
Le poisson perd alors le réflexe tactile de la fuite, c'est-à-dire qu'il se laisse toucher. Ce réflexe naturel est restauré par une exposition à la lumière bleue, qui ramène les neurones concernés sur le mode «on».
Pour parvenir à télécommander l'animal, les scientifiques américains ont procédé à une transformation génétique afin d'obtenir une protéine qui altère la communication entre neurones clans le cerveau. Ils ont ensuite ajouté une substance photosensible à cette protéine. Ainsi, selon l'éclairage reçu par le poisson, la protéine est soit inactive - et dans ce cas les neurones fonctionnent normalement et le réflexe tactile est maintenu -, soit active - les neurones ne fonctionnent plus comme ils le devraient, entraînant la perte du réflexe.
Contrôler les foules à distance ne figure heureusement pas au nombre des objectifs de ces recherches. Le propos est plutôt d'étudier le fonctionnement. du cerveau chez des souris ou encore des rats. Cette technique permet en effet de cibler un type de neurones bien précis et d'observer quels sont les effets sur le comportement lorsque tels ou tels neurones sont «débranchés».

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