dimanche 22 mars 2009

BIODIVERSITÉ EN DANGER

RÉSISTONS !

Dow AgroSciences, fabricant américain du 2,4-D, un puissant herbicide, porte plainte contre le Canada en vertu de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). Parce que la vente du 2,4-D est interdite au Québec en raison du Code de gestion des pesticides du Québec, Dow AgroSciences soutient que le Canada viole des clauses du chapitre 11 de l'ALENA sur la liberté du commerce international.

En effet, la compagnie considère que l'interdiction de l’herbicide 2,4-D n'est pas fondée sur des bases scientifiques. Dow AgroSciences soutient que l'interdiction du Québec constitue une mesure d'expropriation déguisée et menace de poursuivre le Canada en arbitrage. DowAgroSciences cherche aussi à obtenir un dédommagement de 2 millions de dollars, plus les frais judiciaires.

Pourtant, certaines recherches scientifiques toujours en cours soulèvent la possibilité que le 2,4-D puisse causer le cancer et nuire aux systèmes reproductif, endocrinien, immunitaire et nerveux des fœtus et des jeunes enfants. Par ailleurs, le 2,4-D est un produit interdit dans d’autres pays, notamment au Danemark, en Norvège et en Suède. Le gouvernement du Québec justifie par des motifs de protection de la santé publique l’interdiction de l’ingrédient actif 2,4-D, utilisé comme herbicide. Les pesticides peuvent ainsi «être dangereux pour la santé humaine. Les enfants sont particulièrement vulnérables aux effets nocifs des pesticides en raison de leur physiologie (par exemple, immaturité du système immunitaire et épiderme plus perméable) et y sont plus exposés en raison de leurs comportements (par exemple, tendance à porter des objets à la bouche). (…) On soupçonne plusieurs pesticides, dont certains sont couramment appliqués sur les surfaces gazonnées, de produire des effets à plus long terme sur la santé, soit d’être cancérigènes ou de provoquer des dérèglements des systèmes reproducteur, endocrinien, immunitaire ou nerveux.»

Exigez du gouvernement du Canada qu’il protège et défende notre Code de gestion des pesticides :
Équiterre

LEVER LE VOILE SUR LES OVNIS

Avec AFP – Le ministère britannique de la Défense a levé le secret sur des documents de son dossier «ovni».

Des détails sur l’observation d’un objet volant non identifié en forme de gros diamant le 4 août 1990 ont été révélés, dont des négatifs de photographies. L’ovni serait resté suspendu dans les airs pendant une dizaine de minutes, puis se serait envolé à toute vitesse vers le ciel.

Les Archives nationales ont permis l’accès à sept dossiers établis entre novembre 1987 et avril 1993, et qui recensent 1 200 observations d'objets volants non identifiés.

Un autre dossier rapporte le témoignage d'une promeneuse qui prétend avoir rencontré un extra-terrestre s'exprimant avec un «accent scandinave» et portant une combinaison de vol marron. Il lui aurait annoncé la visite amicale des extra-terrestres.

La femme, sous couvert d'anonymat, a téléphoné le 20 novembre 1989 aux services de l'armée de l'air pour raconter son expérience.

Les documents seront accessibles au public le mois prochain sur le site : http://www.nationalarchives.gov.uk/ufos.psr/hba/mfo.
canoe

aussi,

samedi 21 mars 2009

BERGERS EXTRÊMES

TAXES EN ORBITE

Après la collision entre deux satellites en février, puis les craintes d'une collision entre la station spatiale et des débris en mars, le terrain est peut-être mûr pour une nouvelle taxe.

Deux chercheurs de l'Université Stanford, en Californie, proposent que, par traité, les pays s'engagent à payer une pénalité chaque fois qu'ils n'auront pas équipé un satellite du carburant supplémentaire permettant, une fois sa vie terminée, de l'expédier sur une orbite sécuritaire, ou de l'envoyer se désintégrer dans l'atmosphère.

L'idée semble bonne, mais comment l'imposer, les auteurs restent muets...
cyberpresse