17 août 2007, Woodborough hill :
@earthfiles
mardi 21 août 2007
BATTERIE EN PAPIER
De la cellulose, des nanotubes de carbone, du lithium et un peu de sel : la recette est simple, bon marché et facile à réussir. Ce petit mélange s’auto-organise de lui-même, se solidifie en un film résistant et souple pour devenir, au choix, une batterie ou un condensateur ! Applications : du pace-maker aux petits appareils électroniques.
Pour fabriquer une batterie souple, des scientifiques ont eu l’idée d’utiliser… du papier. Après tout, ce matériau est connu depuis des temps lointains comme un bon diélectrique (c’est-à-dire un isolant) pour les condensateurs. L’astuce de l’équipe de l’Institut polytechnique de Troy (Etat de New-York), menée par le chimiste Robert Linhardt, a consisté à diluer la cellulose (le composant principal du papier) dans une solution saline puis à ajouter une décoction de nanotubes de carbone.
D’eux-mêmes, ces structures microscopiques s’accumulent au fond de la solution. Après séchage, le résultat est un petit morceau de papier blanc d’un côté et noirci sur l’autre face par les nanotubes (composés de carbone pur). Les chercheurs imbibent alors le papier avec un sel de lithium, qui joue le rôle de l’électrolyte. Du lithium est ensuite déposé sur la feuille, du côté blanc. Cette surface métallisée devient l’électrode positive tandis que la couche de nanotubes fait office d’électrode négative. On obtient l’équivalent d’une batterie lithium-ion.
Par gramme de papier, cette batterie délivre 10 milliampères sous 2 volts (les auteurs n’indiquent pas l’énergie spécifique, que l’on mesure en Wh/kg, watts.heures par kilogramme). Le prototype a pu alimenter un petit ventilateur et une diode électroluminescente. Pour en obtenir davantage, il suffirait d’empiler plusieurs épaisseurs (ce que l’on fait dans une pile électrique et dans un accumulateur). Tolérante à la température, cette batterie fonctionne entre - 70 et + 150 °C.
La structure est complètement originale par rapport à une batterie actuelle : il ne s’agit pas d’un assemblage de différents composants mais d’éléments qui s’auto-organisent. « Notre dispositif est totalement intégré, commente Robert Linhardt. Les composants sont chimiquement associés : les nanotubes de carbone sont inclus dans le papier et l’électrolyte est déposé dessus. Le résultat final est quelque chose qui a l’apparence et le toucher du papier ».
Economique et légère, la cellulose - qui compose 90 % de la batterie - est aussi biocompatible, ce qui pourrait intéresser la médecine. « C’est une manière de réaliser des petits dispositifs, comme des pace-makers, en évitant d’introduire des matériaux toxiques dans l’organisme » explique Victor Pushparaj, l’un des auteurs.
Il reste encore à mettre au point un procédé de fabrication industrielle. Lorsque ce sera fait, résume Pulickel M. Ajayan, lui aussi co-auteur, « nous serons capables d’imprimer des batteries et des condensateurs… ».
@futura-sciences
Pour fabriquer une batterie souple, des scientifiques ont eu l’idée d’utiliser… du papier. Après tout, ce matériau est connu depuis des temps lointains comme un bon diélectrique (c’est-à-dire un isolant) pour les condensateurs. L’astuce de l’équipe de l’Institut polytechnique de Troy (Etat de New-York), menée par le chimiste Robert Linhardt, a consisté à diluer la cellulose (le composant principal du papier) dans une solution saline puis à ajouter une décoction de nanotubes de carbone.
D’eux-mêmes, ces structures microscopiques s’accumulent au fond de la solution. Après séchage, le résultat est un petit morceau de papier blanc d’un côté et noirci sur l’autre face par les nanotubes (composés de carbone pur). Les chercheurs imbibent alors le papier avec un sel de lithium, qui joue le rôle de l’électrolyte. Du lithium est ensuite déposé sur la feuille, du côté blanc. Cette surface métallisée devient l’électrode positive tandis que la couche de nanotubes fait office d’électrode négative. On obtient l’équivalent d’une batterie lithium-ion.
Par gramme de papier, cette batterie délivre 10 milliampères sous 2 volts (les auteurs n’indiquent pas l’énergie spécifique, que l’on mesure en Wh/kg, watts.heures par kilogramme). Le prototype a pu alimenter un petit ventilateur et une diode électroluminescente. Pour en obtenir davantage, il suffirait d’empiler plusieurs épaisseurs (ce que l’on fait dans une pile électrique et dans un accumulateur). Tolérante à la température, cette batterie fonctionne entre - 70 et + 150 °C.
La structure est complètement originale par rapport à une batterie actuelle : il ne s’agit pas d’un assemblage de différents composants mais d’éléments qui s’auto-organisent. « Notre dispositif est totalement intégré, commente Robert Linhardt. Les composants sont chimiquement associés : les nanotubes de carbone sont inclus dans le papier et l’électrolyte est déposé dessus. Le résultat final est quelque chose qui a l’apparence et le toucher du papier ».
