samedi 16 juin 2007

BOMBE GAIE

Le pentagone a imaginé créer une bombe "gaie". Les soldats ennemis, en respirant ou au contact d'un cocktail hormonal, deviendraient "gais" et auraient une envie irrisistible d'avoir du sexe avec ses compagnons de combat. Une guerre sans mort... faites l'amour non la guerre qu'ils disaient ! M'enfin, ils ont finalement rejeté le projet paraît-il. Tant qu'à faire des bombes pour que les gens s'aiment, pourquoi pas, tout simplement, ne plus faire la guerre. Mais ils sont tordus ces guerriers étatsuniens, ou peut-être, fantasment-ils un peu trop !? Dans le fond, il y a peut-être un espoir dans cela, les gais, avec leur créativité débordante et leur sens du ridicule, arriveront-ils peut-être à ridiculiser les institutions guerrières et amener le monde à trouver d'autres façons de régler les conflits.



Source

FAIBLE GRAVITÉ AU CANADA

La faible gravité du Canada serait un vestige de la période glaciaire

Les scientifiques ont maintenant une image assez précise de ce que à quoi pouvait ressembler le Canada il y a 10.000 ans. Des géophysiciens de l'Université de Toronto et de Harvard ont analysé des données de deux satellites conçus pour mesurer le champ gravitationnel de la Terre, s'intéressant tout particulièrement au Canada, où la gravité est anormalement faible.

Ces satellites ont permis de mesurer de minuscules ondulations, ou changements, dans le champ gravitationnel, ce qui n'avait jamais été possible auparavant. L'étude a montré que le champ de glace qui est descendu de l'Arctique vers le Canada il y a 20.000 ans était si épais et écrasant qu'il a causé une dépression sur l'écorce terrestre. Cette couche, la nappe glaciaire Laurentide, avait plus de 3 km d'épaisseur à certains endroits.

Cette information sur la période glaciaire est utile parce qu'en sachant la taille de cette nappe de glace, il a été possible de calculer que le niveau de la mer avait grimpé de 60 m lorsqu'elle a fondu. Les scientifiques qui tentent d'évaluer les futurs changements climatiques pourront maintenant calculer plus précisément l'impact de la période glaciaire sur l'écorce terrestre, qui continue, encore aujourd'hui, à se redresser.

Source: BE Canada numéro 319 (31/05/2007)

PAYER DES IMPÔTS REND HEUREUX

Heureux comme le contribuable qui a rempli son devoir…

Avis à ceux qui n’ont pas encore rempli leur déclaration d’impôt, profitant des délais accordés à la télédéclaration pour s’acquitter le plus tard possible de ce qu’ils considèrent comme une corvée… Payer des impôts rend heureux !!

Le fait de payer un impôt ou une taxe peut activer les mêmes zones du cerveau associées au plaisir et à la récompense que le fait de donner volontairement de l’argent, expliquent trois chercheurs américains, deux économistes et un psychologue, dans la revue Science publiée aujourd’hui.

Williams Harbaugh (National Bureau of Economic Research, USA) et ses collègues ont recruté 19 étudiantes et leur ont attribué une somme de 100 dollars. Ils ont ensuite étudié l’activité cérébrale des volontaires grâce à l’IRM pendant qu’elles assistaient à plusieurs scénarios : soit une partie de leurs fonds étaient prélevée sous forme d’une taxe pour être versée à une banque alimentaire, soit elles pouvaient faire un don volontaire à cette même banque alimentaire.

Les chercheurs ont été surpris de constater que le prélèvement obligatoire activait les circuits cérébraux de la récompense (noyau caudé et noyau accumbens). Selon eux, c’est la preuve que l’altruisme s’exprime aussi lorsqu’on paie une taxe, sachant que l’argent va être utile à la collectivité ou servir une bonne cause. Globalement, l’activité de ces zones cérébrales est plus forte avec le don. Les chercheurs soulignent cependant que les 10 volontaires chez lesquels les circuits du plaisir et de la récompense sont les plus actifs en cas de taxation sont aussi ceux qui donnent volontairement les plus fortes sommes.

Il serait intéressant de comparer l’activité cérébrale de ces 19 jeunes femmes à celle de volontaires masculins, où encore de mettre en parallèle des personnes de milieux sociaux différents ou originaires de plusieurs pays. L’altruisme ne se manifeste peut-être pas de la même manière chez tout le monde… Connaître l’estimation de la future somme à payer au Trésor public vous a-t-il apporté un petit sentiment de satisfaction altruiste ?

Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
(15/06/07)

jeudi 14 juin 2007

RAEL RENCONTRE UN E.T.

LES INFOS

Parodie des infos télévisées.
Peur, drame, violence...
De quoi nourrissez-vous votre esprit ?

RÉSISTANCE AUX OGM

Dans les champs d'OGM, les mauvaises herbes font de la résistance
Par Jean Etienne, Futura-Sciences

100 millions d'hectares de plantes OGM ont été cultivées dans le monde en 2006, dont 75 % partagent la même caractéristiques : elles sont résistantes au glyphosate (le fameux Roundup) , un désherbant total. Mais un constat alarmant vient d'être révélé : les mauvaises herbes deviennent, elles aussi, résistantes au glyphosate.

Comment cela est-il possible ? Lorsqu'en 1980 la société Monsanto a mis au point ce gène de la résistance et l'a implanté dans diverses plantes, notamment le maïs, le soja, le coton, le colza, la betterave et la luzerne, cela a été considéré comme une véritable bénédiction par les agriculteurs qui pouvaient ainsi éviter de répandre de coûteux herbicides sélectifs sur leurs récoltes, et le remplacer par le glyphosate, meilleur marché. La vingtaine de produits utilisés jusqu'alors sont pratiquement tombés en désuétude, tandis que la quantité de glyphosate pulvérisée annuellement passait de 4500 à 45000 tonnes. Bien entendu, l'innocuité de cet herbicide envers les plantes OGM donnait aussi la possibilité d'augmenter considérablement les doses pour un effet encore plus efficace sur les plantes parasites, astuce qui n'échappa pas aux cultivateurs…

Mais l'avenir s'assombrit quelque peu. Pour certains, le temps tourne même à l'orage car on découvre de plus en plus d'exemples où des plantes sauvages ont développé une forme de résistance au glyphosate. Le phénomène ne s'est pas encore généralisé mais s'étend de façon alarmante, non seulement aux Etats-Unis, mais aussi au Brésil, en Argentine et en Chine, et surtout en Australie où les autorités considèrent que cette évolution deviendra un problème majeur d'ici trois ou quatre ans....

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