CNN
Ça ressemble drôlement à un test d'implantation de l'infrastructure de contrôle de l'internet par le gouvernement Obama. Ils peuvent, par le fait même, voir comment la population réagit à ce contrôle de l'internet.
Ces actions semblent s'inscrire dans la suite du dépôt d'un projet de loi (PDF) sur la cybersécurité, donnant au gouvernement d'Obama, l'autorité de fermer littéralement internet ou d'en limiter le trafic.
...the bill’s emergency powers “include authority to shut down or limit internet traffic on private systems.”Ils ont ensuite décidé d'ajouter "Internet Freedom" au titre du projet de loi : S.413 -- Cybersecurity and Internet Freedom Act of 2011.
Ceci donne maintenant le droit au gouvernement Obama, de fermer ou limiter internet pour n'importe quelle raison, tant qu'ils estiment qu'il faut protéger la liberté d'expression. Étrange qu'on veuille protéger la liberté d'expression en fermant internet. S'ils devaient user de ce droit qu'il se donne, ça serait catastrophique pour les réseaux alternatifs d'information et la population serait prise en otage aux mains des médias contrôlés par l'élite.
3 commentaires:
n'existe t'il pas un moyen technique pour ne aps se faire déconnecter d'internet sachant que tous les ordinateurs sont reliés entre eux comme une toile (net).
@Anonyme Il y aura toujours des solutions, comme utiliser des réseaux différents. 'Internet' mais surtout le www utilise les nom de domaines (les dns) pour fonctionner, mais des alternatives existent comme le "hidden service protocole" du réseau tor ou freenet.
Ce sont surtout des réseaux anonymes qui permettent actuellement de pallier à ce genre de coupures.
Pour 'couper' internet en Egypte, les autorités ont arrêtées tout trafic vers l'étranger.
Mais rien ne les empêchais de rester sur le réseau et de dialoguer, entre machines, à l'intérieur du pays.
Il est aussi malin de commander la base de donnée wikipedia ou tout autre sites ouverts.
Mais le vrai problème est la centralisation, ce qui fait la force de ces services, le nombre (youtube, twitter, etc.), peux se retrouver couper lorsqu'un gouvernement, les USA surtout, décide de les arrêter.
Mais dans le cas présent, les employés pourront toujours accéder aux services en utilisant un/des serveur(s) proxy (crypté de préférence).
Il faut bien préciser que cet arrêt ne concerne que les ordinateurs de l'armée américaine situés au japon, et ne représente en aucun cas une arme pour couper internet à tout le monde.
Pour cela d'autres moyens existent (cf Egypte).
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