Un japonais crée un androïde à son image :
dimanche 3 juin 2007
LÉGISLATION ANTITERRORISTE
Grande-Bretagne
Tony Blair veut renforcer la législation antiterroriste
Le Premier ministre britannique Tony Blair a souhaité jeudi le renforcement de l'actuelle législation antiterroriste, afin de permettre l'incarcération de suspects sans procès.
L'actuel système de surveillance date de 2004. Le plus haut tribunal britannique avait alors jugé illégal la détention de suspects sans procès.
Ces suspects, censés présenter un risque pour la sécurité nationale, peuvent être assignés à résidence et obligés de porter un bracelet électronique, sans inculpation. On peut également leur interdire l'usage du téléphone, d'Internet et de rencontrer toute personne extérieure. Mais le système, qui ne prévoit aucune surveillance 24h sur 24, a ses limites. (...)
la suite sur canoë
Tony Blair veut renforcer la législation antiterroriste
Le Premier ministre britannique Tony Blair a souhaité jeudi le renforcement de l'actuelle législation antiterroriste, afin de permettre l'incarcération de suspects sans procès.
L'actuel système de surveillance date de 2004. Le plus haut tribunal britannique avait alors jugé illégal la détention de suspects sans procès.
Ces suspects, censés présenter un risque pour la sécurité nationale, peuvent être assignés à résidence et obligés de porter un bracelet électronique, sans inculpation. On peut également leur interdire l'usage du téléphone, d'Internet et de rencontrer toute personne extérieure. Mais le système, qui ne prévoit aucune surveillance 24h sur 24, a ses limites. (...)
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L'EFFROYABLE IMPOSTURE 2
Une enquête inédite remettant en cause de nombreuses légendes médiatiques sur le Proche-Orient
Depuis soixante ans, le Proche-Orient est en guerre ininterrompue. Si toutes les tentatives de paix ont échoué, c’est que les causes réelles du conflit n’ont jamais été clairement exposées.
Présentée à tort comme une réponse instantanée à l’enlèvement de deux soldats par le Hezbollah, l’offensive israélienne contre le Liban, en juillet-août 2006, est en réalité l’aboutissement d’un plan longuement préparé. Partant de là, l’auteur analyse la loi autorisant le président des États-Unis à attaquer le Liban et la Syrie, l’étrange amitié liant Jacques Chirac au clan Hariri, les ambiguïtés de la résolution 1559, les secrets de l’assassinat de Rafik Hariri. Il révèle les manipulations de l’enquête de l’ONU et l’action des commandos de tueurs du Mossad au Liban.
Un point de vue totalement nouveau sur la nature des relations entre les États-Unis et Israël
Revenant sur la nature de l’État d’Israël et sa fonction dans la région, il remet en cause le rôle attribué au mouvement sioniste de Theodor Herzl et dévoile l’action déterminante des leaders politiques évangéliques, en Angleterre et aux États-Unis, pour la création d’un État juif en Palestine.
Étudiant les plans du Pentagone pour dominer cette région riche en hydrocarbures, il détaille les différentes stratégies qui ont été proposées, celle qui a été choisie pour diviser les populations et démembrer les États, et l’argumentaire du terrorisme islamique qui a été inventé et mis en scène pour la justifier.
Enfin, poursuivant son enquête, il montre comment les combattants du Hezbollah ont tenu en échec une armée suréquipée grâce à l’aide discrète de la France, de la Russie et de la Chine, et de quelques officiers israéliens résolument antisionistes.
site de Thierry Meyssan
Depuis soixante ans, le Proche-Orient est en guerre ininterrompue. Si toutes les tentatives de paix ont échoué, c’est que les causes réelles du conflit n’ont jamais été clairement exposées.
Présentée à tort comme une réponse instantanée à l’enlèvement de deux soldats par le Hezbollah, l’offensive israélienne contre le Liban, en juillet-août 2006, est en réalité l’aboutissement d’un plan longuement préparé. Partant de là, l’auteur analyse la loi autorisant le président des États-Unis à attaquer le Liban et la Syrie, l’étrange amitié liant Jacques Chirac au clan Hariri, les ambiguïtés de la résolution 1559, les secrets de l’assassinat de Rafik Hariri. Il révèle les manipulations de l’enquête de l’ONU et l’action des commandos de tueurs du Mossad au Liban.
Un point de vue totalement nouveau sur la nature des relations entre les États-Unis et Israël
Revenant sur la nature de l’État d’Israël et sa fonction dans la région, il remet en cause le rôle attribué au mouvement sioniste de Theodor Herzl et dévoile l’action déterminante des leaders politiques évangéliques, en Angleterre et aux États-Unis, pour la création d’un État juif en Palestine.
Étudiant les plans du Pentagone pour dominer cette région riche en hydrocarbures, il détaille les différentes stratégies qui ont été proposées, celle qui a été choisie pour diviser les populations et démembrer les États, et l’argumentaire du terrorisme islamique qui a été inventé et mis en scène pour la justifier.
Enfin, poursuivant son enquête, il montre comment les combattants du Hezbollah ont tenu en échec une armée suréquipée grâce à l’aide discrète de la France, de la Russie et de la Chine, et de quelques officiers israéliens résolument antisionistes.
site de Thierry Meyssan
samedi 2 juin 2007
GENS DANS LE BESOIN
jeudi 31 mai 2007
BIOMÉTRIE
Quel prix à payer pour rendre la vie plus sûre?
Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a publié jeudi un avis dans lequel il s’interroge sur les risques et les dérives que peut engendrer l’usage de systèmes biométriques. Il appelle à un débat public.
Finit le temps de l’identification par les seuls nom, prénoms et date de naissance. La technologie d’identification biométrique permet de certifier qu’une personne est réellement celle qu’elle prétend être. Est-il pour autant seulement question d’authentification ? Le CCNE s’est saisi de la question et relève dans son avis « Biométrie, données identifiantes et droits de l’homme » les dangers que représente la banalisation d’un tel procédé.
Une des méthodes biométriques fréquemment utilisée par la police est l’analyse ADN. A l’origine, elle était uniquement appliquée aux délinquants sexuels. Mais, aujourd’hui elle s’étend à « toute personne à l’encontre de laquelle il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu’elle a commis un délit ». La loi prévoit également que la personne en question doit être consentante. Mais voilà qu’un autre article du code pénal stipule que le refus de se soumettre au prélèvement biologique constitue un délit passible d’une peine d’emprisonnement et d’une amende de 15.000 euros. Un système qualifié d’«hypocrite» par le CCNE avec pour conséquence directe un élargissement considérable de la population susceptible de figurer dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).
Pour preuve, les experts citent l’exemple de l’Angleterre. Le recueil de données génétiques s’applique à tout individu « arrêté » même s’il n’y aucune suite judiciaire ou policière. Figure également dans ce registre toute personne témoin d’un crime ou appartenant à la famille d’un prévenu. Le prélèvement se fait sans consentement de l’individu et est conservé pendant 100 ans, sans possibilité d’effacement du fichier. Actuellement, le registre anglais compte près de 4 millions de fichiers. En France, il est passé de quelques milliers en 2001 à plus de 450.000 en 2007. Chantal Lebatard, membre du groupe de travail et administrateur de l’Union nationale des associations familiales, déplore que la priorité soit à la surveillance et non à la recherche de solutions pour éviter la criminalité.
Un point assez important mis en exergue par ce groupe de travail concerne le strict respect des finalités. Car, même si le leitmotiv de la biométrie est d’améliorer la sécurité, elle risque de transformer le contrôle d’identité en contrôle des conduites. Les experts s’inquiètent de l’utilisation de l’analyse du comportement, de l’interconnexion de données et de l’obtention de données privées et confidentielles à l’insu des personnes concernées.
Selon le CCNE, la prise de conscience publique est nécessaire. Il appelle à un débat pour mieux comprendre les dangers de la biométrie et trouver l’usage le plus éthique.
Jérémy Zuber
Sciences et Avenir.com
(31/05/07)
Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a publié jeudi un avis dans lequel il s’interroge sur les risques et les dérives que peut engendrer l’usage de systèmes biométriques. Il appelle à un débat public.
Finit le temps de l’identification par les seuls nom, prénoms et date de naissance. La technologie d’identification biométrique permet de certifier qu’une personne est réellement celle qu’elle prétend être. Est-il pour autant seulement question d’authentification ? Le CCNE s’est saisi de la question et relève dans son avis « Biométrie, données identifiantes et droits de l’homme » les dangers que représente la banalisation d’un tel procédé.
Une des méthodes biométriques fréquemment utilisée par la police est l’analyse ADN. A l’origine, elle était uniquement appliquée aux délinquants sexuels. Mais, aujourd’hui elle s’étend à « toute personne à l’encontre de laquelle il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu’elle a commis un délit ». La loi prévoit également que la personne en question doit être consentante. Mais voilà qu’un autre article du code pénal stipule que le refus de se soumettre au prélèvement biologique constitue un délit passible d’une peine d’emprisonnement et d’une amende de 15.000 euros. Un système qualifié d’«hypocrite» par le CCNE avec pour conséquence directe un élargissement considérable de la population susceptible de figurer dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).
Pour preuve, les experts citent l’exemple de l’Angleterre. Le recueil de données génétiques s’applique à tout individu « arrêté » même s’il n’y aucune suite judiciaire ou policière. Figure également dans ce registre toute personne témoin d’un crime ou appartenant à la famille d’un prévenu. Le prélèvement se fait sans consentement de l’individu et est conservé pendant 100 ans, sans possibilité d’effacement du fichier. Actuellement, le registre anglais compte près de 4 millions de fichiers. En France, il est passé de quelques milliers en 2001 à plus de 450.000 en 2007. Chantal Lebatard, membre du groupe de travail et administrateur de l’Union nationale des associations familiales, déplore que la priorité soit à la surveillance et non à la recherche de solutions pour éviter la criminalité.
Un point assez important mis en exergue par ce groupe de travail concerne le strict respect des finalités. Car, même si le leitmotiv de la biométrie est d’améliorer la sécurité, elle risque de transformer le contrôle d’identité en contrôle des conduites. Les experts s’inquiètent de l’utilisation de l’analyse du comportement, de l’interconnexion de données et de l’obtention de données privées et confidentielles à l’insu des personnes concernées.
Selon le CCNE, la prise de conscience publique est nécessaire. Il appelle à un débat pour mieux comprendre les dangers de la biométrie et trouver l’usage le plus éthique.
Jérémy Zuber
Sciences et Avenir.com
(31/05/07)
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