Les extraterrestres femelles
Bonnie sait distinguer les males des femelles extraterrestes qui viennent la rencontrer. Elle dit que l'on voit très peu les femelles, mais lorsqu'on les voit, elles sont en charge. Elles semblent donc travailler en arrière peut-être parce que ce sont elles qui donnent les ordres. Bonnie se souvient de plusieurs histoires avec des femelles dont une avec une femelle qui venait lui retirer des embryons. La femelle avait fait sortir tous les males de la salle et avait traité Bonnie avec le plus grand des respects, s'assurant que Bonnie ne souffre pas.
Bonnie racontre aussi une autre histoire avec une femelle qui était au pied de sa porte et qui donnait des ordres aux autres. Trois femelles hybrides sont aussi venus la rencontrer dans sa chambre, Bonnie s'en souvient comme sa plus belle expérience avec des femelles.
Bonnie Jean Hamilton - Contactée (1)
dimanche 18 mars 2007
BONNIE JEAN HAMILTON - CONTACTÉE (1)
Histoire d'un enlèvement
Bonnie fut enlevée en 1988 par des êtres qu'elle a appelé des robots bleus car ils portaient des combinaisons bleues et qu'ils marchaient comme des robots, un peu comme si quelqu'un leur dictait quoi faire.
Ils l'ont amené dans un salle vide où ils semblaient affairé mais ils laissaient Bonnie libre de faire ce qu'elle voulait. Elle est donc resté calme et patiente. Elle savait qu'ils voulaient l'opérer, du moins c'est ce qu'elle comprenait de ce qu'elle voyait autour d'elle.
Ils l'ont amené dans une autre salle. Elle leur demanda pourquoi ils voulaient l'opérer et ils répondirent qu'elle avait du mal et qu'il fallait la réparer. Ils lui demandèrent de regarder ce qui ressemblait à l'arrière d'une télévision. Elle commença à être un peu étourdie. Elle vit une "drill" percer ce qui semblait être le derrière d'une télé, puis elle entendit un BANG avec un flash de lumière et l'opération fut terminée. Elle se rendit compte alors que la drill avait percé le derrière de sa tête plutôt que la télé.
Derrière sa tête, il est resté une sorte de kyste non dangereux qu'elle a fait enlevé que 15 ans plus tard.
Aujourd'hui, elle a un centre d'aide pour ceux qui ont été enlevés ou contactés : Hamilton House. Elle a aussi écrit un livre, Initiation to the self.
Bonnie Jean Hamilton - Contactée (2)
Bonnie fut enlevée en 1988 par des êtres qu'elle a appelé des robots bleus car ils portaient des combinaisons bleues et qu'ils marchaient comme des robots, un peu comme si quelqu'un leur dictait quoi faire.
Ils l'ont amené dans un salle vide où ils semblaient affairé mais ils laissaient Bonnie libre de faire ce qu'elle voulait. Elle est donc resté calme et patiente. Elle savait qu'ils voulaient l'opérer, du moins c'est ce qu'elle comprenait de ce qu'elle voyait autour d'elle.
Ils l'ont amené dans une autre salle. Elle leur demanda pourquoi ils voulaient l'opérer et ils répondirent qu'elle avait du mal et qu'il fallait la réparer. Ils lui demandèrent de regarder ce qui ressemblait à l'arrière d'une télévision. Elle commença à être un peu étourdie. Elle vit une "drill" percer ce qui semblait être le derrière d'une télé, puis elle entendit un BANG avec un flash de lumière et l'opération fut terminée. Elle se rendit compte alors que la drill avait percé le derrière de sa tête plutôt que la télé.
Derrière sa tête, il est resté une sorte de kyste non dangereux qu'elle a fait enlevé que 15 ans plus tard.
Aujourd'hui, elle a un centre d'aide pour ceux qui ont été enlevés ou contactés : Hamilton House. Elle a aussi écrit un livre, Initiation to the self.
Bonnie Jean Hamilton - Contactée (2)
OVNI ROUGE
Voici une photo prise dans le Delaware en novembre 2006. Remarquez le point de lumière rouge qui semble être une réflexion de quelque chose sur la lentille.
