Trente ans après la mission Apollo 11, les projets d’exploration lunaire n’ont jamais été aussi nombreux et concrets. Poussé par les mystères scientifiques qui continuent d'entourer la Lune, tout le monde veut y prendre part : les Etats-Unis, la Russie, l'Europe, l'Inde, la Chine et le Japon.
CHINE
Lancée le 24 octobre dernier, la sonde Chang’e 1, mise au point par la Chine, doit travailler pendant un an en orbite autour de la Lune. D’après les informations publiées par l’agence chinoise Xinhua, l’image qu'ils ont dévoilée en grande pompe couvre une surface de 460 km de long sur 280 km de large reconstituée à partir de 19 images prises par la caméra CCD de la sonde. Après avoir cartographié la Lune, les chinois veulent envoyer un robot sur la Lune en 2010.
La Chine poursuit en parallèle son programme de vols habités. La troisième mission, Shenzhou VII, doit partir en octobre 2008 avec des astronautes à bord. Selon une information publiée il y a quelques jours dans un journal de Shanghai, une sortie dans l’espace aurait lieu pour la première fois au cours de cette mission chinoise.
JAPON
À la mi-novembre c’est le Japon qui a publié les images obtenues par sa première mission lunaire, la sonde SELENE/Kaguya. Lancée en septembre, la sonde a fourni des images animées du lever et du coucher de la Terre vus depuis la Lune. Pour le Japon, c'est une mission très importante. Elle consiste en un orbiteur de grande dimension équipé de quatorze instruments. Voici une vidéo montrant le lever de Terre :
EUROPE
L'Agence Spatiale Européenne a lancé la mission SMART-1 le 27 septembre 2003 avec le lancement de la sonde pour se terminer le 3 septembre 2006 avec son impact contrôlé sur la Lune. Muni d'une caméra miniature AMIE, au poids de 2 kilogrammes seulement, la sonde a renvoyé des images aujourd'hui utilisées pour déterminer les sites d'alunissage possibles pour les missions à venir. La sélection des sites d'alunissage repose sur des critères, tels que l'importance scientifique de la zone, la facilité d'alunissage ainsi que l'aisance opérationnelle, et, dans le cas où le site choisi est destiné à devenir une base humaine, la disponibilité des ressources lunaires. SMART-1 a réalisé des prises de vue des sites d'alunissage des missions Apollo et Luna, ainsi que de sites d'alunissage potentiels pour des missions humaines au niveau des pôles lunaires.
En février 2007, l'Université Internationale de l’Espace (ISU) accueille des experts mondiaux du spatial pendant son symposium annuel "Pourquoi la Lune ?". On y a traité de l'importance d'établir une présence permanente sur la Lune et de s'en servir comme tremplin pour de nouvelles explorations du système solaire, Mars entre autres.
INDE
L'Inde doit lancer Chandrayaan-I en avril 2008.
Ce n’est qu’en 1997 que l'Inde a mis elle-même en orbite un satellite pour la première fois. À l’époque, le programme spatial indien avait souffert de la décision des États-Unis d’interrompre tout transfert à l’Inde de technologies liées aux fusées, de peur que celles-ci ne soient employées à des fins militaires contre le vieil ennemi, le Pakistan. Aujourd’hui, la motivation à long terme est la même : se détacher de la dépendance. Lorsque, dans quelques décennies, les voyages spatiaux seront devenus routiniers, « nous ne voulons pas être obligés d’acheter des billets sur les engins des autres », explique G. Madhavan Nair, directeur de l’Organisation indienne de recherches spatiales.
L’engin indien se livrera lui aussi à de la cartographie lunaire. En fait, le point commun aux missions indienne, chinoise et japonnaise est de remettre à jour nos cartes lunaires, avec les technologies d’aujourd’hui (l’imagerie 3-D, notamment). À cela l’engin indien Chandrayaan-1 sera le seul des trois à ajouter une sonde qui ira toucher du doigt notre satellite : un engin qui s’en approchera doucement, prenant des images en haute définition avant d’aller s’écraser.
ALLEMAGNE
Le DLR (centre aérospatial allemand) a présenté aux parlementaires allemands les détails d'une mission que l'agence spatiale allemande prévoit d'effectuer seule, dans un premier temps, vers la Lune.
Cette mission non habitée a pour but de mettre en avant les capacités de l'Allemagne en matière de technologies de pointe, notamment dans les appareils de mesure, de détection radar et de cartographie de la surface lunaire. Tous ces instruments de facture allemande sont l'argument-clé du bien-fondé d'une telle mission. La surface de la Lune n'étant cartographiée qu'à hauteur de 8%, la mission lunaire allemande aurait pour objectif de combler ce déficit et de photographier de façon systématique la Lune à l'aide d'une caméra à haute résolution, basée sur la caméra HRSC qui équipe la sonde européenne Mars Express.
Le BMWi, Ministère fédéral de l'économie et des technologies et tutelle du DLR en matière de projets nationaux spatiaux, n'a pas encore donné sa décision concernant le projet estimé entre 300 et 400 millions d'euros. La mission pourrait être lancée en 2012.
