Une récente étude américaine suggère que l'état d'esprit des gens peut influencer la manière dont ils sont physiquement satisfaits après un repas et que cela va affecter leur prochaine sensation de faim (et l'idée de manger davantage). Les conclusions de cette étude pourrait aider à lutter contre l'obésité. Les chercheurs se sont concentrés sur la ghréline, que l'on nomme aussi « hormone de la faim » dans nos entrailles : elle stimule l'appétit et la sensation de faim. Le niveau de cette hormone s'accroît avant les repas et décroît après le repas, évidemment.
On a donné à des volontaires un milkshake de 380 calories en … mentant : on disait à un groupe que c'était 620 calories et à un autre, 140 calories. On s'est ensuite précipité pour voir l'action de ce mensonge (mais c'est pour la SCIENCE) sur les niveaux de ghréline. Ceux qui croyaient le milkshake comme super-calorique ont vu leur niveaux baisser bien plus après ingestion (par rapport à la normale). Ceux qui croyaient se nourrir faiblement voyaient le contraire : les niveaux de ghréline ne bougeaient quasiment pas.
Il est donc clair que l' « état d'esprit » lors de la consommation de nourriture a un impact sur la satiété.
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