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La mission principale d’Alexander Kouzminov était d’infiltrer des « illégaux » exceptionnellement bien entraînés – l’entraînement prenait de cinq à sept ans – dans des laboratoires aussi protégés que Porton Down au Royaume-Uni ou le Centre du Bouchet en France. Ces illégaux passaient le plus souvent pour des citoyens britanniques, français ou allemands, selon leur affectation. Une fois sur place, ils devaient faire parvenir à Moscou des rapports sur les activités biologiques en cours dans leur pays de résidence, ainsi que des souches, des sérums ou des vaccins qui devaient être utilisées en Union soviétique pour les besoins du programme militaire. Dans ce dernier cas, le colis était le plus souvent transféré sur un vol international d’Aeroflot, dans la cabine de pilotage, selon une procédure qui avait nom Volna, ce qui pose rétrospectivement des questions déplaisantes sur la sécurité des passagers de certains vols de la compagnie. Cette mission délicate et même très dangereuse était celle du Département 12 de la Direction S du KGB, chargée des opérations spéciales. La Direction S est connue du grand public depuis les révélations de Vassili Mitrokhin, mais les transfuges qui en sont venus pendant la guerre froide, comme Oleg Gordievski et Vladimir Kusichkin, ont été très peu nombreux et n’ont donné que des informations parcellaires sur ses activités. Le Département 12 en constituant une des sections les plus secrètes, et son existence n’étant même connue que d’un petit nombre d’individus à Moscou pendant la guerre froide, l’ouvrage dont il est ici question peut retenir l’attention des experts, des services, et même des hommes politiques soucieux de vérifier l’héritage que cette institution a laissé derrière elle. Les tâches du Département 12 ne se limitaient pas à faire de l’espionnage pour les besoins du programme biologique soviétique. Il s’agissait aussi de préparer des actes de bio-terrorisme et de sabotage, et de les mettre en oeuvre en cas de conflit.