vendredi 9 janvier 2009

DÉBUT DE LA CENSURE

Le gouvernement australien conduira mi-janvier les premiers tests qui doivent aboutir à la mise en place d'un gigantesque système de filtrage d'Internet, présenté comme la pierre angulaire d'un projet de 125 millions de dollars australiens (62 millions d'euros) pour la "sécurisation du Web". Un système nécessaire pour "protéger les enfants" et "bloquer l'accès à des sites hébergés à l'étranger mais dont le contenu est illégal en Australie", selon le ministre des communications, Stephen Conroy, principal promoteur du projet.

Les fournisseurs d'accès à Internet australiens devront bloquer l'accès aux sites inscrits sur une liste noire tenue par l'Australian Communications and Media Authority, l'équivalent australien du CSA, qui dispose déjà de pouvoirs étendus en matière de régulation de la Toile. Au moins 1 300 sites seront bloqués au lancement du filtre, pour des raisons allant de la pédo-pornographie à l'incitation au terrorisme, en passant par la "violence excessive" et l'apologie des drogues. Le gouvernement prévoit également de mettre en place un système de filtrage des réseaux d'échange de fichiers peer to peer tels que BitTorrent.
(...)
@le monde

4 commentaires:

Anonyme a dit...

Au départ, je m'opposais à une telle réglementation, mais plus maintenant, car la liberté d’expression à tout prix n’a pas sa place. Ma liberté s’arrête où celle de l’autre commence!

Anonyme a dit...

pauvre australie...

Anonyme a dit...

On commence par la pédophilie et on ne sait pas où cela s'arrête. Déjà, pourquoi interdire l'échange de fichiers? Les mainstream media sont censurés et maintenant internet en Australie et bientôt la censure sera mondiale. D'où obtiendrons-nous des info objectives? Faudra-t-il créer des réseaux de presse de résistance au risque de notre vie ou de notre liberté?

Anonyme a dit...

La liberté est vitale, elle permet l'évolution de l'être humain, même si il faut parfois la limiter pour ne pas empiéter sur la liberté des autres.
Cependant,elle semble dénuée de mémoire, car l'histoire ne nous a-t'elle pas appris maintes fois à quoi conduisait la censure.