« Le travail se poursuit pour empêcher le pétrole situé sous la ligne de flottaison de s'écouler dans la mer », a déclaré lundi la compagnie pétrolière dans un communiqué. « Nous avons pris le problème très au sérieux et nous y avons répondu rapidement ». En témoigne, la pression qui diminue depuis que la multinationale a fermé le puits le jour même.
Un manque d'informations déplore Greenpeace
A titre de comparaison, l'explosion du puits Macondo de BP en Louisiane avait entraîné l'an dernier la fuite de 5 millions de barils. Un tel scénario n'est ici pas envisageable. Shell estime que la marée n'atteindra pas le rivage dans la mesure où il est dispersé naturellement par les vagues.
Une fuite de cette échelle constituerait cependant la plus grave marée noire en mer du Nord depuis l'an 2000, lorsque plus de 500 tonnes s'étaient déversées dans la mer. L'organisation de défense de l'environnement Greenpeace ainsi que la Société royale pour la protection des oiseaux (RSPB) ont déploré un manque d'information sur l'incident.

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