samedi 1 mai 2010

LE MENSONGE OU LE RÊVE D'UNE HUMANITÉ ENDORMIE

Il y a quelques jours, j’ai proposé à François Chartrand d’écrire sur le mensonge parce que je crois que ce sujet est l’amorce de quelque chose de plus grand. J'ai le goût d'y mettre mon grain de sel.

Il ne faut pas chercher la vérité, il faut débusquer le mensonge. Ce faisant, nous mettons en lumière la RÉALITÉ.

La vérité n’est qu’une approximation de la réalité. Et cette vérité se transforme toujours en croyance car ses fondements sont subjectifs. La vérité sert à palier les faiblesses d’un psychisme corrompu par des millénaires de soumission de l’homme. Il est temps de réaffirmer notre humanité, individuellement au départ, pour se retrouver ensemble sur la même longueur d’onde, chemin faisant.

À la base, c'est une question de VOLONTÉ. Au départ, on exprime la volonté par la colère. Par la suite, la colère se transforme en une vibration de l'être qui suscite le respect. Cette vibration de l’être est de l’acide pur qui détruit le mensonge et révèle la réalité.

Le mensonge trompe, déçoit, dupe. Le men(songe) nous enveloppe dans un rêve et l’homme aime se faire raconter des histoires. Il est temps de vivre notre vie et de sortir du rêve. Bientôt, on nous proposera de vivre notre vie de façon presque complètement virtuelle. Une vie par procuration vécue par un avatar dans un monde irréel : le rêve ultime ou le men(songe) ultime.

Bientôt, François et moi, nous vous offrirons la possibilité d’échanger sur le sujet. Rester à l’écoute.

jeudi 29 avril 2010

FRANÇOIS CHARTRAND: LE MENSONGE

Qu’on lui parle du réel, l’homme n’en a rien à faire, il veut du positif, coûte que coûte, même au prix de vivre dans le mensonge. Pour préserver sa confiance dans un monde politique qui le vole, il continuera à payé des taxes qui augmentent constamment. Il a besoin de croire dans ces discours qui lui promettent sans relâche que tout ira bien, et il ignorera l’évidence du contraire. Cette pensée magique est la source du mensonge, en politique ou ailleurs, dans tous les aspects de sa vie. En fait, l’homme a peur de lui-même, il a peur de la colère qui gronde en lui. Chaque jour il trahit le réel par le mensonge, comme un sédatif pour le calmer, et celui qui parle honnêtement devient négatif parce qu’il le réveille. Celui qui parle réalistement recevra toutes les injures du monde pour le faire taire, pour que cesse ce vacarme qui l’empêche de dormir.

RÉVEILLEZ-VOUS. Il n’y a rien de positif dans la stupide soumission qui nourrit le mensonge. Nous sommes des êtres entiers, nous ne sommes pas positifs ou négatifs, nous sommes la totalité de tout ce qui est contenu entre les deux, mais surtout, nous avons le mandat d’explorer le réel. Nous avons la tâche d’explorer jusqu’aux limites, d’aller jusqu’au bout, quitte a commettre des fautes. Le monde de la lumière n’est pas parfait, il faut de l’ombre pour que se dessine le portrait de nos vies. En refusant d’explorer cette ombre vous n’êtes pas moins dans le portrait. La lumière que l’on projette est en fonction de l’ombre que l’on découvre.

Si votre vie ne va nulle part, que vous êtes paralysés, incapable d’agir, c’est que vous cherchez la lumière alors qu’elle est déjà en vous. Vous êtes lumière et votre quête est futile, elle ne sert qu’a vous faire tournez en rond. Laissez faire les jugements de valeur qui ne servent qu’à maintenir le status quo d’une existence stagnante. Ne cherchez pas à remplir les exigences d’une image de perfection. Soyez vous-même, en totalité, avec vos craintes et vos défauts. Vous trouverez rapidement dans votre vie des forces majeures qui étaient demeurées coincées dans cette ambition que vous aviez d’être meilleur alors que vous êtes déjà tout ce qu’il y a de plus vivant.

Cessez d’admirer les morts et de condamnez les vivants. Ces grands esprits qui sont passés dans nos vies avaient aussi des coins d’ombre dans leur vie et il est facile de les idéaliser une fois qu’ils nous ont quitté. Cherchez les grands esprits vivants, avec tous leurs défauts, leurs craintes, et leurs erreurs. Dans leur humanité vivante, vous trouverez la clef de votre propre humanité.