Voici un agrandissement de la lumière rouge puis j'ai appliqué le maximum de "sharp" sur la photo comme on peut voir sur la deuxième photo. Il semble qu'il y avait bien et bien un avion de type furtif dans le ciel, du moins ça ressemble drôlement. Faut faire toutefois attention car cela pourrait être le produit d'un jeu de pixels avec une résolution pas assez grande.
Voici un agrandissement de la lumière rouge puis j'ai appliqué le maximum de "sharp" sur la photo comme on peut voir sur la deuxième photo. Il semble qu'il y avait bien et bien un avion de type furtif dans le ciel, du moins ça ressemble drôlement. Faut faire toutefois attention car cela pourrait être le produit d'un jeu de pixels avec une résolution pas assez grande.
samedi 17 mars 2007
AU DÉBUT ÉTAIT LE VERBE ...
... et le verbe est un son.
Dans cette vidéo, vous verrez des images produites par une poudre ou des particules que l'on a placé sur une plaque qu'on fait vibrer avec un son. Voyez les formes géométriques et même des structures (vers la fin de la vidéo). Lorsque le fond de l'image est rouge, vous voyez l'effet des battements de coeur sur les particules (pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais).
Ça fait réfléchir, surtout que nous avons ici posté des articles qui vont dans le même sens, c'est à dire un article qui dit que les nerfs communiquent par le son et que le nez identifie les odeurs par la fréquence des molécules plutôt que par leur forme. Et que dire du son du soleil, qui résonne comme un battement du coeur, quel effet aurait-il sur les particules sur la plaque ?
Dans cette vidéo, vous verrez des images produites par une poudre ou des particules que l'on a placé sur une plaque qu'on fait vibrer avec un son. Voyez les formes géométriques et même des structures (vers la fin de la vidéo). Lorsque le fond de l'image est rouge, vous voyez l'effet des battements de coeur sur les particules (pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais).
Ça fait réfléchir, surtout que nous avons ici posté des articles qui vont dans le même sens, c'est à dire un article qui dit que les nerfs communiquent par le son et que le nez identifie les odeurs par la fréquence des molécules plutôt que par leur forme. Et que dire du son du soleil, qui résonne comme un battement du coeur, quel effet aurait-il sur les particules sur la plaque ?
vendredi 16 mars 2007
CHARTE DES DROITS DES ROBOTS
La déclaration universelle du droit des robots
Par Jean-Luc Goudet - Futura-Sciences, le 16/03/2007 à 09h13
Elle est en cours de rédaction en Corée du Sud, au sein même du gouvernement. Cette Charte éthique des robots devrait être adaptée cette année. Il s’agit d’éviter que les robots soit maltraités et, l’inverse, qu’ils fassent du tort aux humains. Le principe s’inspire… de l’écrivain Asimov.
Rapportée par l’AFP, la nouvelle peut faire penser à une plaisanterie mais il n’en est rien. Le ministère du commerce, de l’énergie et de l’industrie de la Corée du Sud planche sur une « Charte éthique des robots », rédigée par un groupe d’experts, comprenant notamment des futurologues et un écrivain de science-fiction. Le projet est avancé puisque, selon le ministre en personne, la charte devrait être publiée cette année.
L’idée est moins de protéger les robots contre d’hypothétiques maltraitances que de définir les rapports entre eux et les humains, de sorte qu’ils ne puissent nuire aux hommes. Le but, selon le communiqué du ministère, « est d'élaborer des lignes de conduite éthiques sur les rôles et fonctions des robots, car les robots vont développer une vive intelligence dans un avenir proche". Selon madame Park Hye-Young, membre du bureau de la robotique du ministère, dans les pays où la population vieillit, ce qui est le cas de la Corée du Sud, des « robots pensants deviendront des compagnons-clé de l'homme ». D’après le ministère de l’information et de la communication, chaque foyer sud-coréen devrait posséder son robot entre 2015 et 2020. Il s’agit aussi, précise Park Hye-Young « d’éviter leur utilisation clandestine, protéger les données acquises par les robots et établir leur identification et leur traçabilité ».
