jeudi 14 juillet 2011

GAZ DE SCHISTE OU ELVIS EST TOUJOURS VIVANT

Une opposition aux opposants des gaz de schiste (histoire de voir les deux côtés de la médaille):
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QUÉBEC - Ceux qui pensent que les gaz de schiste peuvent contaminer les eaux souterraines sont à reléguer parmi les inconditionnels qui croient qu'Elvis est encore vivant, juge le grand patron d'une entreprise gazière active au Québec.

Dans un commentaire publié récemment dans son blogue, le président de la société Questerre, Michael Binnion, n'y est pas allé de main morte pour condamner les convictions des opposants aux gaz de schiste.

Il conteste l'argument selon lequel le procédé de fracturation hydraulique peut contaminer l'approvisionnement en eau. Il dit qu'il s'agit d'un «mythe», «l'ennemi de la vérité (...), persistant, persuasif et irréaliste», en citant ainsi l'ancien président américain John Kennedy.
«Il y a des rapports indépendants datant de plusieurs années qui confirment que le procédé est sécuritaire pour les eaux souterraines, écrit le dirigeant de Questerre dans son blogue. Tout comme les mythes selon lesquels 'le premier pas sur la lune aurait été une conspiration organisée', 'Elvis serait toujours en vie', 'Obama ne serait pas né aux États-Unis', l’idée que la fracturation hydraulique puisse contaminer les eaux souterraines situées à plus d’un kilomètre de profondeur persiste et tend à persuader.»

Il vise notamment le documentaire «Gasland», qui a popularisé ces images de citoyens qui pouvaient allumer une flamme à même l'eau de leur robinet.

Selon M. Binnion, «si vous ne saviez pas qu'il est commun de retrouver du méthane dans les eaux souterraines, il n'est pas étonnant que vous soyez surpris de voir ce phénomène». Il rapport d'ailleurs que l'auteur du documentaire l'a lui-même admis sans s'amender, de même que d'autres militants qui auraient tendance à exagérer le nombre de cas de contaminations.

Le dirigeant de Questerre affirme que l'industrie n'a pas réussi «à défaire ce mythe» de la contamination des eaux par fracturation, mais espère que les autorités réglementaires y arriveront.

Des opposants, du regroupement Mobilisation Gaz de schiste, ont réagi aux commentaires de M. Binnion. Dans une entrevue jeudi, une de leurs porte-parole, Lucie Sauvé, a déclaré que M. Binnion est de toute façon discrédité et qu'on ne se donne même plus la peine de lui répondre.
«C'est un personnage, hein? Champion de la démagogie et de la désinformation. C'est de la caricature. M. Binnion n'a aucune crédibilité auprès des groupes environnementaux, des groupes de citoyens et des scientifiques.»

Un autre représentant de l'organisme, Pierre Brazeau, a reconnu qu'il n'y a pas nécessairement de cas validé de contamination par fracturation, mais qu'il faut agir à long terme par précaution, parce que rien ne garantit qu'il n'y aura pas des fuites dans quelques années.
«Nous ne sommes pas des prophètes de malheur, nous ne sommes pas des radicaux, nous ne sommes pas des fascistes écologistes. Nous sommes simplement des citoyens qui veulent protéger leurs terres, leur milieu de vie, leur eau.»

L'Association pétrolière et gazièere du Québec, qui représente l'industrie, n'a pas donné suite aux demandes d'entrevue.

La ministres des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, était aux Îles-de-la-Madeleine et n'était pas disponible pour commenter. Son attachée de presse a fait savoir qu'elle n'avait pas pris connaissance des déclarations de M. Binnion.

La porte-parole du ministre de l'Environnement, Pierre Arcand, a fait savoir que les propos de M. Binnion «lui appartiennent et nous ne souhaitons pas les commenter».

Plus tôt cette année pourtant, le ministre ne s'était pas gêné pour manifester son irritation à M. Binnion, qui n'en est pas à ses premiers coups de gueule.

Au printemps dernier, le dirigeant de Questerre avait laissé entendre dans son blogue que l'évaluation environnementale stratégique commandée par le gouvernement était davantage une opération politique que scientifique, pour faire accepter les gaz de schiste à la population.
M. Arcand a dit qu'il était alors tombé en bas de sa chaise, déclarant que de tels propos mettaient «le feu aux poudres» et n'aidaient pas la cause des gaz de schiste.

La fracturation hydraulique est un procédé controversé qui fissure la roche par injection d'un fluide sous haute pression, pour avoir accès aux gaz.