Economique et légère, la cellulose - qui compose 90 % de la batterie - est aussi biocompatible, ce qui pourrait intéresser la médecine. « C’est une manière de réaliser des petits dispositifs, comme des pace-makers, en évitant d’introduire des matériaux toxiques dans l’organisme » explique Victor Pushparaj, l’un des auteurs.
Il reste encore à mettre au point un procédé de fabrication industrielle. Lorsque ce sera fait, résume Pulickel M. Ajayan, lui aussi co-auteur, « nous serons capables d’imprimer des batteries et des condensateurs… ».
@futura-sciences
VOYAGER FONCE VERS L'INFINI
Voyager 2 s'apprête à franchir l'héliosphère.
La mission respective de Voyager 1 et 2 aurait dû être terminée depuis plusieurs années, certains chercheurs estiment aujourd'hui qu'elle ne faisait que commencer… Car un nouvel objectif se profilait, l'exploration de l'espace situé en dehors de l'héliosphère. Cette limite située à 14,1 milliards de km du Soleil, où les vents solaires ralentissent pour s'engouffrer dans l'espace interstellaire en créant des zones de turbulence, a été atteinte en décembre 2004 par Voyager 1 tandis que Voyager 2 l'abordera à la fin de cette année.
Chacun des vaisseaux est équipé de plusieurs instruments qui étudient le vent solaire et sa composition, les particules énergétiques, les champs magnétiques et les ondes radio. L'impossibilité d'utiliser l'énergie solaire à une telle distance, depuis laquelle notre astre du jour n'apparaît plus que comme une étoile un peu plus brillante que les autres, a contraint les concepteurs des engins à les munir de générateurs radio isotopiques qui assurent une alimentation continue de 300 watts. Ils communiquent avec la Terre par l'intermédiaire du réseau Deep Space Network (DSN) réparti sur toute la surface du globe.
Les signaux radio émis actuellement par Voyager à une distance de 12,6 milliards de kilomètres atteignent notre planète après avoir traversé le cosmos durant 12 heures à la vitesse de la lumière, qui est de 300.000 km/seconde. Pour Voyager 1, qui se trouve à 15,6 milliards de kilomètres, cette durée est portée à 14 heures. Il s'écoule donc, dans ce cas, 28 heures entre l'envoi d'un signal et la confirmation de sa bonne réception.
@futura-sciences
La mission respective de Voyager 1 et 2 aurait dû être terminée depuis plusieurs années, certains chercheurs estiment aujourd'hui qu'elle ne faisait que commencer… Car un nouvel objectif se profilait, l'exploration de l'espace situé en dehors de l'héliosphère. Cette limite située à 14,1 milliards de km du Soleil, où les vents solaires ralentissent pour s'engouffrer dans l'espace interstellaire en créant des zones de turbulence, a été atteinte en décembre 2004 par Voyager 1 tandis que Voyager 2 l'abordera à la fin de cette année.
Chacun des vaisseaux est équipé de plusieurs instruments qui étudient le vent solaire et sa composition, les particules énergétiques, les champs magnétiques et les ondes radio. L'impossibilité d'utiliser l'énergie solaire à une telle distance, depuis laquelle notre astre du jour n'apparaît plus que comme une étoile un peu plus brillante que les autres, a contraint les concepteurs des engins à les munir de générateurs radio isotopiques qui assurent une alimentation continue de 300 watts. Ils communiquent avec la Terre par l'intermédiaire du réseau Deep Space Network (DSN) réparti sur toute la surface du globe.
Les signaux radio émis actuellement par Voyager à une distance de 12,6 milliards de kilomètres atteignent notre planète après avoir traversé le cosmos durant 12 heures à la vitesse de la lumière, qui est de 300.000 km/seconde. Pour Voyager 1, qui se trouve à 15,6 milliards de kilomètres, cette durée est portée à 14 heures. Il s'écoule donc, dans ce cas, 28 heures entre l'envoi d'un signal et la confirmation de sa bonne réception.
@futura-sciences
BUSH FINANCERAIT AL QAEDA
L'administration Bush financerait un groupe sunnite du Liban, ami de Al Qaeda, pour créer une pression sur l'Iran. Un reportage de 10 minutes en anglais traite de la question, voir ci-dessous. Remarquez le titre affiché à la télé, nous étions habitué à voir "War on Terror" et maintenant on écrit "War on Error". Les choses évoluent et la conscience fait son chemin.
Et comme il vaut mieux en rire, voici deux vidéos "Terroristes" qui devraient vous détendre un peu :
Et comme il vaut mieux en rire, voici deux vidéos "Terroristes" qui devraient vous détendre un peu :
lundi 20 août 2007
LE TROMBONE ROUGE
Un jeune Montréalais de 26 ans a réalisé un rêve complètement débridé. Il a obtenu une maison après avoir mis en vente un vulgaire trombone rouge il y a un an sur Internet.