De la fiction à la réalité
Si cette idée évoque les fameuses lois d’Isaac Asimov, apparues dans les ouvrages du célèbre écrivain de science-fiction américain dès les années 1940, ce n’est pas un hasard puisque les rédacteurs de cette charte disent s’en inspirer. Au fil de ses récits, Asimov avait énoncé trois lois :
- les robots ne doivent pas s'en prendre à des humains ou permettre à des humains de faire du mal,
- les robots doivent obéir aux humains à moins que cela entre en conflit avec la première loi,
- les robots doivent agir pour se protéger, sauf si cela rentre en contradiction avec la première ou la deuxième loi.
Elles seront semble-t-il reprises dans la charte mais le texte devrait aussi s’inspirer des travaux du Réseau de recherche européen sur la robotique (European robotics research network, alias Euron). Les idées de ce réseau seront rendues publiques le 10 avril 2007, à Rome, au cours du forum Innovation and Entrepreneurship in Robotics and Automation.
Par Jean-Luc Goudet - Futura-Sciences, le 16/03/2007 à 09h13
Elle est en cours de rédaction en Corée du Sud, au sein même du gouvernement. Cette Charte éthique des robots devrait être adaptée cette année. Il s’agit d’éviter que les robots soit maltraités et, l’inverse, qu’ils fassent du tort aux humains. Le principe s’inspire… de l’écrivain Asimov.
Rapportée par l’AFP, la nouvelle peut faire penser à une plaisanterie mais il n’en est rien. Le ministère du commerce, de l’énergie et de l’industrie de la Corée du Sud planche sur une « Charte éthique des robots », rédigée par un groupe d’experts, comprenant notamment des futurologues et un écrivain de science-fiction. Le projet est avancé puisque, selon le ministre en personne, la charte devrait être publiée cette année.
L’idée est moins de protéger les robots contre d’hypothétiques maltraitances que de définir les rapports entre eux et les humains, de sorte qu’ils ne puissent nuire aux hommes. Le but, selon le communiqué du ministère, « est d'élaborer des lignes de conduite éthiques sur les rôles et fonctions des robots, car les robots vont développer une vive intelligence dans un avenir proche". Selon madame Park Hye-Young, membre du bureau de la robotique du ministère, dans les pays où la population vieillit, ce qui est le cas de la Corée du Sud, des « robots pensants deviendront des compagnons-clé de l'homme ». D’après le ministère de l’information et de la communication, chaque foyer sud-coréen devrait posséder son robot entre 2015 et 2020. Il s’agit aussi, précise Park Hye-Young « d’éviter leur utilisation clandestine, protéger les données acquises par les robots et établir leur identification et leur traçabilité ».
De la fiction à la réalité
Si cette idée évoque les fameuses lois d’Isaac Asimov, apparues dans les ouvrages du célèbre écrivain de science-fiction américain dès les années 1940, ce n’est pas un hasard puisque les rédacteurs de cette charte disent s’en inspirer. Au fil de ses récits, Asimov avait énoncé trois lois :
- les robots ne doivent pas s'en prendre à des humains ou permettre à des humains de faire du mal,
- les robots doivent obéir aux humains à moins que cela entre en conflit avec la première loi,
- les robots doivent agir pour se protéger, sauf si cela rentre en contradiction avec la première ou la deuxième loi.
Elles seront semble-t-il reprises dans la charte mais le texte devrait aussi s’inspirer des travaux du Réseau de recherche européen sur la robotique (European robotics research network, alias Euron). Les idées de ce réseau seront rendues publiques le 10 avril 2007, à Rome, au cours du forum Innovation and Entrepreneurship in Robotics and Automation.
