Du gène à la partition, il n’y a que quelques pas, franchis par deux chercheurs américains, mélomanes et biologistes, qui ont mis des séquences génétiques en musique.
Les titres des partitions sont atypiques : Horse hemoglobin alpha, Huntingtin, ou encore Cytochrome c subunit V… La musique, elle, est plus proche de ce qu’on a l’habitude d’entendre. Des séquences musicales un peu répétitives qui donne une idée de la structure des protéines à partir desquelles elles sont construites. Rie Takahashi, microbiologiste à l’Université de Californie (UCLA), a conjugué sa pratique musicale et ses connaissances scientifiques pour mettre en musique l’écriture des protéines.
Les notes inscrites sur la portée traduisent la position des acides aminés composant les protéines. Cependant, de précédentes tentatives de mise en musique avaient donné des résultats difficiles à écouter pour une oreille non initiée à la création contemporaine. Transformer les 20 acides aminés en 20 notes créent en effet des écarts de tons audacieux. Pour y remédier, Rie Takahashi et son collègue Jeffrey Miller n’utilisent que 13 notes, réparties sur deux octaves, et expriment les acides aminés sous forme d’accord de trois notes.
Pour donner du rythme à la mélodie, les deux artistes-chercheurs ont assigné une durée aux accords en fonction de la fréquence du codon des acides aminés. Le codon est un triplet de trois nucléotides qui détermine la façon dont les acides aminés sont ajoutés pour former une protéine. La méthode est détaillée dans un article publié par la revue Genome Biology.
Takahashi et Miller ont mis en ligne, sur le site de leur projet Gene2music, quelques exemples de protéines mises en musique (écouter). Ils proposent même, à partir des algorithmes mis au point par leur collègue Frank Pettit, de transcrire n’importe quelle séquence génétique en musique.
Takahashi espère que cette musique des gènes aidera le grand public à mieux comprendre le langage de la génétique. Elle-même prépare un concert de piano basé sur cette musique des protéines.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
mardi 8 mai 2007
lundi 30 avril 2007
NÉBULEUSE CARRÉ
«Il y a plus de choses au Ciel et sur la Terre, Horatio, que n'en rêve votre philosophie». Cette phrase de Shakespeare vient une fois de plus d’être confirmée par les faits, si l’on en juge l’image de l’étoile chaude MWC 922 obtenue en infra-rouge et à l’aide de l’optique adaptative. Peter Tuthill et James Lloyd, les découvreurs de cette étrange nébuleuse, l’ont baptisée la nébuleuse du Carré Rouge.
Par Laurent Sacco, Futura-Sciences
Par Laurent Sacco, Futura-Sciences
dimanche 29 avril 2007
samedi 28 avril 2007
jeudi 26 avril 2007
1ère MICROPUCE QUANTIQUE
Actuellement, les principes fondamentaux qui permettront le calcul quantique sont déjà bien compris mais la réalisation d'un ordinateur quantique est très difficile, notamment en raison des difficultés d'ordre technologique que pose le contrôle des états quantiques d'une collection d'atomes isolés. L'institut de traitement de l'information quantique de l'université d'Ulm en Allemagne a réalisé la première micropuce européenne utilisée dans des expériences qui permettront de développer l'ordinateur quantique du futur.
PLANÈTE EXTRATERRESTRE
Gliese 581c, première planète extraterrestre compatible avec la vie
Par Jean Etienne, Futura-Sciences
La découverte autour de l'étoile Gliese 581 (Gl 581) d'une planète extraterrestre marque une étape importante car, pour la première fois, celle-ci réunit toutes les caractéristiques considérées comme indispensables à l'apparition éventuelle d'une forme de vie.... suite
Pour ceux qui comprennent l'anglais, une petite vidéo :
Par Jean Etienne, Futura-Sciences
La découverte autour de l'étoile Gliese 581 (Gl 581) d'une planète extraterrestre marque une étape importante car, pour la première fois, celle-ci réunit toutes les caractéristiques considérées comme indispensables à l'apparition éventuelle d'une forme de vie.... suite
Pour ceux qui comprennent l'anglais, une petite vidéo :
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