dimanche 11 mai 2008
samedi 10 mai 2008
jeudi 8 mai 2008
MAISONS AUX ENCHÈRES
Comme tous les matins à 10 heures précises, un attroupement se forme devant les grilles du palais de justice, une bâtisse anonyme du centre de San José. Debout en plein vent, une douzaine d'hommes en blue-jeans ou en survêtement, deux femmes en tailleur strict et un jeune couple d'Asiatiques endimanchés consultent des listes d'adresses et des plans de la ville tout en bavardant. Ils attendent l'arrivée des commissaires-priseurs, qui vont vendre aux enchères des maisons dont les propriétaires ne peuvent plus rembourser leurs prêts bancaires, car les taux d'intérêt ont brutalement augmenté.
Par tradition, en Californie, les reventes de maisons saisies se font en pleine rue, afin que n'importe qui puisse y participer sans formalités. Depuis le déclenchement de la crise des subprimes (prêts hypothécaires à taux variable), ces enchères ont lieu quatre ou cinq fois par jour dans chaque grande ville de l'Etat.
Le premier commissaire-priseur arrive, les bras chargés de documents, et déclare la vente ouverte, en criant pour couvrir le bruit de la circulation. Il commence par rappeler que les achats se font sur-le-champ, uniquement en liquide ou avec des chèques certifiés : en clair, ceux qui n'ont pas apporté quelques centaines de milliers de dollars peuvent repartir. Il annonce également que toute vente est irrévocable et sans aucune garantie juridique ou matérielle. En cas de litige sur le titre de propriété, de dégâts ou de vice caché, l'acheteur n'aura aucun recours. Par ailleurs, la plupart de ces maisons sont encore habitées par les ex-propriétaires. Le nouvel acquéreur devra se charger de les expulser.
(...)
@le monde
Par tradition, en Californie, les reventes de maisons saisies se font en pleine rue, afin que n'importe qui puisse y participer sans formalités. Depuis le déclenchement de la crise des subprimes (prêts hypothécaires à taux variable), ces enchères ont lieu quatre ou cinq fois par jour dans chaque grande ville de l'Etat.
Le premier commissaire-priseur arrive, les bras chargés de documents, et déclare la vente ouverte, en criant pour couvrir le bruit de la circulation. Il commence par rappeler que les achats se font sur-le-champ, uniquement en liquide ou avec des chèques certifiés : en clair, ceux qui n'ont pas apporté quelques centaines de milliers de dollars peuvent repartir. Il annonce également que toute vente est irrévocable et sans aucune garantie juridique ou matérielle. En cas de litige sur le titre de propriété, de dégâts ou de vice caché, l'acheteur n'aura aucun recours. Par ailleurs, la plupart de ces maisons sont encore habitées par les ex-propriétaires. Le nouvel acquéreur devra se charger de les expulser.
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@le monde
mercredi 7 mai 2008
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