ENLÈVEMENTS EXTRATERRESTRES
« Les personnes enlevées sont confrontées à une expérience dont elles ne peuvent nier la réalité, mais qui est pourtant jugée impossible. C’est là que réside la cause première de l’émergence d’un état de stress post-traumatique : vivre quelque chose qui n’est pas envisageable »
UN PHÉNOMÈNE MONDIAL
En Afrique du Sud, John Mack a découvert que les mêmes petits êtres gris décrits par ses experiencers ont été baptisés Mantindane par les Zoulous. Il cite le guérisseur zoulou Credo Mutwa qui déclara : « Demandez aux Pygmées, aux Bushmen du Kalahari, aux Ovahimba de Namibie, aux tribus du Zaïre. Tous vous parleront de la présence grandissante parmi nous de ce que vous appelez en Occident les extraterrestres ». John Mack a découvert que les experiencers décrivent les mêmes types d’êtres de l’Afrique au Brésil, de l’Australie à la Turquie. En outre, dans certaines cultures traditionnelles, on rapporte leur existence depuis des siècles. Par exemple, chez certains Indiens de la forêt amazonienne, on appelle Ikuyas des êtres précisément décrits comme les petites entités à grosse tête dont parlent Karin, Sue ou Will. Les circonstances des rencontres entre ces Ikuyas et les Indiens sont similaires à celles rapportées par les experiencers de John Mack. Ces entités ne peuvent être dirigés au moyen des techniques spirituelles traditionnelles des chamans, et ils sont souvent associés à des observations d’objets ou de phénomènes lumineux. La terreur, parfois, est la même pour les témoins indiens, africains, que pour les patients de John Mack…
UN PHÉNOMÈNE MONDIAL
En Afrique du Sud, John Mack a découvert que les mêmes petits êtres gris décrits par ses experiencers ont été baptisés Mantindane par les Zoulous. Il cite le guérisseur zoulou Credo Mutwa qui déclara : « Demandez aux Pygmées, aux Bushmen du Kalahari, aux Ovahimba de Namibie, aux tribus du Zaïre. Tous vous parleront de la présence grandissante parmi nous de ce que vous appelez en Occident les extraterrestres ». John Mack a découvert que les experiencers décrivent les mêmes types d’êtres de l’Afrique au Brésil, de l’Australie à la Turquie. En outre, dans certaines cultures traditionnelles, on rapporte leur existence depuis des siècles. Par exemple, chez certains Indiens de la forêt amazonienne, on appelle Ikuyas des êtres précisément décrits comme les petites entités à grosse tête dont parlent Karin, Sue ou Will. Les circonstances des rencontres entre ces Ikuyas et les Indiens sont similaires à celles rapportées par les experiencers de John Mack. Ces entités ne peuvent être dirigés au moyen des techniques spirituelles traditionnelles des chamans, et ils sont souvent associés à des observations d’objets ou de phénomènes lumineux. La terreur, parfois, est la même pour les témoins indiens, africains, que pour les patients de John Mack…
LE NEZ, ORGANE QUANTIQUE
Le nez est plus sensible à la vibration des molécules odorantes qu’à leur forme.
C’est grâce aux fréquences des vibrations qu’elles émettent que les molécules qui viennent chatouiller nos narines sont identifiées à une odeur par notre cerveau, avancent des chercheurs anglais de l’University College (Londres). On pensait jusqu’à présent que ces molécules étaient reconnues par les récepteurs du nez grâce à leur forme en 3D, selon le modèle, bien connu en biologie, qui veut qu’une molécule « ouvre » une porte chimique, à la manière d’une clé ayant trouvé la bonne serrure, et déclenche une cascade d’évé-nements conduisant à son identification dans le cerveau. L’équipe de Marshall Stoneham explique que, en fait, la molécule odorante ouvre la porte comme une carte magnétique, en étant reconnue par sa vibration spécifique.
Pour détecter cette fréquence, un électron – émis par la muqueuse par exemple – est envoyé sur la molécule comme une sonde. S’il possède exactement l’énergie de vibration de l’odorant, il va traverser cette molécule pour atteindre le récepteur, lequel activera les neurones. Selon les calculs des chercheurs, ce processus de nature quantique est assez rapide et intense pour être compatible avec les conditions biologiques.
