samedi 16 février 2008

ABATTRE UN SATELLITE ESPION

"Le satellite espion se crashera-t-il discrètement?", demandions nous il y a 15 jours. L'armée américaine a répondu non. Après avoir annoncé qu'un satellite US allait s'écraser entre la fin du mois de février et le début du mois de mars, le Pentagone a décidé de l'abattre avec un missile avant qu'il ne rentre dans l'atmosphère (pas avant 3 ou 4 jours). Devenu trop "dangereux", selon la sécurité nationale des Etats-Unis, l'engin (qui pèse un peu plus d'une tonne) pourrait "en descendant vers la surface terrestre, répandre une grande partie de son carburant, l'hydrazine, sous forme de gaz toxique". Jusqu'à ce que les autorités américaines le dévoilent, les spéculations sur la matière transportée allaient bon train... La suite de cette histoire hollywoodienne sous la flèche.

La mystérieuse matière serait donc de l'hydrazine, un carburant toxique qui attaque le système nerveux. C'est le président Bush, lui-même, qui a ordonné le lancement d'un missile pour détruire le satellite, officiellement pour éviter de mettre des vies en danger. Pourtant, de nombreux spécialistes s'interrogent sur la raison réelle de cette opération. Selon certains, les autorités américaines cherchent surtout à éviter que les pays concurrents puissent analyser les débris du satellite très coûteux (près d'1 milliard de dollars) et contenant des informations secret défense (le capteur d'image "top secret" serait particulièrement apprécié par les Chinois ou les Russes). Beaucoup pensent surtout que les USA veulent répondre à l'épreuve de force de la Chine qui avait été très critiquée (notamment par Washington) pour avoir détruit un satellite météorologique au cours d'un test militaire en janvier 2007. Une sorte de démonstration de leur puissance dans l'armement spatial. A ce petit jeu là, l'espace n'a pas fini de se remplir de débris.
@deSourcesSures

ATTARDÉS MENTAUX KAMIKAZES

Le directeur d'une maison d'aliénés de Bagdad vient d’être arrêté. Il est soupçonné d’avoir incité des femmes déficientes mentales qui suivaient un traitement dans l’établissement à devenir des terroristes kamikazes selon un communiqué du Times le 1 février.
Le détenu est soupçonné d’avoir mis à disposition deux femmes malades mentales à "Al-Qaida". L'arrestation a eu lieu dimanche.
L’ancien directeur de cet hôpital a été tué le 11 décembre dernier - probablement pour ne pas avoir accepté de coopérer avec "Al-Qaida".
Rappelons que ces deux femmes kamikazes ont tué presque 100 personnes dans un marché de Bagdad. Les installations explosives placées à distance. Selon toutes les apparences, il semblerait que les femmes en question n’avaient pas conscience de ce qu’elles faisaient.
@sogroop