mercredi 22 août 2007

TUNNEL LEFORTOVO

Le tunnel Lefortovo, à Moscou. L'un des plus long du monde en ville ( 3,2 km ). L'un des plus meurtrier aussi.

AÉROGEL

Ce matériau miracle du 21ème siècle, aussi appelé "frozen smoke" ou fumée solide, pourrait protéger votre maison contre les déflagrations de bombe, étencher des mappes d'huile et même aider l'homme à aller sur Mars. L'Aérogel, un des plus léger solide existant sur Terre, peut tenir face à une déflagration de 1kg de TNT et même protéger du feu d'une torche au-delà de 1300C.
L'aérogel est composé de 99,8 % d'air avec une densité de 3 mg/cm³, ce qui en fait le solide le plus léger connu. Il est presque complètement transparent et au toucher, fait penser à du polystyrène. Le presser légèrement ne laisse aucune marque, le presser plus fortement laisse un creux permanent. En le pressant fort, sa structure éparse s'écroule brutalement, il se brise comme du verre.

Malgré le fait qu'il soit enclin à se disperser, il est capable de supporter plus de 2000 fois son poids. Cette capacité est due à sa microstructure dendritique, avec des particules sphériques d'une taille moyenne de 2 à 5 nm fusionnées en groupe, formant une structure tridimensionnelle hautement poreuse de chaînes (en forme de fractales) avec des pores mesurant moins de 100 nanomètres. La taille et la densité moyenne des pores peuvent être ajustées lors de la fabrication.

L'aérogel est un isolant remarquable, car il stoppe presque complètement trois méthodes de propagation de chaleur (la conduction thermique, la radiation thermique ou la convection). C'est un bon inhibiteur convectif, car l'air ne peut pas circuler à travers le maillage de la structure. L'aérogel en silice est un bon isolateur conductif grâce à la silice qui est un pauvre conducteur de chaleur. D'un autre côté, l'aérogel métallique est un meilleur conducteur de chaleur. L'aérogel en carbone est un bon isolant de radiations, car le carbone absorbe les rayonnements infrarouges qui transfèrent la chaleur. L'aérogel le plus isolant est celui en silice, avec du carbone ajouté. Il est possible d'améliorer encore les capacités isolantes des aérogels en les vidant partiellement de leur air (moins de 0,01 atm).

À cause de sa nature hygroscopique, l'aérogel est sec au toucher et il assèche. Comme il est principalement composé d'air, il apparaît semi-transparent. Sa couleur est due à la diffusion Rayleigh de la plus petite longueur d'onde de la lumière visible par la taille en nanomètres de la structure de dendrite. C'est à cause de cela qu'il apparaît bleuté lorsqu'il se situe devant une surface sombre, et blanchâtre devant une surface claire.

Des expériences ont été menées pour fabriquer de l'aérogel en impesanteur (en utilisant le vol parabolique). Il est alors complètement transparent.

Les aérogels sont à la base hydrophile, mais le traitement chimique de leurs surfaces peut les faire devenir hydrophobe.

Voici deux vidéos présentant l'aérogel :



On peux purifier l'eau salée avec un aérogel à base de carbone :

mardi 21 août 2007

TUMEUR DE 10 KILOS (22 livres)

VIRUS QUI REND OBÈSE

Un virus, qui généralement donne un gros rhume, joue aussi un rôle dans l'obésité, selon une nouvelle étude publiée lundi, qui ajoute encore au faisceau de preuves que les problèmes de poids pourraient être contagieux.

L'adénovirus-36 -du même type que les virus qui provoquent pharyngites, conjonctivites ou d'autres affections respiratoires aiguës- a déjà été repéré comme coupable potentiel de la prise de poids chez les animaux, mais selon des chercheurs de l'université de Louisiane (sud), il peut aussi faire grossir les humains.

"Nous ne disons pas qu'un virus est la seule cause de l'obésité, mais cette étude renforce le faisceau de preuves que certains cas d'obésité sont liés à des infections virales", explique Magdalena Pasarica, spécialiste de l'obésité à l'université de Louisiane à Bâton-Rouge.

Des recherches avaient déjà établi qu'un tiers de personnes obèses sont infectées par le virus, contre seulement 10% dans le reste de la population.

"Nous aimerions être en mesure d'identifier les facteurs qui prédisposent certains obèses à développer le virus et peut-être trouver un moyen de les soigner", ajoute Mme Pasarica.

Les chercheurs de Louisiane ont pour l'instant cantonné leurs recherches sur les humains à des cellules cultivées dans une boîte de Petri. Ils ont pris des cellules souches adultes extraites de graisses obtenues par liposuccion et en ont infecté une partie avec le virus. Les cellules souches infectées se sont transformées en cellules de graisse au bout d'une semaine.

Les chercheurs pour l'instant ne savent pas expliquer la transformation, ni combien de temps le virus s'installe dans le corps humain ou si les effets persistent après qu'il ait été éliminé.

