Dans les champs d'OGM, les mauvaises herbes font de la résistance
Par Jean Etienne, Futura-Sciences
100 millions d'hectares de plantes OGM ont été cultivées dans le monde en 2006, dont 75 % partagent la même caractéristiques : elles sont résistantes au glyphosate (le fameux Roundup) , un désherbant total. Mais un constat alarmant vient d'être révélé : les mauvaises herbes deviennent, elles aussi, résistantes au glyphosate.
Comment cela est-il possible ? Lorsqu'en 1980 la société Monsanto a mis au point ce gène de la résistance et l'a implanté dans diverses plantes, notamment le maïs, le soja, le coton, le colza, la betterave et la luzerne, cela a été considéré comme une véritable bénédiction par les agriculteurs qui pouvaient ainsi éviter de répandre de coûteux herbicides sélectifs sur leurs récoltes, et le remplacer par le glyphosate, meilleur marché. La vingtaine de produits utilisés jusqu'alors sont pratiquement tombés en désuétude, tandis que la quantité de glyphosate pulvérisée annuellement passait de 4500 à 45000 tonnes. Bien entendu, l'innocuité de cet herbicide envers les plantes OGM donnait aussi la possibilité d'augmenter considérablement les doses pour un effet encore plus efficace sur les plantes parasites, astuce qui n'échappa pas aux cultivateurs…
Mais l'avenir s'assombrit quelque peu. Pour certains, le temps tourne même à l'orage car on découvre de plus en plus d'exemples où des plantes sauvages ont développé une forme de résistance au glyphosate. Le phénomène ne s'est pas encore généralisé mais s'étend de façon alarmante, non seulement aux Etats-Unis, mais aussi au Brésil, en Argentine et en Chine, et surtout en Australie où les autorités considèrent que cette évolution deviendra un problème majeur d'ici trois ou quatre ans....
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jeudi 14 juin 2007
mercredi 13 juin 2007
DÉCHARGES SPECTACULAIRES
Des décharges, comme une explosion, se font au-dessus des nuages d'orage. Ces décharges durent entre 10 et 100 millisecondes. Étant donné la rapidité de l'événement, il est très difficile de les photographier. À droite, vous voyez une photo prise en 2001 à Taiwan. Ce phénomène nouveau a été vu partout dans le monde.
Dans la vidéo ci-dessous, on a filmé une de ces décharges avec une caméra ultrasensible qui prend 10 000 images à la secondes, et on a ralentit la vidéo pour que l'on puisse voir ce qui se passe. Ce qui est curieux, c'est que l'on voit des éclats descendre et d'autres monter, on ne s'explique pas pourquoi c'est ainsi.
source
Dans la vidéo ci-dessous, on a filmé une de ces décharges avec une caméra ultrasensible qui prend 10 000 images à la secondes, et on a ralentit la vidéo pour que l'on puisse voir ce qui se passe. Ce qui est curieux, c'est que l'on voit des éclats descendre et d'autres monter, on ne s'explique pas pourquoi c'est ainsi.
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mardi 12 juin 2007
ESPIONNAGE SPATIAL
Les satellites qui n'existent pas
Par Jean Etienne, Futura-Sciences
Le radar GRAVES est le pendant français du réseau américain NORAD (North American Aerospace Defense Command), et exerce une fonction identique : détecter et poursuivre les satellites ou autres objets parcourant l'espace circumterrestre, et notamment ceux qui présentent un risque potentiel pour le territoire. Et après 16 mois de fonctionnement, de bien étranges découvertes apparaissent à son actif…
De 20 à 30 satellites secrets apparaissent ainsi en orbite à une altitude inférieure à 1000 km. Or, ceux-ci ne sont pas repris au catalogue publié par le département de la défense américain, ce qui autorise à porter de fortes suspicions sur leur origine… Et les services de surveillance de l'Oncle Sam seraient bien mal inspirés d'affirmer qu'ils ne les ont pas aperçus, car le NORAD, qui constitue la référence mondiale en la matière, est capable de photographier des objets de 10 cm jusqu'à une altitude de 8000 km, plus qu'il n'en faut !
