Une date est lancée, le 7 décembre 2010.
dimanche 28 novembre 2010
samedi 27 novembre 2010
GOOGLE PHOTOGRAPHIE UN HOMME NU À QUÉBEC !?
Décidément, les voitures de Google Street View ont l'art de surprendre les gens dans des situations inusitées. Un homme semblant être nu, lisant tranquillement sur son perron, a été photographié par le service de Google, ce qui a semé la polémique.
En effet, l'«homme nu de Street View» a fait l'objet de plusieurs remarques sur le web. Certains croient que l'homme n'est pas nu et que la couleur de son caleçon est similaire à la teinte de sa peau, tandis que d'autres le croient adepte du naturisme.
Par ailleurs, la nature du livre lu par l'homme de la Ville de Québec a aussi suscité plusieurs commentaires. Alors que certains affirment que son livre ressemble à la Bible, d'autres le soupçonnent d'utiliser un livre pour dissimuler une «activité intime» pratiquée au grand air.
Au mois de février 2010, Google avait dû supprimer une scène de crime survenue en Ontario le 21 juillet 2009 et photographiée par une voiture de Google Street View. Passée près du lieu du meurtre quelques heures après le drame, la voiture avait capté puis intégré dans son service des images de la zone délimitée par les rubans jaunes de la police ainsi qu'une flaque de sang.
Depuis le lancement du service de cartographie Google Street View, il n'est pas rare que des internautes demandent à Google de supprimer des images d'eux dans des situations qu'ils trouvent gênantes, comme en train d'uriner dans la rue, en sortant d'un magasin érotique ou en se faisant arrêter par la police.
branchez-vous
En effet, l'«homme nu de Street View» a fait l'objet de plusieurs remarques sur le web. Certains croient que l'homme n'est pas nu et que la couleur de son caleçon est similaire à la teinte de sa peau, tandis que d'autres le croient adepte du naturisme.
Par ailleurs, la nature du livre lu par l'homme de la Ville de Québec a aussi suscité plusieurs commentaires. Alors que certains affirment que son livre ressemble à la Bible, d'autres le soupçonnent d'utiliser un livre pour dissimuler une «activité intime» pratiquée au grand air.
Au mois de février 2010, Google avait dû supprimer une scène de crime survenue en Ontario le 21 juillet 2009 et photographiée par une voiture de Google Street View. Passée près du lieu du meurtre quelques heures après le drame, la voiture avait capté puis intégré dans son service des images de la zone délimitée par les rubans jaunes de la police ainsi qu'une flaque de sang.
Depuis le lancement du service de cartographie Google Street View, il n'est pas rare que des internautes demandent à Google de supprimer des images d'eux dans des situations qu'ils trouvent gênantes, comme en train d'uriner dans la rue, en sortant d'un magasin érotique ou en se faisant arrêter par la police.
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CONDENSER LA LUMIÈRE
En parvenant à refroidir et à concentrer des grains de lumière ensemble, des chercheurs allemands ont créé des «superphotons». Cet objet physique inédit permettrait de graver plus finement que le laser les puces électroniques.
La prouesse expérimentale est formidable. Presque incroyable. Une équipe de physiciens de l'université de Bonn est parvenue à créer un objet physique inédit dont la théorie supposait pourtant l'existence depuis presque un siècle: il s'agit d'un condensat de Bose-Einstein constitué de photons. Pour dire les choses de manière (plus) simple, ils ont réussi à refroidir des grains de lumière jusqu'à atteindre une température proche du zéro absolu dans un espace si restreint qu'ils ont fini par se comporter comme une seule grosse particule. Celle-ci a été baptisée «super-photon». Cette découverte, qui bouleverse le monde de la physique expérimentale, fait l'objet d'une publication retentissante dans le magazine Nature.
Jusqu'à présent, les physiciens étaient persuadés que «condenser» des photons se révèlerait impossible. Une théorie élaborée par Satyendra Nase Bose et Albert Einstein dans les années 20 prévoyaient pourtant l'existence d'un état de la matière particulier proche du zéro absolu (- 273°C) auquel les atomes mais aussi les photons pouvaient accéder. Cet état appelé «condensé» prévoyait que les éléments constitutifs de la matière aligneraient leurs propriétés sur celles des voisins. Après de premières preuves expérimentales en 1937, les premiers condensats de gaz étaient créés artificiellement en 1995.
