Quand la nationalité canadienne vaut son pesant d'or :
lundi 21 septembre 2009
samedi 19 septembre 2009
GRIPPE H1N1 : L'ORGANISATION
Grippe A (H1N1): Québec a entreposé plus de 10 000 sacs mortuaires
Québec continue de se préparer pour faire face à une 2e vague de la grippe A (H1N1) cet automne.
TVA a appris que Québec a entreposé, depuis 2005, plus de 10 000 sacs mortuaires en prévision d'une pandémie.
Si jamais il y en avait une dans les prochains mois, 35% de la population pourrait être touchée selon les prévisions.
Le gouvernement se prépare au pire mais ne veut pas faire paniquer la population.
Le premier ministre Jean Charest a réagi en affirmant que cette réserve est tout à fait normale. Selon lui, il est du devoir de la Sécurité civile d'être prête à toute éventualité.
H1N1: des autochtones espéraient des vaccins, ils ont reçu des... sacs mortuaires
Une bourde de son ministère bousille la conférence de presse de la ministre de la Santé sur l'état de préparation du pays face à la grippe
Photo: Agence Reuters
Réglée comme du papier à musique, la préparation canadienne à la deuxième vague de grippe A(H1N1) a connu hier sa première fausse note. L'affaire a pris de court la ministre de la Santé, qui a dû ouvrir une enquête.
La ministre fédérale de la Santé, Leona Aglukkaq, rencontrait les médias hier après-midi pour annoncer la liste des groupes qui devront recevoir le vaccin contre la grippe A(H1N1) en priorité. La rencontre d'information a toutefois tourné au réquisitoire lorsque la ministre Aglukkaq a dû expliquer comment des sacs mortuaires avaient pu se retrouver dans des trousses de prévention envoyées aux communautés autochtones.
Plus tôt en matinée, des tribus du Manitoba s'étaient indignées d'avoir reçu des dizaines de sacs mortuaires d'Ottawa en lieu et place d'outils de prévention. «Je me demande si les responsables de la santé savent des choses que nous ignorons», a lancé le grand chef David Harper avant d'ajouter: «Ne nous envoyez pas de sacs mortuaires, aidez-nous plutôt à nous organiser, envoyez-nous des médicaments!»
Visiblement mal à l'aise, la ministre a qualifié ce faux pas de «troublant» et a immédiatement présenté ses excuses aux communautés touchées. «J'ignore qui a commandé et envoyé [ces sacs mortuaires]. J'ai demandé à ce qu'une enquête soit ouverte», a dit Mme Aglukkaq, sans développer davantage.
VACCINATION
Elle a ensuite détaillé la liste des groupes à vacciner en priorité. Sans surprise, les femmes enceintes figurent sur cette liste, de même que les jeunes enfants de six mois à cinq ans et les personnes de moins de 65 ans qui souffrent d'une maladie chronique. À ceux-là s'ajoutent ceux qui vivent en régions éloignées et isolées, de même que ceux qui se retrouveront sur la ligne de front, soit tout le personnel soignant. Pour un total d'environ sept millions de personnes.
Le premier lot de vaccins sera vraisemblablement prêt dès la troisième semaine d'octobre et comptera de sept à dix millions de doses. Tous les groupes prioritaires pourront donc être vaccinés dès que le feu vert sera donné par Santé Canada, début novembre. Il reviendra aux provinces d'orchestrer la vaccination. Québec a prévu une vaccination à la chaîne, à raison de 300 personnes à l'heure.
L'Agence de la santé publique a aussi établi une liste de ceux qui gagneraient à être vaccinés dans un second temps. Il s'agit des enfants et adolescents de 5 à 18 ans, des premiers répondants, des travailleurs des milieux avicole et porcin, de même que des adultes de moins de 65 ans (au-delà de cet âge, les risques de complications sont réduits), spécialement ceux qui côtoient les groupes à risque.