RUSSIE
La Russie projette de survoler la Lune en 2012 au moyen d'une capsule Soyouz modernisée, soit près de 8 ans avant les Américains ! Petite parenthèse pour vous signaler que la NASA n'a pas fait grand bruit pour signifier que le retour de l'homme sur la Lune ne se ferait pas en 2018 comme initialement prévu dans son projet d'exploration du Système Solaire mais au mieux en 2020. Cette nouvelle date est apparue dans les communiqués officiels lors du 'baptême' de ses deux prochains lanceurs lourds (Ares I et Ares V).
ÉTATS-UNIS
Pour la première fois dans l'histoire de la Conquête spatiale, l'Europe et les États-Unis envisagent sérieusement des missions habitées sur la Lune et la planète Mars. L'Agence spatiale européenne a lancé Aurora, un programme d'exploration spatiale dont l'un des principaux objectifs est le débarquement d'un homme sur Mars vers 2033. Quant à la NASA, elle doit mettre en œuvre l'ambitieux projet d'exploration spatiale par des engins tant habités que robotisés, visant la Lune, Mars et d'autres destinations.
D'un point de vue scientifique, l'envoi d'hommes sur Mars et la Lune se justifie par des objectifs complémentaires mais très différents. L'intérêt de l'exploration in situ de la Lune résulte de sa surface qui conserve les traces et les indices qu'elle renferme depuis les débuts de l'histoire du Système Solaire. Quant à Mars, c'est la problématique de la vie qui rend son étude et son exploration passionnantes.
Devant la difficulté et la complexité de lancer une mission habitée en direction de Mars, la Lune apparaît comme une étape obligée. Étape qui sera mise à profit pour des recherches scientifiques mais qui sera essentiellement utilisée à préparer la mission martienne en développant la technologie et l'expertise nécessaires à cette aventure. Quant à l'exploration robotique de la planète rouge, elle ne doit pas s'arrêter. Bien au contraire, elle doit s'intensifier à mesure que se prépare via la Lune l'arrivée de l'homme sur Mars.
COURSE À LA CONQUÊTE DE L'ESPACE
On peut facilement conclure de tous ces développements pour l'exploration de la Lune que les pays se doutent bien qu'il y a quelque chose à exploiter sur notre satellite préféré. Les étatsuniens semblent bien tranquilles à ce sujet et focalisent plutôt sur Mars, est-ce parce qu'ils savent déjà ce que l'on peut trouver sur la Lune. On s'en doute. On sait qu'ils ont caché la majorité des images prises lors des missions sur la Lune pour les substituer par des images filmées en studio. Ne soyez pas dupe, il y a des crétins qui affirment que nous ne sommes jamais allés sur la Lune car les images qu'on nous présente sont filmées en studio. Mais en fait, on a filmé en studio pour cacher les vrais images prises sur la Lune. Voir cette vidéo pour vous convaincre des fausses images : vidéo.
Structures lunaires
Richard Hoagland lui affirme qu'il y a des structures de verre sur la Lune, matériau abondant sur la Lune. Ces structures seraient bâtis par des robots, nano et macro, dirigés par des intelligences extraterrestres. Il vient de sortir un livre "Dark Mission" dans lequel il dit prouver l'existence de ces structures sur la Lune et sur Mars. Écoutez son entrevue accordée à Coast To Coast AM.
Cartographie
Tous ces satellites qui vont cartographier la Lune servent-ils justement à repérer et distinguer les bases humaines des bases extraterrestres. On va se trouver un petit coin tranquille loin des aliénigènes pour ne pas les déranger. Si tout le monde y va, c'est qu'ils veulent connaître le positionnement des autres pays sur la Lune. Un pays puissant ne peut pas laisser un autre pays puissant prendre le contrôle de la Lune.
Avertissement
Les étatsuniens et les russes auraient-ils eu un avertissement de ne plus revenir sur la Lune. Ce qui expliquerait la fin des explorations sur la Lune depuis 30 ans. Pourquoi cet engouement tout à coup ? L'interdiction aurait-il été levé ? Mon sentiment est que les américains n'ont jamais arrêté d'y aller et qu'ils y exploitent des métaux rares introuvables sur Terre. De plus, la Lune est un endroit privilégié pour surveiller la Terre. Vous vous demandez comment les étatsuniens auraient pu se rendre sur la Lune sans qu'on le sache... area 51, vous connaissez!? Tous ces appareils antigravitationnels qu'ils y ont expérimenté et que beaucoup ont réussi à filmer, pensez-vous qu'ils se sont contentés de faire des petits tours dans le désert avec.
Si tous les pays se retrouvent sur la Lune, cela ne sera-t-il pas encore une raison pour se faire la guerre les uns les autres. Parce que si on prend l'exemple de ce qui se passe avec l'Arctique qui dégèle et tous ces pays qui veulent leur part du gâteau, c'est rien de rassurant.
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