dimanche 15 février 2009

samedi 14 février 2009

COLLISION DE SATELLITES

SPATIAL - «Un fait extrêmement rare», selon le directeur adjoint du Centre spatial de Toulouse…

Attention, accident dans l’espace! Un satellite commercial américain a été détruit après une collision avec un satellite militaire russe hors d’usage, créant deux nuages de débris qui dérivent dans l'espace.

La collision, considérée comme l'un des premiers accidents majeurs de ce genre dans l'espace, a eu lieu ce mardi à environ 800 kilomètres d'altitude au dessus de la Sibérie.

Premier accident de satellites intacts

«C'est la première fois qu'on a deux satellites intacts qui rentrent en collision», a indiqué Philippe Goudy, directeur adjoint du Centre spatial de Toulouse, qui dépend du Centre national d'études spatiales (Cnes), l'agence spatiale française.

«On a eu déjà eu des cas de collision dans le passé, mais c'était toujours avec ce qu'on appelle un débris, c'est à dire un morceau d'un ancien satellite désintégré, ou un morceau d'un bout de fusée», a-t-il précisé.

300.000 débris

Les débris des deux satellites - d'une taille allant de 1 à 10 centimètres de diamètre - seraient au nombre de 300.000, aux côtés de milliards d'autres plus petits fragments en tout genre.

Lancés à des milliers de kilomètres par heure, ils sont susceptibles de faire de gros dégâts sur les engins spatiaux, navettes et autres satellites. Selon la Nasa, le risque que la station spatiale internationale (ISS) soit endommagée est faible dans la mesure où elle gravite à une orbite plus basse (354 km) que celle de la collision.

Les débris retombent parfois sur terre et sont alors le plus souvent totalement détruits par la chaleur en rentrant dans l'atmosphère.

ÉPIER LES COURRIELS AU CANADA

Devant un comité de la Chambre des communes à Ottawa, le ministre fédéral de la Sécurité publique a confirmé aujourd'hui que son ministère travaille actuellement sur un projet de loi pour moderniser la loi sur l'écoute électronique. Selon le ministre Peter Van Loan, nos lois actuelles remontent à « l'ère du téléphone à cadran ».

Le projet de loi en question veut obliger les fournisseurs de services Internet à permettre à la police d'épier les échanges de courriers électroniques. Mais pour ce faire, les policiers devraient d'abord obtenir l'approbation de la cour avant de pouvoir « écouter » des échanges électroniques.

Pour la petite histoire, l'administration de Paul Martin avait également tenté une opération de rapprochement avec les fournisseurs Internet en 2005. Mais à l'époque, la commission canadienne à la protection de la vie privée avait jugé cette approche injustifiée.
@radio-canada

SIGNE DE LA MAIN

... certains y voient un message à une certaine élite :

THE QUANTUM APOCALYPSE

SOBRIÉTÉ HEUREUSE EN ACTION