Et voilà qu'en Belgique, le premier ministre Yves Leterme, a présenté dans la soirée de vendredi, la démission de son équipe au roi Albert II. Son équipe était trempée dans des magouilles avec les juges.
Est-ce un signe de la fin de la démocratie ? Les Bush lui ont fait la vie dure en tout cas.
C'est amusant tout de même qu'on s'en remette à la royauté pour régler les problèmes de la démocratie. Serait-ce que la monarchie reprendrait du poil de la bête ? Il est certain qu'avec un gouvernement qui change aux 4 ans, il est difficile d'avoir une vision d'avenir cohérente et productive. Un roi, lui, demeure en place jusqu'à sa mort. Il a tout intérêt à prendre soin de son peuple. Un député, lui, ne cherche qu'à se faire réélire et toucher sa généreuse pension en bout de route.
M'enfin ! On voit que l'énergie change. Nous sommes moins tolérants et nous prenons position. Nous sommes en recherche d'intégrité et d'authenticité.
Si la légende du Grand Monarque qui viendra sauver l'humanité s'avère, on semble lui préparer le terrain en redonnant à la royauté le pouvoir sur la démocratie. Peu importe. Ces mouvements politiques me semblent, intuitivement, d'une grande importance pour l'avenir de l'humanité.
1 commentaire:
Je suis Belge et par conviction je suis républicain.
J'estime que dans une véritable démocratie l'ensemble des élus doivent être élu par les citoyens. Hors dans une royauté, il y a le roi qui -lui- a été imposé et n'est donc pas élu par l'ensemble des citoyens.
Par pragmatisme, je suis royaliste car la "royauté" que nous avons (l'ensemble de la famille royale) est appréciée par les Belges et permet au pays de tenir malgré les vives tensions communautaires qui entraineront inévitablement le pays vers l'éclatement.
Comme vous le dites dans votre article la royauté a cet avantage que n'a pas la république : la durée. Mais pour cela, il faudrait que le roi puisse intervenir dans les décisions politiques et donc dans la manière de gérer le pays. Dans ce cas de figure nous serions alors à deux doigts -si pas de facto- dans une dictature.
Dans le cas de notre pauvre Belgique, je me suis déjà demandé (lors de la crise précédente, il y a quelques mois) si le roi -qui est chef des armées- n'avait pas autant de chance de prendre le pouvoir et imposer les décisions qui doivent être réellement prises (celles que la population attend). Plutôt que de laisser à un incapable la place de premier ministre et donc de prendre les décisions.
La dictature donc ... le mot est lâché. Mais quand on voit les incapables qui nous gouvernent... entre deux maux on fini toujours par choisir le moindre !
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