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M. Tarhouni, 60 ans, docteur de l'Université de l'Etat du Michigan, est parti de Libye en 1973 la première fois, puis a quitté le pays pour de bon trois ans plus tard. Il n'est rentré qu'après le début des manifestations contre le régime Kadhafi le 15 février.
"Jusqu'ici, nous n'avons pas été bons pour ce qui est de définir qui nous sommes", a-t-il reconnu mercredi, "je pense que le processus (de transition) a été et est toujours très chaotique".
En tant que "ministre des Finances" notamment chargé de la gestion du pétrole, M. Tarhouni estime que cette ressource ne pose pas de problème pour l'instant, car seuls les seuls revenus significatifs proviennent des gisements de Sarir et Syrte, qui représentent une quantité relativement modeste d'environ 130.000 barils par jour.
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