Une étude sur des animaux a démontré que les cobayes restaient obèses jusqu'à 6 mois après que l'infection ait été éliminée.
@leMatin

NOUVELLE SORTE D'OVNI


@UFOCasebook

CERCLE CÉRÉALIER

17 août 2007, Woodborough hill :


@earthfiles

BATTERIE EN PAPIER

De la cellulose, des nanotubes de carbone, du lithium et un peu de sel : la recette est simple, bon marché et facile à réussir. Ce petit mélange s’auto-organise de lui-même, se solidifie en un film résistant et souple pour devenir, au choix, une batterie ou un condensateur ! Applications : du pace-maker aux petits appareils électroniques.

Pour fabriquer une batterie souple, des scientifiques ont eu l’idée d’utiliser… du papier. Après tout, ce matériau est connu depuis des temps lointains comme un bon diélectrique (c’est-à-dire un isolant) pour les condensateurs. L’astuce de l’équipe de l’Institut polytechnique de Troy (Etat de New-York), menée par le chimiste Robert Linhardt, a consisté à diluer la cellulose (le composant principal du papier) dans une solution saline puis à ajouter une décoction de nanotubes de carbone.

D’eux-mêmes, ces structures microscopiques s’accumulent au fond de la solution. Après séchage, le résultat est un petit morceau de papier blanc d’un côté et noirci sur l’autre face par les nanotubes (composés de carbone pur). Les chercheurs imbibent alors le papier avec un sel de lithium, qui joue le rôle de l’électrolyte. Du lithium est ensuite déposé sur la feuille, du côté blanc. Cette surface métallisée devient l’électrode positive tandis que la couche de nanotubes fait office d’électrode négative. On obtient l’équivalent d’une batterie lithium-ion.

Par gramme de papier, cette batterie délivre 10 milliampères sous 2 volts (les auteurs n’indiquent pas l’énergie spécifique, que l’on mesure en Wh/kg, watts.heures par kilogramme). Le prototype a pu alimenter un petit ventilateur et une diode électroluminescente. Pour en obtenir davantage, il suffirait d’empiler plusieurs épaisseurs (ce que l’on fait dans une pile électrique et dans un accumulateur). Tolérante à la température, cette batterie fonctionne entre - 70 et + 150 °C.

La structure est complètement originale par rapport à une batterie actuelle : il ne s’agit pas d’un assemblage de différents composants mais d’éléments qui s’auto-organisent. « Notre dispositif est totalement intégré, commente Robert Linhardt. Les composants sont chimiquement associés : les nanotubes de carbone sont inclus dans le papier et l’électrolyte est déposé dessus. Le résultat final est quelque chose qui a l’apparence et le toucher du papier ».

Economique et légère, la cellulose - qui compose 90 % de la batterie - est aussi biocompatible, ce qui pourrait intéresser la médecine. « C’est une manière de réaliser des petits dispositifs, comme des pace-makers, en évitant d’introduire des matériaux toxiques dans l’organisme » explique Victor Pushparaj, l’un des auteurs.

Il reste encore à mettre au point un procédé de fabrication industrielle. Lorsque ce sera fait, résume Pulickel M. Ajayan, lui aussi co-auteur, « nous serons capables d’imprimer des batteries et des condensateurs… ».
@futura-sciences

VOYAGER FONCE VERS L'INFINI

Voyager 2 s'apprête à franchir l'héliosphère.

La mission respective de Voyager 1 et 2 aurait dû être terminée depuis plusieurs années, certains chercheurs estiment aujourd'hui qu'elle ne faisait que commencer… Car un nouvel objectif se profilait, l'exploration de l'espace situé en dehors de l'héliosphère. Cette limite située à 14,1 milliards de km du Soleil, où les vents solaires ralentissent pour s'engouffrer dans l'espace interstellaire en créant des zones de turbulence, a été atteinte en décembre 2004 par Voyager 1 tandis que Voyager 2 l'abordera à la fin de cette année.

Chacun des vaisseaux est équipé de plusieurs instruments qui étudient le vent solaire et sa composition, les particules énergétiques, les champs magnétiques et les ondes radio. L'impossibilité d'utiliser l'énergie solaire à une telle distance, depuis laquelle notre astre du jour n'apparaît plus que comme une étoile un peu plus brillante que les autres, a contraint les concepteurs des engins à les munir de générateurs radio isotopiques qui assurent une alimentation continue de 300 watts. Ils communiquent avec la Terre par l'intermédiaire du réseau Deep Space Network (DSN) réparti sur toute la surface du globe.

Les signaux radio émis actuellement par Voyager à une distance de 12,6 milliards de kilomètres atteignent notre planète après avoir traversé le cosmos durant 12 heures à la vitesse de la lumière, qui est de 300.000 km/seconde. Pour Voyager 1, qui se trouve à 15,6 milliards de kilomètres, cette durée est portée à 14 heures. Il s'écoule donc, dans ce cas, 28 heures entre l'envoi d'un signal et la confirmation de sa bonne réception.
@futura-sciences