensait jusque là, l’apparition des cultures et des traditions humaines n’a pas gelé mais accéléré l’évolution génétique. En fait, la culture et la civilisation ne soustraient que partiellement l’espèce à la sélection naturelle, et elles ne la préservent pas de la sélection sexuelle.
En attendant l’homme nouveau
On peut alors se demander si cette évolution accélérée ne va pas conduire à l’apparition d’une ou plusieurs nouvelles espèces humaines. « Je ne crois pas qu’une nouvelle espèce humaine puisse voir le jour, tout simplement parce plus aucune population humaine ne peut s’isoler [ce qui est une condition nécessaire à l’apparition d’une nouvelle espèce]» nous a confié John Hawks «mais je pense qu’à l’avenir, les changements biologiques les plus importants que connaîtra l’homme proviendront du génie génétique et non de la sélection naturelle- les parents choisiront comment ils veulent modifier leur descendance. Ce qui risque de rendre notre évolution encore plus imprévisible».
@20minutes.fr
1.800 gènes sélectionnés
A l’aide de la base génétique HapMap - qui recense les variations du génome humain- Moyzis a identifié 1.800 gènes qui, selon lui et son équipe, ont été particulièrement soumis à la sélection naturelle en raison de leur importance adaptative. Comme par exemple le gène qui permet de digérer le lait de vache. En retraçant l’histoire des mutations subies par ces gènes, les chercheurs se sont aperçus que leur évolution s’était considérablement accélérée il y a 40.000 ans.
Plus de population, plus de variation
D’après les chercheurs, cette accélération s’explique tout d’abord par l’accroissement de population qu’a connu l’espèce Homo Sapiens après sa sortie du berceau africain, il y a plus de 50.000 ans: la multiplication des individus a permis une multiplication des mutations. Ensuite, en se disséminant en Asie et en Europe, nos ancêtres ont du s’adapter à de nouveaux écosystèmes: cette pression sélective accrue a accéléré leur évolution.
Sélection culturelle
Les scientifiques relèvent également que, contrairement à ce qu’on pensait jusque là, l’apparition des cultures et des traditions humaines n’a pas gelé mais accéléré l’évolution génétique. En fait, la culture et la civilisation ne soustraient que partiellement l’espèce à la sélection naturelle, et elles ne la préservent pas de la sélection sexuelle.
En attendant l’homme nouveau
On peut alors se demander si cette évolution accélérée ne va pas conduire à l’apparition d’une ou plusieurs nouvelles espèces humaines. « Je ne crois pas qu’une nouvelle espèce humaine puisse voir le jour, tout simplement parce plus aucune population humaine ne peut s’isoler [ce qui est une condition nécessaire à l’apparition d’une nouvelle espèce]» nous a confié John Hawks «mais je pense qu’à l’avenir, les changements biologiques les plus importants que connaîtra l’homme proviendront du génie génétique et non de la sélection naturelle- les parents choisiront comment ils veulent modifier leur descendance. Ce qui risque de rendre notre évolution encore plus imprévisible».
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