À terme, l'administrateur en chef de la santé publique du Canada, le Dr David Butler-Jones, invite toute la population à se faire vacciner. «Nous avons les doses nécessaires pour que tous ceux qui le veulent puissent être vaccinés. [...] Plus les gens seront nombreux à recevoir le vaccin, plus la population sera protégée.» Pour l'instant, de 50 à 60 % de la population se dit prête à être vaccinée, une proportion qui paraît insuffisante au Dr Butler-Jones.
Québec continue de se préparer pour faire face à une 2e vague de la grippe A (H1N1) cet automne.
TVA a appris que Québec a entreposé, depuis 2005, plus de 10 000 sacs mortuaires en prévision d'une pandémie.
Si jamais il y en avait une dans les prochains mois, 35% de la population pourrait être touchée selon les prévisions.
Le gouvernement se prépare au pire mais ne veut pas faire paniquer la population.
Le premier ministre Jean Charest a réagi en affirmant que cette réserve est tout à fait normale. Selon lui, il est du devoir de la Sécurité civile d'être prête à toute éventualité.
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H1N1: des autochtones espéraient des vaccins, ils ont reçu des... sacs mortuaires
Une bourde de son ministère bousille la conférence de presse de la ministre de la Santé sur l'état de préparation du pays face à la grippe
Photo: Agence Reuters
Réglée comme du papier à musique, la préparation canadienne à la deuxième vague de grippe A(H1N1) a connu hier sa première fausse note. L'affaire a pris de court la ministre de la Santé, qui a dû ouvrir une enquête.
La ministre fédérale de la Santé, Leona Aglukkaq, rencontrait les médias hier après-midi pour annoncer la liste des groupes qui devront recevoir le vaccin contre la grippe A(H1N1) en priorité. La rencontre d'information a toutefois tourné au réquisitoire lorsque la ministre Aglukkaq a dû expliquer comment des sacs mortuaires avaient pu se retrouver dans des trousses de prévention envoyées aux communautés autochtones.
Plus tôt en matinée, des tribus du Manitoba s'étaient indignées d'avoir reçu des dizaines de sacs mortuaires d'Ottawa en lieu et place d'outils de prévention. «Je me demande si les responsables de la santé savent des choses que nous ignorons», a lancé le grand chef David Harper avant d'ajouter: «Ne nous envoyez pas de sacs mortuaires, aidez-nous plutôt à nous organiser, envoyez-nous des médicaments!»
Visiblement mal à l'aise, la ministre a qualifié ce faux pas de «troublant» et a immédiatement présenté ses excuses aux communautés touchées. «J'ignore qui a commandé et envoyé [ces sacs mortuaires]. J'ai demandé à ce qu'une enquête soit ouverte», a dit Mme Aglukkaq, sans développer davantage.
VACCINATION
Elle a ensuite détaillé la liste des groupes à vacciner en priorité. Sans surprise, les femmes enceintes figurent sur cette liste, de même que les jeunes enfants de six mois à cinq ans et les personnes de moins de 65 ans qui souffrent d'une maladie chronique. À ceux-là s'ajoutent ceux qui vivent en régions éloignées et isolées, de même que ceux qui se retrouveront sur la ligne de front, soit tout le personnel soignant. Pour un total d'environ sept millions de personnes.
Le premier lot de vaccins sera vraisemblablement prêt dès la troisième semaine d'octobre et comptera de sept à dix millions de doses. Tous les groupes prioritaires pourront donc être vaccinés dès que le feu vert sera donné par Santé Canada, début novembre. Il reviendra aux provinces d'orchestrer la vaccination. Québec a prévu une vaccination à la chaîne, à raison de 300 personnes à l'heure.
L'Agence de la santé publique a aussi établi une liste de ceux qui gagneraient à être vaccinés dans un second temps. Il s'agit des enfants et adolescents de 5 à 18 ans, des premiers répondants, des travailleurs des milieux avicole et porcin, de même que des adultes de moins de 65 ans (au-delà de cet âge, les risques de complications sont réduits), spécialement ceux qui côtoient les groupes à risque.