Kyle MacDonald prévoyait échanger son trombone contre des objets de plus grande valeur, jusqu'à ce qu'il parvienne à son but ultime, une résidence.
D'échanges en échanges, le jeune homme est même parvenu à obtenir un rôle dans une production hollywoodienne. Selon le Journal de Montréal, il lui a fallu 14 échanges pour atteindre son but.
Les habitants de la ville de Kipling, en Saskatchewan, lui ont offert une maison. Le maire de l'endroit prévoit aussi mettre sur pied la journée officielle du trombone et construire le plus gros trombone rouge au monde.
Le jeune montréalais et sa conjointe iront visiter leur nouveau nid mercredi.
Voyez dans cette entrevue, toutes les échanges qu'il a fait pour finalement obtenir une maison (même si c'est en anglais, vous allez comprendre) :
Voici son blog : red paperclip
Et vous pourriez le rencontrer ce soir, le 20 août, si vous demeurez près de Montréal. Voici son invitation en français, du moins il fait un effort pour parler en français :
Kyle MacDonald prévoyait échanger son trombone contre des objets de plus grande valeur, jusqu'à ce qu'il parvienne à son but ultime, une résidence.
D'échanges en échanges, le jeune homme est même parvenu à obtenir un rôle dans une production hollywoodienne. Selon le Journal de Montréal, il lui a fallu 14 échanges pour atteindre son but.
Les habitants de la ville de Kipling, en Saskatchewan, lui ont offert une maison. Le maire de l'endroit prévoit aussi mettre sur pied la journée officielle du trombone et construire le plus gros trombone rouge au monde.
Le jeune montréalais et sa conjointe iront visiter leur nouveau nid mercredi.
Voyez dans cette entrevue, toutes les échanges qu'il a fait pour finalement obtenir une maison (même si c'est en anglais, vous allez comprendre) :
Voici son blog : red paperclip
Et vous pourriez le rencontrer ce soir, le 20 août, si vous demeurez près de Montréal. Voici son invitation en français, du moins il fait un effort pour parler en français :
DES ÎLES SANS PÉTROLE
Un groupe d'îles incluant Elba et Montecristo, près de la côte Toscane en Italie, pourrait passer à l'histoire en étant le premier endroit où l'on vit sans pétrole et sans charbon comme source d'énergie. On peut ainsi protéger l'environnement du parc national de l'archipel. On utilisera le soleil, les vagues et le vent comme source d'énergie. On va passer au vote bientôt cette résolution.
@physorg
@physorg
dimanche 19 août 2007
SECRETS NAVAHO
MANUEL DU GUERRIER TALIBAN
Les combattants du mouvement "Taliban" lancent un manuel pour la poursuite de la guerre contre les troupes de la coalition en Afghanistan.
Selon The Telegraph, les prescriptions des 144 pages analogues aux manuels américains et britanniques de la poursuite de la guerre, ont été intitulées "Les Doctrines Militaires pour la préparation des Mojaheds" ("Military Teachings for the Preparation of Mujahideen"). Sur la couverture du manuel l'emblème du Coran à travers deux épées croisées est représenté.
L'instruction comprend 10 chapitres, qui décrivent des tactiques de la poursuite de la guerre jusqu'à l'organisation des camps d'entraînement et des bases d'espionnage. Il est expliqué en détail la préparation des explosifs, ainsi que tous les aspects de l’armement, des munitions aux équipements de communication.
Il y est également décrit comment attaquer correctement les chars des adversaires et les défauts des avions et des mitrailleuses, ainsi que les façons de faire sauter les ponts, les chemins de fer, les lignes téléphoniques. Les Talibans envisagent de répandre ce livre parmi les commandants du mouvement en Afghanistan, ainsi qu'au Pakistan.
@Sogroop
Selon The Telegraph, les prescriptions des 144 pages analogues aux manuels américains et britanniques de la poursuite de la guerre, ont été intitulées "Les Doctrines Militaires pour la préparation des Mojaheds" ("Military Teachings for the Preparation of Mujahideen"). Sur la couverture du manuel l'emblème du Coran à travers deux épées croisées est représenté.
L'instruction comprend 10 chapitres, qui décrivent des tactiques de la poursuite de la guerre jusqu'à l'organisation des camps d'entraînement et des bases d'espionnage. Il est expliqué en détail la préparation des explosifs, ainsi que tous les aspects de l’armement, des munitions aux équipements de communication.
Il y est également décrit comment attaquer correctement les chars des adversaires et les défauts des avions et des mitrailleuses, ainsi que les façons de faire sauter les ponts, les chemins de fer, les lignes téléphoniques. Les Talibans envisagent de répandre ce livre parmi les commandants du mouvement en Afghanistan, ainsi qu'au Pakistan.
@Sogroop
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