Lors du 58e Congrès international d'astronautique (IAC) qui vient de s'achever à Hyderabad en Inde, la Chine a confirmé vouloir installer une base habitée sur la Lune après 2020, avec la volonté d'exploiter les ressources lunaires de façon à pérenniser sa présence et à plus long terme soutenir son économie.
Cette volonté d'utiliser les ressources lunaires n'est pas une simple annonce faite dans l'euphorie de ce 58ème Congrès de l'IAC. Elle s'inscrit dans une stratégie cohérente. En effet, Chang'e-1, la première sonde lunaire chinoise qui sera lancée fin 2007 emporte des instruments d'analyse et de mesures d'hélium-3, un gaz qui combiné avec un isotope de l'hydrogène, le deutérium, peut produire de grandes quantités d'énergie.
Or, ce gaz intéresse également les Etats-Unis et d'aucun parie que l'héluim-3 pourrait devenir l'eldorado lunaire d'ici quelques décennies.
Cette annonce du Directeur du Centre for Space Science and Applied Research dévoile en quelque sorte la phase 4 du programme lunaire chinois qui débuterait avec des missions robotiques précurseurs à l'implantation de structures habitables, prémices d'une base habitée. L'étape suivante prévoit l'envoi de chinois sur la Lune pour des séjours de courte durée avant d'envisager des séjours longs de plusieurs mois.
Le programme lunaire chinois prévoit l'envoi de Chang'e-1, fin 2007 (phase 1), d'un rover en 2012 (Phase 2) et une mission de retour d'échantillons lunaires (Phase 3).
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