À terme, l'administrateur en chef de la santé publique du Canada, le Dr David Butler-Jones, invite toute la population à se faire vacciner. «Nous avons les doses nécessaires pour que tous ceux qui le veulent puissent être vaccinés. [...] Plus les gens seront nombreux à recevoir le vaccin, plus la population sera protégée.» Pour l'instant, de 50 à 60 % de la population se dit prête à être vaccinée, une proportion qui paraît insuffisante au Dr Butler-Jones.
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Il semblerait aussi, qu'à compter de décembre 2009, les salles d'hôtel soient réquisitionnées au Québec par le gouvernement québécois en prévision d'une surpopulation dans les hôpitaux. Cette information n'est pas confirmée; si vous trouvez de l'info sur le sujet, vous seriez aimable de m'en faire part pour que je la partage avec tous.
vendredi 18 septembre 2009
LOI SUR LA SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC
Des extraits de la loi sur la santé publique qui font réfléchir :
106. Lorsqu'un directeur de santé publique est d'avis, en cours d'enquête, qu'il existe effectivement une menace réelle à la santé de la population, il peut:
(...)
7° ordonner l'isolement d'une personne, pour la période qu'il indique mais pour au plus 72 heures, si celle-ci refuse de recevoir le traitement nécessaire pour éviter toute contagion ou s'il s'agit de la seule mesure à prendre pour éviter la transmission au sein de la population d'un agent biologique médicalement reconnu comme pouvant mettre gravement en danger la santé de la population;
8° ordonner à une personne de respecter des directives précises pour éviter toute contagion ou contamination;
9° ordonner toute autre mesure qu'il estime nécessaire pour empêcher que ne s'aggrave une menace à la santé de la population, en diminuer les effets ou l'éliminer.
123. Au cours de l'état d'urgence sanitaire, malgré toute disposition contraire, le gouvernement ou le ministre, s'il a été habilité, peut, sans délai et sans formalité, pour protéger la santé de la population:
1° ordonner la vaccination obligatoire de toute la population ou d'une certaine partie de celle-ci contre la variole ou contre une autre maladie contagieuse menaçant gravement la santé de la population et, s'il y a lieu, dresser une liste de personnes ou de groupes devant être prioritairement vaccinés;
2° ordonner la fermeture des établissements d'enseignement ou de tout autre lieu de rassemblement;
3° ordonner à toute personne, ministère ou organisme de lui communiquer ou de lui donner accès immédiatement à tout document ou à tout renseignement en sa possession, même s'il s'agit d'un renseignement personnel, d'un document ou d'un renseignement confidentiel;
4° interdire l'accès à tout ou partie du territoire concerné ou n'en permettre l'accès qu'à certaines personnes et qu'à certaines conditions, ou ordonner, lorsqu'il n'y a pas d'autre moyen de protection, pour le temps nécessaire, l'évacuation des personnes de tout ou partie du territoire ou leur confinement et veiller, si les personnes touchées n'ont pas d'autres ressources, à leur hébergement, leur ravitaillement et leur habillement ainsi qu'à leur sécurité;
5° ordonner la construction de tout ouvrage ou la mise en place d'installations à des fins sanitaires ou de dispensation de services de santé et de services sociaux;
(...)
Le gouvernement, le ministre ou toute autre personne ne peut être poursuivi en justice pour un acte accompli de bonne foi dans l'exercice ou l'exécution de ces pouvoirs.
126. Si une personne fait défaut de se soumettre à la vaccination visée par un ordre donné en vertu de l'article 123, tout juge de la Cour du Québec ou des cours municipales des villes de Montréal, Laval ou Québec ayant juridiction dans la localité où se trouve cette personne, peut lui ordonner de s'y soumettre.
Vaccination.