«Un spectaculaire travail de physique»
Parvenir au même résultat avec des photons tenaient alors de l'inatteignable graal. Ces particules ont tendance à disparaître d'autant plus vite que la température diminue. Parvenir à les refroidir autant tenait de la gageure. La ruse expérimentale de l'équipe allemande est à la mesure du défi qui leur était proposé. Ils ont utilisé un colorant placé entre deux miroirs. Ce composé chimique refroidi est capable de capter les photons envoyés par les scientifiques avant des les recracher, bien plus froid, vers les surfaces réfléchissantes concaves. Cette géométrie permet de concentrer les grains de lumière en un point bien précis. La remarquable simplicité du système a laissé pantois le prix Nobel de physique Wolfgang Ketterle qui évoque sur le site de Nature, «un spectaculaire travail de physique».
Peut-on déjà imaginer des applications aux super-photons? A ce stade, il convient de rester prudent. Les expérimentateurs allemands pensent toutefois que leur innovante technique va permettre de créer des lasers d'un nouveau type, bien plus précis que tous ceux existants. Un laser de «superlumière» serait si précis qu'il permettrait de franchir un nouveau palier de miniaturisation dans le domaine des puces électroniques, ou de composants en silicium. Le chemin à parcourir avant que ce type d'instrument ne voit le jour paraît toutefois encore bien long.
Figaro
La prouesse expérimentale est formidable. Presque incroyable. Une équipe de physiciens de l'université de Bonn est parvenue à créer un objet physique inédit dont la théorie supposait pourtant l'existence depuis presque un siècle: il s'agit d'un condensat de Bose-Einstein constitué de photons. Pour dire les choses de manière (plus) simple, ils ont réussi à refroidir des grains de lumière jusqu'à atteindre une température proche du zéro absolu dans un espace si restreint qu'ils ont fini par se comporter comme une seule grosse particule. Celle-ci a été baptisée «super-photon». Cette découverte, qui bouleverse le monde de la physique expérimentale, fait l'objet d'une publication retentissante dans le magazine Nature.
Jusqu'à présent, les physiciens étaient persuadés que «condenser» des photons se révèlerait impossible. Une théorie élaborée par Satyendra Nase Bose et Albert Einstein dans les années 20 prévoyaient pourtant l'existence d'un état de la matière particulier proche du zéro absolu (- 273°C) auquel les atomes mais aussi les photons pouvaient accéder. Cet état appelé «condensé» prévoyait que les éléments constitutifs de la matière aligneraient leurs propriétés sur celles des voisins. Après de premières preuves expérimentales en 1937, les premiers condensats de gaz étaient créés artificiellement en 1995.
«Un spectaculaire travail de physique»
Parvenir au même résultat avec des photons tenaient alors de l'inatteignable graal. Ces particules ont tendance à disparaître d'autant plus vite que la température diminue. Parvenir à les refroidir autant tenait de la gageure. La ruse expérimentale de l'équipe allemande est à la mesure du défi qui leur était proposé. Ils ont utilisé un colorant placé entre deux miroirs. Ce composé chimique refroidi est capable de capter les photons envoyés par les scientifiques avant des les recracher, bien plus froid, vers les surfaces réfléchissantes concaves. Cette géométrie permet de concentrer les grains de lumière en un point bien précis. La remarquable simplicité du système a laissé pantois le prix Nobel de physique Wolfgang Ketterle qui évoque sur le site de Nature, «un spectaculaire travail de physique».
Peut-on déjà imaginer des applications aux super-photons? A ce stade, il convient de rester prudent. Les expérimentateurs allemands pensent toutefois que leur innovante technique va permettre de créer des lasers d'un nouveau type, bien plus précis que tous ceux existants. Un laser de «superlumière» serait si précis qu'il permettrait de franchir un nouveau palier de miniaturisation dans le domaine des puces électroniques, ou de composants en silicium. Le chemin à parcourir avant que ce type d'instrument ne voit le jour paraît toutefois encore bien long.
Figaro
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