Leur résultat est d’autant plus intéressant qu’il pallie les défauts du modèle clé-serrure. Il explique, par exemple, que deux molécules de formes différentes puissent sentir pareil. Ou bien, qu’ajouter un simple carbone – sans changer la forme de la molécule– transforme une odeur de muguet en celle de bois de santal. Les exceptions au modèle classique sont si nombreuses que Charles Sell, chimiste spécialiste des fragrances, a avoué être incapable de prévoir les odeurs à partir de la forme des molécules. Un autre chercheur britannique, Luca Turin, trouve là enfin une base théorique solide à son idée controversée, exposée en 1996 (lire S. et A. n° 692, octobre 2004), et qui reposait déjà sur la vibration des molécules.
C’est grâce aux fréquences des vibrations qu’elles émettent que les molécules qui viennent chatouiller nos narines sont identifiées à une odeur par notre cerveau, avancent des chercheurs anglais de l’University College (Londres). On pensait jusqu’à présent que ces molécules étaient reconnues par les récepteurs du nez grâce à leur forme en 3D, selon le modèle, bien connu en biologie, qui veut qu’une molécule « ouvre » une porte chimique, à la manière d’une clé ayant trouvé la bonne serrure, et déclenche une cascade d’évé-nements conduisant à son identification dans le cerveau. L’équipe de Marshall Stoneham explique que, en fait, la molécule odorante ouvre la porte comme une carte magnétique, en étant reconnue par sa vibration spécifique.
Pour détecter cette fréquence, un électron – émis par la muqueuse par exemple – est envoyé sur la molécule comme une sonde. S’il possède exactement l’énergie de vibration de l’odorant, il va traverser cette molécule pour atteindre le récepteur, lequel activera les neurones. Selon les calculs des chercheurs, ce processus de nature quantique est assez rapide et intense pour être compatible avec les conditions biologiques.
Leur résultat est d’autant plus intéressant qu’il pallie les défauts du modèle clé-serrure. Il explique, par exemple, que deux molécules de formes différentes puissent sentir pareil. Ou bien, qu’ajouter un simple carbone – sans changer la forme de la molécule– transforme une odeur de muguet en celle de bois de santal. Les exceptions au modèle classique sont si nombreuses que Charles Sell, chimiste spécialiste des fragrances, a avoué être incapable de prévoir les odeurs à partir de la forme des molécules. Un autre chercheur britannique, Luca Turin, trouve là enfin une base théorique solide à son idée controversée, exposée en 1996 (lire S. et A. n° 692, octobre 2004), et qui reposait déjà sur la vibration des molécules.
EFFACER DES SOUVENIRS
Au moment où de mauvais souvenirs remontent à la surface, ils sont vulnérables : il est possible de les effacer sans modifier le reste des souvenirs stockés, expliquent des chercheurs français et américains.
A priori, cela ressemble au point de départ d’un film d’anticipation. Des médecins capables d’effacer certains souvenirs, de façon sélective. Les souvenirs les plus désagréables, ceux qui sont cause de stress. De fait, les neurobiologistes ont démontré –sur des rats- qu’un souvenir associé à un traumatisme pouvait être effacé sans que les autres souvenirs soient affectés.
C’est au moment où la mémoire est réactivée que les chercheurs interviennent. Au moment du stockage des informations, la mémoire fonctionne en deux temps : l’information passe d’un stockage à court terme à un stockage à long terme. C’est la phase de consolidation. Pendant longtemps, on a pensé qu’un souvenir consolidé était intouchable et qu’aucune molécule pharmaceutique ne pouvait l’atteindre. Jusqu’à ce que des études suggèrent que la réactivation de ce souvenir le rendait vulnérable.
Ainsi, l’équipe de Joseph LeDoux (New York University, USA) et Valérie Doyère (NAMC/ CNRS/ Orsay, France), associée à l’époque à Karim Nader (McGill University, Canada), a déjà démontré qu’une molécule pouvait effacer un souvenir associé à un traumatisme. Pour cela, les chercheurs ont fait entendre un son à des rats avant de leur envoyer une décharge électrique sur les pattes, afin qu’ils aient peur en entendant ce son. Ensuite, ils ont injecté à certains rats un produit connu pour son effet amnésique avant de leur faire entendre le son. Le lendemain, les rats qui avaient reçu le produit n’avaient plus peur en entendant le fameux son.
