samedi 17 novembre 2007

OGIVES NUCLÉAIRES PERDUES

Selon de nombreux rapports, plusieurs bombes nucléaires ont été « perdues » pendant 36 heures après qu’elles aient décollé le 29-30 août 2007 pour un voyage d’un bout à l’autre des États-Unis, de la base militaire de l’US Air Force de Minot dans le Dakota du Nord à la base militaire de l’US Air Force de Barksdale en Louisiane. [1] Selon certaines informations, six ogives nucléaires W80-1 armées sur des missiles de croisière AGM-129, auraient été « perdues. » [2] L’histoire a été signalée pour la première fois par le Military Times, après que des militaires aient laissé filtrer l’histoire.
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Autrement dit, déménager sans autorisation des armes nucléaires serait pratiquement impossible à accomplir à moins que la chaîne de commandement soit contournée, ce qui impliquerait dans ce cas la falsification délibérée des formulaires et des procédures de suivi.

Les bombardiers stratégiques qui transportent des armes nucléaires ne peuvent pas non plus voler chargés avec leurs armes nucléaires sans l’autorisation des hauts responsables militaires et du commandant de la base. Le feu vert des hauts responsables militaires doit être transmis aux militaires qui chargent les armes nucléaires. Sans cette autorisation, aucun vol ne peut avoir lieu.

Dans le cas des missiles nucléaires « perdus », les ordres ont été donnés et l’autorisation de vol a été accordée. Une fois de plus, tout membre compétent et qualifié de l’US Air Force peut certifier que c’est la procédure régulière.

Concernant l’incident des missiles nucléaires « perdus », deux importantes questions exigent des réponses :
1. Qui a donné l’ordre d’armer les ogives thermonucléaires W80-1 sur des missiles de croisière AGM-129 ? A quel niveau de la hiérarchie militaire cette décision a-t-elle été prise ? Quel a été le cheminement de l’ordre dans la chaîne de commandement ?
2. Si ce n’était pas une erreur de procédure, qu’elle était l’objectif militaire ou politique sous-jacent poursuivi par ceux qui ont donné les ordres ?
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Article complet à Mondialisation.ca

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