L'évènement s'était produit le 7 novembre dernier, sur l'aéoroport O'Hare de Chicago, qui occupe le deuxième rang mondial sur le plan du traffic aérien (le premier étant Atlanta). Je m'y trouvais le lendemain, en correspondance sur United pour Las Vegas, à cette même Porte C17...
"Un groupe d'employés de compagnies d'aviation auraient bien des choses à raconter, mais ils craignent de n'être pas pris au sérieux.
Des employés de United Airlines ont déclaré qu'un objet en forme de soucoupe est resté stationnaire au-dessus de l'aéroport International de O'Hare pendant plusieurs minutes, avant de s'élever dans l'épaisse couche nuageuse avec une telle force qu'il y a formé une étrange ouverture.
Serait-ce un vaisseau alien ? Un ballon-sonde à la dérive dans la zone du second aéroport mondial ? Un engin militaire top-secret ? Ou simplement des reflets lumineux créant une illusion optique ?
Une douzaine d'employés de United Airlines ont témoigné de l'incident, mais les responsables de la compagnie s'abstiennent de commentaires. La FAA (Federal Aviation Administration) confirme que la tour de contrôle de O'Hare a bien reçu un appel d'un superviseur de United, lui demandant si ses contrôleurs avaient repéré un mystérieux engin en forme de disque, immobilisé à la verticale du Satellite C du terminal United.
Elizabeth Isham Cory, la porte-parole de la FAA, a déclaré qu'aucun des contrôleurs n'avaient vu l'objet, et qu'un rapide examen des données radar n'avait rien signalé qui sorte de l'ordinaire. Elle a ajouté que la FAA n'avait pas l'intention de poursuivre d'autres investigations, concluant à un "phénomène atmosphérique".
Certains des témoins interrogés par notre enquêteur se sont montrés agacés que ni le gouvernement ni la compagnie ne semblent vouloir donner suite à cette affaire. Ils s'émeuvent que cet objet, quelle que soit sa nature, ait pu entraîner un risque de collision.
Le premier à constater ce Phénomène Aérien Non-Identifié fut un employé de chez United, occupé à guider un avion vers le parking de la Porte C17; il a confié son récit au National UFO Reporting Center.
L'évènement s'est produit en plein jour, il était environ 16h30, juste avant le coucher du soleil.
Pour l'ensemble des témoins, l'objet était de couleur gris foncé, et ses contours étaient bien visibles sur le fond de ciel. Ils s'accordent à dire que l'engin, d'un diamètre de 2 à 8 mètres, n'émettait pas de lumières.
Certains ont déclaré qu'il tournait sur lui-même comme un Frisbee, pour d'autres il paraissait immobile. Tous s'accordent à dire que l'objet était silencieux et qu'il était stationnaire, juste en-dessous du plafond nuageux à 600 mètres d'altitude, avant de plonger dans les nuages.
Des témoins sous le choc - Un mécanicien de United se trouvait dans le cockpit d'un Boeing 777 qui roulait vers un hangar de maintenance. C'est de là qu'il a observé l'objet d'apparence métallique au-dessus de la Porte C17 : "J'ai une approche scientifique par nature, et je ne comprends pas pourquoi des aliens viendraient stationner au-dessus d'un aéroport aussi fréquenté, mais je sais ce que j'ai vu et ce que des tas d'autres gens ont pu observer très distinctement, et il est rigoureusement impossible que cet engin ait été d'origine terrestre".
Selon un de ses collègues, un autre employé de United a été bouleversé par cette manifestation, et il a connu "une sorte d'expérience mystique".
Un responsable de United est sorti en courant de son bureau du Satellite B en entendant une alerte émise sur une fréquence radio de service : "Je suis resté là, dehors, à me demander ce que ça pouvait être. Je savais que personne n'aurait pu lancer un tel appel sans une bonne raison. Mais si quelqu'un avait laissé dériver un ballon-sonde ou quelquechose de ce genre dans l'espace aérien de O'Hare, il nous fallait absolument intervenir pour règler le problème avant qu'il vienne perturber notre traffic."
Certains plaisantent, d'autres cherchent - Tous les groupes de recherche ufologique ont accumulé d'innombrables témoignages de pilotes qui ont rapporté des interférences sur leurs équipements de vol pendant des manifestations d'Ovni(s). Quoiqu'il en soit de la réalité de ces phénomènes, plusieurs experts affirment qu'il existe un risque potentiel sur la sécurité des équipages et des passagers.
Pour Richard Haines, directeur scientique de l'agence privée NARCAP (National Aviation Reporting Center on Anomalous Phenomena), "Nous avons des exemples bien documentés où la sécurité était engagée, et notre base s'enrichit de témoignages qui laissent percevoir que nous avons affaire à un phénomène intelligent." Haines est un ancien responsable du Bureau 'Space Human Factors' au centre Ames Research de la NASA. Il ajoute : "Nous devons prendre les mesures nécessaires avant qu'un de nos avions s'écrase".
En étudiant l'incident de O'Hare, il est parvenu à la conclusion qu'aucun ballon-sonde n'a été lancé dans les enviirons de O'Hare le 7 novembre. Pour lui, "Ce serait invraisemblable que les militaires effectuent des tests aériens à proximité d'un aéroport".
Tous les témoins de l'incident de O'Hare, dont plusieurs pilotes, ont affirmé avec certitude, en raison de sa forme discoïdale et de ses caractéristiques de vol, que ce ne pouvait être ni un avion, ni un hélicoptère, ni un ballon-sonde, ni aucun appareil connu.