Pour vérifier que cette action pharmacologiques n’affectait qu’un seul souvenir à la fois, LeDoux et ses collègues ont cette fois-ci habitués les rats à avoir peur de deux sons différents –toujours associés à des décharges électriques. Après avoir injecté le produit, ils ont fait entendre un seul des deux sons aux rats. Ces rongeurs n’avaient plus peur du son entendu sous l’effet du produit. L’autre continuait à les stresser, preuve que l’action thérapeutique était bien ciblée.
Ces observations sont confirmées par l’étude de l’activité neuronale des rats au niveau de l’amygdale, une partie du cerveau impliquée dans les émotions et la peur. Lors du rappel du souvenir traumatique, l’activité augmente dans l’amygdale. Chez les rats ayant reçu le produit, elle diminue.
Ces travaux, publiés par la revue Nature Neuroscience du 11 mars, confirment qu’au cours du processus de reconsolidation –la réactivation du souvenir- un traitement peut effacer un souvenir. Les chercheurs espèrent que cela permettra de mieux soigner les patients qui souffrent de stress post-traumatique, un stress associé à des souvenirs traumatisants et vivaces. Cependant les résultats obtenus sur les rats n’ont pas encore été vérifiés sur l’homme.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
(16/03/07)
A priori, cela ressemble au point de départ d’un film d’anticipation. Des médecins capables d’effacer certains souvenirs, de façon sélective. Les souvenirs les plus désagréables, ceux qui sont cause de stress. De fait, les neurobiologistes ont démontré –sur des rats- qu’un souvenir associé à un traumatisme pouvait être effacé sans que les autres souvenirs soient affectés.
C’est au moment où la mémoire est réactivée que les chercheurs interviennent. Au moment du stockage des informations, la mémoire fonctionne en deux temps : l’information passe d’un stockage à court terme à un stockage à long terme. C’est la phase de consolidation. Pendant longtemps, on a pensé qu’un souvenir consolidé était intouchable et qu’aucune molécule pharmaceutique ne pouvait l’atteindre. Jusqu’à ce que des études suggèrent que la réactivation de ce souvenir le rendait vulnérable.
Ainsi, l’équipe de Joseph LeDoux (New York University, USA) et Valérie Doyère (NAMC/ CNRS/ Orsay, France), associée à l’époque à Karim Nader (McGill University, Canada), a déjà démontré qu’une molécule pouvait effacer un souvenir associé à un traumatisme. Pour cela, les chercheurs ont fait entendre un son à des rats avant de leur envoyer une décharge électrique sur les pattes, afin qu’ils aient peur en entendant ce son. Ensuite, ils ont injecté à certains rats un produit connu pour son effet amnésique avant de leur faire entendre le son. Le lendemain, les rats qui avaient reçu le produit n’avaient plus peur en entendant le fameux son.
Pour vérifier que cette action pharmacologiques n’affectait qu’un seul souvenir à la fois, LeDoux et ses collègues ont cette fois-ci habitués les rats à avoir peur de deux sons différents –toujours associés à des décharges électriques. Après avoir injecté le produit, ils ont fait entendre un seul des deux sons aux rats. Ces rongeurs n’avaient plus peur du son entendu sous l’effet du produit. L’autre continuait à les stresser, preuve que l’action thérapeutique était bien ciblée.
Ces observations sont confirmées par l’étude de l’activité neuronale des rats au niveau de l’amygdale, une partie du cerveau impliquée dans les émotions et la peur. Lors du rappel du souvenir traumatique, l’activité augmente dans l’amygdale. Chez les rats ayant reçu le produit, elle diminue.
Ces travaux, publiés par la revue Nature Neuroscience du 11 mars, confirment qu’au cours du processus de reconsolidation –la réactivation du souvenir- un traitement peut effacer un souvenir. Les chercheurs espèrent que cela permettra de mieux soigner les patients qui souffrent de stress post-traumatique, un stress associé à des souvenirs traumatisants et vivaces. Cependant les résultats obtenus sur les rats n’ont pas encore été vérifiés sur l’homme.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
(16/03/07)
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