Le juge peut en outre, s'il a des motifs sérieux de croire que cette personne ne s'y soumettra pas et qu'il est d'avis que la protection de la santé publique le justifie, ordonner que cette personne soit conduite à un endroit précis pour y être vaccinée.
► LOI SUR LA SANTÉ PUBLIQUE
106. Lorsqu'un directeur de santé publique est d'avis, en cours d'enquête, qu'il existe effectivement une menace réelle à la santé de la population, il peut:
(...)
7° ordonner l'isolement d'une personne, pour la période qu'il indique mais pour au plus 72 heures, si celle-ci refuse de recevoir le traitement nécessaire pour éviter toute contagion ou s'il s'agit de la seule mesure à prendre pour éviter la transmission au sein de la population d'un agent biologique médicalement reconnu comme pouvant mettre gravement en danger la santé de la population;
8° ordonner à une personne de respecter des directives précises pour éviter toute contagion ou contamination;
9° ordonner toute autre mesure qu'il estime nécessaire pour empêcher que ne s'aggrave une menace à la santé de la population, en diminuer les effets ou l'éliminer.
123. Au cours de l'état d'urgence sanitaire, malgré toute disposition contraire, le gouvernement ou le ministre, s'il a été habilité, peut, sans délai et sans formalité, pour protéger la santé de la population:
1° ordonner la vaccination obligatoire de toute la population ou d'une certaine partie de celle-ci contre la variole ou contre une autre maladie contagieuse menaçant gravement la santé de la population et, s'il y a lieu, dresser une liste de personnes ou de groupes devant être prioritairement vaccinés;
2° ordonner la fermeture des établissements d'enseignement ou de tout autre lieu de rassemblement;
3° ordonner à toute personne, ministère ou organisme de lui communiquer ou de lui donner accès immédiatement à tout document ou à tout renseignement en sa possession, même s'il s'agit d'un renseignement personnel, d'un document ou d'un renseignement confidentiel;
4° interdire l'accès à tout ou partie du territoire concerné ou n'en permettre l'accès qu'à certaines personnes et qu'à certaines conditions, ou ordonner, lorsqu'il n'y a pas d'autre moyen de protection, pour le temps nécessaire, l'évacuation des personnes de tout ou partie du territoire ou leur confinement et veiller, si les personnes touchées n'ont pas d'autres ressources, à leur hébergement, leur ravitaillement et leur habillement ainsi qu'à leur sécurité;
5° ordonner la construction de tout ouvrage ou la mise en place d'installations à des fins sanitaires ou de dispensation de services de santé et de services sociaux;
(...)
Le gouvernement, le ministre ou toute autre personne ne peut être poursuivi en justice pour un acte accompli de bonne foi dans l'exercice ou l'exécution de ces pouvoirs.
126. Si une personne fait défaut de se soumettre à la vaccination visée par un ordre donné en vertu de l'article 123, tout juge de la Cour du Québec ou des cours municipales des villes de Montréal, Laval ou Québec ayant juridiction dans la localité où se trouve cette personne, peut lui ordonner de s'y soumettre.
Vaccination.
Le juge peut en outre, s'il a des motifs sérieux de croire que cette personne ne s'y soumettra pas et qu'il est d'avis que la protection de la santé publique le justifie, ordonner que cette personne soit conduite à un endroit précis pour y être vaccinée.
► LOI SUR LA SANTÉ PUBLIQUE
jeudi 17 septembre 2009
LE PLUS GRAND DES CERCLES CÉRÉALIERS
Le 8 août 2009, au Pays-Bas, il semblerait que ce cercle céréalier, montrant un homme de Vitrivius se métamorphosant en papillon, soit le grand jamais dessiné.
Bruce Lipton (What the bleep...) fut stupéfait de réaliser que ce cercle fut dessiner exactement la même date que la sortie de son nouveau livre sur lequel on voit un homme de Vitrivius en papillon.
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