vendredi 26 octobre 2007

ONU : L'HOMME ÉTOUFFE LA TERRE

La Terre s’épuise. Et l'homme n'est pas peu responsable. C’est le constat des Nation unies après une grande enquête sur l’état environnemental de notre planète. 1400 scientifiques ont ausculté pendant 5 ans la faune, la flore et le climat et ont conclu à l’urgence de la situation. Résultat: un rapport de 550 pages et une batterie de chiffres. Le premier constant, c’est que les animaux sont en danger: 30% des amphibiens, 23% des mammifères et 12% des oiseaux sont tout simplement menacés d’extinction.

Les fleuves s'évaporent

Les océans et les mers ont vu leur population de poissons décroître de 50%. Les sources d’eau douce risque aussi de disparaître de la surface terrestre: un grand cours d’eau sur dix s’assèche chaque année. La belle bleue perd sa surface verte: 73.000 km2 de forêts s’évanouissent chaque année, l’équivalent d’1/7 du territoire français.

Les sols sont surexploités car selon l’étude de l’ONU les terres produisent 40% en plus, comparé aux années 80. Un épuisement accéléré par une démographie galopante de l’espèce humaine: en 20 ans, la planète a gagné 34% de nouveaux habitants, pour atteindre les 6,7 milliards.

Disparition d’un sixième de l’humanité

Des sous-sols fatigués et des nappes phréatiques en souffrance sont des facteurs qui ne laisseront aucune chance à la vie humaine. Les famines, sous-nutrition et la dégradation des ressources en eau font déjà des victimes: 10 millions d’enfants meurent avant l’âge de 10 ans et 3 millions d'êtres humains succombent à cause des eaux contaminées par les maladies (choléra, dysenterie…).

L’exploitation exagérée des richesses et donc le réchauffement climatique résultant de ces activités économiques sont là encore pointés du doigt. Pour sortir de l’asphyxie, l’ONU appelle les pays riches à réduire leurs émissions en CO2 de 60% à 80% d’ici à 2050. Si l’homme ne change pas son comportement, c’est tout simplement un sixième de l’humanité qui risque de suivre le destin des forêts et de la banquise: disparition pure et simple.
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