Le gouvernement a commandé une évaluation environnementale stratégique pour mieux documenter l'incidence de l'activité gazière. La fracturation hydraulique pourrait être autorisée exceptionnellement pendant la durée de l'évaluation environnementale, mais uniquement pour les travaux requis par l'évaluation environnementale, par exemple pour des fins d'acquisition de connaissances scientifiques, c'est-à-dire dans un environnement contrôlé et supervisé.
En mars dernier au Québec, il y avait 31 puits et 18 avaient déjà été fracturés. L'industrie du gaz de schiste avait dépensé 200 millions $ au Québec pour divers travaux. L'industrie envisage 150 à 600 puits par année à compter de 2015.
Questerre

5 commentaires:

Anonyme a dit...

De l’essence à 0,4 $ le litre et sans émissions de CO2

http://www.armee-du-futur.com/2011/04/de-lessence-a-04-le-litre-et-sans-emissions-de-co2/

http://www.cellaenergy.com/

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http://www.paradisfj.info/spip.php?article223

http://acilr-cdril.com/CD_No1/relation3.html#Extrait

http://www.ledevoir.com/politique/quebec/323065/politiques-energetiques-jusqu-ou-va-l-influence-de-power

Petites vidéo à écouter à partir de la 6e minutes

http://www.youtube.com/watch?v=mxvPtKKAOtI

Hervé Kempf - Alerte au Québec
"Mais on ne connaît pas d’autres lieux où elle soit aussi concentrée qu’au Québec - dans une ambiance au demeurant délétère de corruption, de conflits d’intérêts et de financement du parti au pouvoir"


http://www.pressegauche.org/spip.php?article7258

Le gouvernement québécois plie devant les lobbys


http://www.bastamag.net/article1544.html

Anonyme a dit...

Le débat ne devrais plus se faire uniquement sur le gaz de schiste ,mais sur l'ensemble de la fracturation (ou stimulations ) quel soit par arc électrique , pneumatique ,ou hydrolique de la roche mére pour( pétrole ,huile,gaz)

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BILAN TOXICOLOGIQUE & CHIMIQUE L’EXPLORATION ET L’EXPLOITATION DES HUILES ET GAZ DE SCHISTE OU HYDROCARBURES DE ROCHE-MERE PAR FRACTURATION HYDRAULIQUE

http://atctoxicologie.free.fr/archi/bibli/BILAN_TOXICOLOGIE%20_CHIMIE_GAZ_DE_SCHISTE.pdf

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19/06/2011...Inde, il y a de l'eau dans le gaz à Olpad ville

"Les experts et les autorités appellent la population à n'utiliser l'eau de la ville sous aucun prétexte, elle peut contenir des produits chimiques extrêmement nocifs."

source et suite:

http://naturealerte.blogspot.com/2011/06/19062011inde-il-y-de-leau-dans-le-gaz.html

La situation continue de se détériorer dans la ville Olpad

http://www.youtube.com/watch?v=YSN5DSQnoMc&feature=player_embedded


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Pologne

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ZoCBf6JuQfo

http://www.youtube.com/watch?v=InNK1HpDDuQ&feature=related

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http://www.youtube.com/watch?v=-ktLQ2rDAkg

Anonyme a dit...

Une solution amusante, odorante, et pas plus bête qu'une autre...
Gilles du Pontavice, Editions La Truite de Quénécan
www.latruitedequenecan.com

Voir aussi article de ce jour:
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/cotesarmor/energie-on-n-a-pas-de-gaz-mais-on-a-du-chistr-et-des-idees-16-07-2011-1372130.php

huemaurice7 a dit...

Si ce connard est prêt à mettre sa vie en jeu si du gaz sort des robinets, pourquoi pas !
Quant à écouter 'Love me tender' sous la douche...

Anonyme a dit...

En ce qui concerne les produits utilisés dans les forages de gaz de schiste, la liste a été publiée par des députés américains. Elle est reprise dans une "note de bas de page" hilarante dans le livre "Le gaz de chistr" aux Editions La Truite de Quénécan. La liste fait 8 pages...
Le petit livre est à la fois très documenté, il me semble, et très drôle. Je me permets de reproduire une partie de la préface, signée... Jules Verne:
"Dans les profondeurs du globe, il y a des mers, il y a du vent. Il y a des champignons et des arbres. Il y a des habitants. La surface du globe est nôtre, libre à nous de nous empoisonner avec cette myriade de petits volcans ridicules crachant du benzène ! Mais de quel droit irions-nous contaminer le centre de la terre? Pourquoi secouer ces entrailles fragiles, alors que nous disposons de l’eau, du vent, des arbres, tous éléments inépuisables et à portée de nos yeux et de nos mains (…)?"