La compagnie United nie toute manifestation Ovni - Personne ne peut dire ce qui a pu être observé pendant plusieurs minutes dans l'espace réservé de l'aéroport, mais tous ressentent une énorme frustration du fait que les pouvoirs en place refusent de prendre en considération cet évènement.
La porte-parole de United, Megan McCarthy, a déclaré qu'aucun rapport d'Ovni n'avait été enregistré. Selon elle, les responsables de United n'ont pas eu à débattre de cet incident : "Je n'ai rien trouvé dans le journal du chef d'escale, où sont consignés les incidents inhabituels, j'ai cherché partout. Rien n'a été enregistré à ce sujet."
Les pilotes de l'avion de United qu'on ramenait de la Porte C17 avaient été prévenus par les employés de la compagnie, et l'un d'eux a déclaré avoir ouvert un hublot de la cabine de pilotage pour avoir un meilleur angle de vue en direction de l'objet qui stationnait apparemment à une altitude de 450 mètres.
L'objet a soudainement pris de la vitesse et s'est enfoncé dans le plafond nuageux, que la FAA avait évalué à 600 mètres ce jour-là.
Pour l'un des employés de United Airlines, "C'était comme si quelqu'un avait perforé un trou dans le ciel".
Les témoins ont déclaré qu'il devint pratiquement impossible de suivre l'objet du regard quand il s'est enfoncé dans la couche nuageuse. L'engin avait laissé un trou béant, qui s'est refermé en quelques minutes.
Les employés d'United qui ont accepté de témoigner pour la Tribune ont réclamé l'anonymat.
Certains nous ont dit qu'ils avaient été interrogés par des responsables de la compagnie, et qu'on leur avait demandé de témoigner par écrit, en dessinant ce qu'ils avaient vu, mais qu'ils avaient également été priés de s'abstenir d'aller raconter ce qui s'était passé.
L'Agence Fédérale se rétracte - Initialement, la FAA s'est comportée comme la compagnie United, en déclarant à la Tribune qu'elle ne possédait aucune information sur la manifestation Ovni. Mais l'agence fédérale est rapidement revenue sur sa position dès lors que notre journal a décidé de former une requète selon le Freedom of Information Act.
La porte-parole de la compagnie United nous a fait savoir que la FAA s'était repassée en interne les enregistrements des communications du traffic aérien, ce qui représente une avancée dans le sens désiré par la Tribune, et a permis de localiser un appel d'un superviseur de United, destiné à un officiel de la FAA dans la tour de contrôle.
Elizabeth Isham Cory, la porte-parole de la FAA, a conclu que la météo peut avoir été la cause de ce que les témoins ont pensé voir : "Pour nous, c'était un phénomène météorologique. Cette nuit-là certaines conditions atmosphériques étaient réunies, avec un plafond bas et beaucoup d'éclairages au sol. Quand les lumières éclairent le plafond nuageux, il arrive qu'on puisse apercevoir des choses étranges. C'est notre explication."
Sauf qu'il était 16 heures 30... Le plus remarquable sans doute serait que des personnels au sol d'un aéroport comme celui de Chicago, ainsi que des pilotes de ligne, aient pu être abusés par quelques reflets lumineux sur des nuages, à 45O mètres d'altitude, alors qu'ils affirment en outre que l'objet n'émettait aucune lumière.
Peter Davenport, directeur du National UFO Reporting Center qui recueille des témoignages depuis 32 ans, a estimé que toute la controverse sur le cas de O'Hare est totalement justifiée : "Parce que j'apprécie la qualité des témoins, et que j'ai eu connaissance des éléments qui ont circulé, mon opinion est que nous avons là une des affaires parmi les plus sérieuses que notre Centre aura eu à traiter en 2006. Mais il est particulièrement difficile d'identifier tous les témoins oculaires. Je pense qu'il doit y en avoir bien d'autres. Comment les amener à se manifester ? Quelqu'un a pris une photo du phénomène, mais il hésite à la rendre publique de crainte de perdre son emploi. Ca fait maintenant près de deux mois que nous essayons de le convaincre."
A mon sens , on ne risque pas de perdre son emploi en produisant une banale photo de nuages, en revanche celui qui possède la preuve que la compagnie United et les autorités aéroportuaires ont caché la vérité... pourrait effectivement devoir renoncer à son plan de carrière.
En outre la compagnie United Airlines a déjà menti, en affirmant tout d'abord qu'elle ne disposait d'aucune information, puis elle s'est vue contrainte par Jon Hilkevitch, le journaliste de la Tribune de Chicago, de reconnaître le lendemain qu'elle avait procédé à un interrogatoire serré de ses employés.
Hier soir, le 3 janvier, Hilkevitch a été sollicité par Glenn Beck (Headlines N
ews) sur la chaîne CNN, en duplex avec le chercheur et historien de l'ufologie Richard Dolan : "Je n'ai pas encore mis la main sur des photos, mais on m'a raconté que le pilote du Boeing au sol, qui avait ouvert un hublot du cockpit, et identifié l'objet, disposait d'un appareil numérique. Croyez bien que je fais en ce moment tout mon possible pour rassembler ces preuves."
Richard Dolan : "Ce qui peut expliquer l'attitude des autorités et de la compagnie, ce serait d'avoir à reconnaître "Oui, bon, un Ovni est venu se placer au-dessus de O'Hare et nous étions totalement incapables de gérer la situation.
Vous savez, quand on est à la tête d'une compagnie importante ou d'une administration, c'est vraiment la dernière chose qu'on aimerait devoir assumer. Donc leur attitude ne me surprend pas du tout. En fait, ça s'inscrit dans une longue tradition."
Jon Hilkevitch apparait sur CLTV dans une interview de 2 minutes :
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