À la demande du président Nicolas Sarkozy la lettre écrite par un jeune résistant communiste avant son exécution par les nazis en 1941 doit être lue dans les lycées français. Des enseignants et la gauche critiquent vivement cette initiative.Selon ats - Les enseignants étaient invités à lire la lettre d’adieu de Guy Môquet écrite à ses parents avant d'être fusillé le 22 octobre 1941 à l'âge de 17 ans. Le parti communiste a accusé Sarkozy de vouloir "réviser l'histoire". Le parti socialiste a mis en garde contre "une instrumentalisation de l'histoire".
Certains historiens ont critiqué l'utilisation de ce jeune communiste comme emblème de la résistance française à l'occupation nazie. Le principal syndicat d'enseignants a appelé les professeurs à refuser de prendre part à une "cérémonie commandée".
Dans ce texte, Guy Môcquet écrivait notamment: "Ma petite maman chérie, mon tout petit frère adoré, mon petit papa aimé, je vais mourir! (...) Certes, j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon coeur, c'est que ma mort serve à quelque chose".
Nicolas Sarkozy avait fait lire cette lettre le jour de son investiture, le 16 mai. Sa première décision de président avait été de la faire lire chaque année dans tous les lycées de France pour que soit expliquée aux jeunes "l'anonyme grandeur d'un homme qui se donne à une cause plus grande que lui".
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La lettre est dictée dans cette vidéo :
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