mercredi 6 juin 2007
LÂCHER LE DOLLAR US
La banque centrale koweïtienne décide par nécessité de lâcher le dollar
Le Koweït vient d’annoncer, sans concertation préalable avec ses partenaires régionaux, qu’il mettait fin à l’indexation de son dinar sur le dollar états-unien. Pénalisé par son accumulation de pétrodollars devant être convertis en euros pour ses importations de produits européens, l’émirat entend ainsi juguler une inflation galopante qui dépasse largement les objectifs de sa banque centrale et réévaluer sa monnaie que le dollar a dangereusement tirée vers le bas.
Traversant actuellement une phase de stabilité relative, le dollar pourrait donc poursuivre sa chute, d’autant que d’autres pays du Golfe comme le Qatar ou les Émirats Arabes Unis sont susceptibles de suivre l’exemple du Koweït dans les mois à venir. Ce mouvement, parallèlement à une diversification des réserves initiée par la Syrie, la Chine et la Russie principalement, obéit à une logique que nous avions explicitée l’année passée, alors que la Banque asiatique de développement sonnait l’alarme. Maintenant que le Koweït, fidèle allié des États-Unis, a ouvert une brèche dans le Golfe non pas comme une manœuvre de guerre économique mais par nécessité, la tendance devrait même s’accélérer.
@Voltairenet
Le Koweït vient d’annoncer, sans concertation préalable avec ses partenaires régionaux, qu’il mettait fin à l’indexation de son dinar sur le dollar états-unien. Pénalisé par son accumulation de pétrodollars devant être convertis en euros pour ses importations de produits européens, l’émirat entend ainsi juguler une inflation galopante qui dépasse largement les objectifs de sa banque centrale et réévaluer sa monnaie que le dollar a dangereusement tirée vers le bas.
Traversant actuellement une phase de stabilité relative, le dollar pourrait donc poursuivre sa chute, d’autant que d’autres pays du Golfe comme le Qatar ou les Émirats Arabes Unis sont susceptibles de suivre l’exemple du Koweït dans les mois à venir. Ce mouvement, parallèlement à une diversification des réserves initiée par la Syrie, la Chine et la Russie principalement, obéit à une logique que nous avions explicitée l’année passée, alors que la Banque asiatique de développement sonnait l’alarme. Maintenant que le Koweït, fidèle allié des États-Unis, a ouvert une brèche dans le Golfe non pas comme une manœuvre de guerre économique mais par nécessité, la tendance devrait même s’accélérer.
@Voltairenet
mardi 5 juin 2007
ANIMAUX
Voyez comment on traite les animaux (avis aux coeurs sensibles). Ne sommes-nous pas nous-même des animaux supposément intelligents ? Que faisons-nous de notre intelligence ?
lundi 4 juin 2007
INSTINCT MATERNEL DÉBORDANT
Chez les cerfs mulets, la défense des petits franchit la barrière des espèces. Les femelles se précipitent au secours des faons en danger, même s’ils appartiennent à une autre espèce.
Dans le monde animal, les mères s’occupent en priorité de leurs petits ou des petits des femelles de la même espèce. Chez les cerfs mulets (Odocoileus hemionus), la défense des rejetons va beaucoup plus loin, ont observé des chercheurs. Les femelles vont au secours des faons de la même espèce ou d’une autre espèce, le cerf de Virginie (Odocoileus virginianus).
Les chercheurs de l’Université d’Alberta, au Canada, ont installé des hauts-parleurs à l’extérieur afin de diffuser des cris de détresse émis par les faons lorsqu’ils sont en danger, attaqués par des coyotes par exemple. La biche de Virginie n’accourt que lorsqu’elle reconnaît les cris d’un petit faon de son espèce. Elle s’approche du haut-parleur puis demeure à bonne distance. La biche mulet, elle, se précipite même si les cris sont ceux d’un Odocoileus virginianus et même si son propre faon est avec elle – ce qui prouve qu’elle ne se méprend pas sur la nature des cris. La femelle tourne autour du haut-parleur jusqu’à ce que les cris cessent. Même les biches qui n’ont pas encore eu de petit réagissent aux plaintes des faons.
Ce comportement va à l’encontre de beaucoup d’études et d’observation montrant que les relations entre animaux sont guidées par la perception des liens de parentés et de la proximité génétique. L’instinct maternel semble très développé chez les cerfs mulets. Il peut également s’agir d’une stratégie destinée à garantir la survie de sa propre progéniture, expliquent les chercheurs. En réagissant à chaque cri de détresse par une attitude agressive, la mère protège aussi son faon. De fait, les faons de Virgine tombent davantage sous les coups des prédateurs pendant leurs premières années de vie que leurs ‘’cousins’’ cerfs mulets.
Ces travaux ont été publiés dans la revue Animal Behaviour du mois de mai.
C.D.
Sciences et Avenir.com
(04/06/07)
Dans le monde animal, les mères s’occupent en priorité de leurs petits ou des petits des femelles de la même espèce. Chez les cerfs mulets (Odocoileus hemionus), la défense des rejetons va beaucoup plus loin, ont observé des chercheurs. Les femelles vont au secours des faons de la même espèce ou d’une autre espèce, le cerf de Virginie (Odocoileus virginianus).
Les chercheurs de l’Université d’Alberta, au Canada, ont installé des hauts-parleurs à l’extérieur afin de diffuser des cris de détresse émis par les faons lorsqu’ils sont en danger, attaqués par des coyotes par exemple. La biche de Virginie n’accourt que lorsqu’elle reconnaît les cris d’un petit faon de son espèce. Elle s’approche du haut-parleur puis demeure à bonne distance. La biche mulet, elle, se précipite même si les cris sont ceux d’un Odocoileus virginianus et même si son propre faon est avec elle – ce qui prouve qu’elle ne se méprend pas sur la nature des cris. La femelle tourne autour du haut-parleur jusqu’à ce que les cris cessent. Même les biches qui n’ont pas encore eu de petit réagissent aux plaintes des faons.
Ce comportement va à l’encontre de beaucoup d’études et d’observation montrant que les relations entre animaux sont guidées par la perception des liens de parentés et de la proximité génétique. L’instinct maternel semble très développé chez les cerfs mulets. Il peut également s’agir d’une stratégie destinée à garantir la survie de sa propre progéniture, expliquent les chercheurs. En réagissant à chaque cri de détresse par une attitude agressive, la mère protège aussi son faon. De fait, les faons de Virgine tombent davantage sous les coups des prédateurs pendant leurs premières années de vie que leurs ‘’cousins’’ cerfs mulets.
Ces travaux ont été publiés dans la revue Animal Behaviour du mois de mai.
C.D.
Sciences et Avenir.com
(04/06/07)
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