mardi 25 décembre 2007

DES AIMANTS DANS LE CERVEAU

En juillet 1992, des chercheurs ont découvert que le cerveau humain contenait de la magnétite, des minuscules cristaux. Cela soulève des questions au sujet de l'influence des champs magnétiques sur le cerveau. On peux se demander si ces cristaux peuvent contenir la mémoire. Sont-ils des récepteurs ou des émetteurs ou les deux. Interagissent-ils avec les somatides ? Voici un article de la cité des sciences et de l'industrie qui expose le sujet :

Disposer d'un certain magnétisme personnel va peut-être avoir une base scientifique avec la récente découverte de particules magnétiques dans le cerveau humain. La question qui passionne les biologistes c'est à quoi peuvent bien servir ces petits aimants qui peuplent notre cerveau ? Des minuscules cristaux de magnétite, un oxyde de fer très répandu, ont été isolés dans le cerveau par une équipe de chercheurs de l'Institut de Technologie de Californie à Pasadena dirigée par Joseph Kirschvink. Ces cristaux qui mesurent environ 10 nanomètre de long (soit seulement 10 millionièmes de millimètre) se retrouvent en quantité plus importantes dans certaines zones du cerveau. Leur concentration varie de 4 nanogramme par gramme de tissus cérébral en moyenne à 70 nanogramme dans les méninges, les membranes qui recouvrent le cerveau. Ce qui représente 5 millions de cristaux magnétiques par gramme de tissus, formant des agrégats de 50 à 100 particules. Plus étonnant encore ils ont la même forme que ceux découverts chez les bactéries et résulteraient d'un processus biologique interne. Quelle peut-être leur utilité ? On a déjà trouvé de la magnétite chez les pigeons, les saumons, les abeilles et on pense que ces cristaux servent de boussoles pour aider ces animaux à s'orienter par rapport au champ magnétique terrestre. Mais chez l'homme ? peuvent-ils servir de stockage temporaire du fer ou sont-ils un vestige des systèmes de guidage des bactéries ou des oiseaux migrateurs ? Certains chercheurs pensent que ces cristaux peuvent être affectés par les faibles champs magnétiques qui nous environnent en permanence comme ceux produits par des lignes à haute tension ou des appareillages électriques, séchoirs, rasoirs, couvertures chauffantes ou écran d'ordinateurs. Il existe à ce sujet une controverse sur les effets biologiques des champs électromagnétiques à basse fréquence. Il est fort probable que les petits aimants de notre cerveau vont relancer le débat !

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