Or, les militaires américains préfèrent jouer la carte de l'hypocrisie. Questionnés à ce sujet par un représentant français du radar GRAVES, ils ont répondu tout de go que "si les informations n'étaient pas publiées dans le catalogue, c'est que ces objets n'existaient pas". Pourtant, certains de ces satellites apparaissent bien, à l'analyse des données, équipés de panneaux solaires…
Mais cette situation révèle aussi un malaise qui ternit quelque peu les relations diplomatiques entre la France et les USA. Car si ces derniers refusent obstinément de reconnaître l'existence d'objets que chacun des deux protagonistes observe pourtant, ils ne manquent pas de publier avec force détails les orbites des matériels militaires d'autres nations, y compris la France, au grand dam de leurs dirigeants. Or, l'Europe, qui planche sur le cadre d'un futur programme européen de surveillance de l'espace que les pays associés à l'ESA devront approuver en 2008, souhaiterait entamer des négociations sérieuses pour mettre au point un protocole d'accord sur la publication des informations sur les orbites des satellites. "En ce moment nous n'avons pas assez de cartes en main pour entamer des négociations", affirme le colonel Yves Blin, chef du bureau Espace de la division Espace/SIC de l'EMA, ajoutant qu'il attend des informations complémentaires provenant d'un système radar allemand similaire à GRAVES, et qu'il pourra alors placer les Américains devant une alternative : "nous avons vu des choses que vous pourriez souhaiter garder en dehors du domaine public. Nous accepterons de le faire si vous acceptez en retour de cesser de publier l'emplacement de nos satellites sensibles".
Par Jean Etienne, Futura-Sciences
Le radar GRAVES est le pendant français du réseau américain NORAD (North American Aerospace Defense Command), et exerce une fonction identique : détecter et poursuivre les satellites ou autres objets parcourant l'espace circumterrestre, et notamment ceux qui présentent un risque potentiel pour le territoire. Et après 16 mois de fonctionnement, de bien étranges découvertes apparaissent à son actif…
De 20 à 30 satellites secrets apparaissent ainsi en orbite à une altitude inférieure à 1000 km. Or, ceux-ci ne sont pas repris au catalogue publié par le département de la défense américain, ce qui autorise à porter de fortes suspicions sur leur origine… Et les services de surveillance de l'Oncle Sam seraient bien mal inspirés d'affirmer qu'ils ne les ont pas aperçus, car le NORAD, qui constitue la référence mondiale en la matière, est capable de photographier des objets de 10 cm jusqu'à une altitude de 8000 km, plus qu'il n'en faut !
Or, les militaires américains préfèrent jouer la carte de l'hypocrisie. Questionnés à ce sujet par un représentant français du radar GRAVES, ils ont répondu tout de go que "si les informations n'étaient pas publiées dans le catalogue, c'est que ces objets n'existaient pas". Pourtant, certains de ces satellites apparaissent bien, à l'analyse des données, équipés de panneaux solaires…
Mais cette situation révèle aussi un malaise qui ternit quelque peu les relations diplomatiques entre la France et les USA. Car si ces derniers refusent obstinément de reconnaître l'existence d'objets que chacun des deux protagonistes observe pourtant, ils ne manquent pas de publier avec force détails les orbites des matériels militaires d'autres nations, y compris la France, au grand dam de leurs dirigeants. Or, l'Europe, qui planche sur le cadre d'un futur programme européen de surveillance de l'espace que les pays associés à l'ESA devront approuver en 2008, souhaiterait entamer des négociations sérieuses pour mettre au point un protocole d'accord sur la publication des informations sur les orbites des satellites. "En ce moment nous n'avons pas assez de cartes en main pour entamer des négociations", affirme le colonel Yves Blin, chef du bureau Espace de la division Espace/SIC de l'EMA, ajoutant qu'il attend des informations complémentaires provenant d'un système radar allemand similaire à GRAVES, et qu'il pourra alors placer les Américains devant une alternative : "nous avons vu des choses que vous pourriez souhaiter garder en dehors du domaine public. Nous accepterons de le faire si vous acceptez en retour de cesser de publier l'emplacement de nos satellites sensibles".
CRÉATURE (OVNI) DANS LES BOIS
Une caméra, dotée d'un mécanisme infra-rouge, fut installée dans un bois du Minnesota pour photographier les ours qui s'en approchent. Le mécanisme s'active lorsque quelque chose d'assez chaud s'approche et/ou lorsque quelque chose fait assez de mouvements. La caméra a photographié une sorte de créature volante dans le bois. Un photo est prise à chaque minute. Voici les trois photos:
lundi 11 juin 2007
PILULE DIÈTE
Vous avez faim !? Prenez un comprimé de gélatine spécial concu en Italie avec deux grands verres d'eau, et vous aurez une énorme balle de gélatine dans l'estomac qui contient un litre d'eau. Il y a des chances pour que vous n'ayez plus faim par la suite.
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