dimanche 2 septembre 2007

VICTOIRE DE L'OPIUM EN AFGHANISTAN

Depuis l’invasion sous commandement américain de l’Afghanistan en octobre 2001, le trafic d’opium dans le «Croissant d’or» a grimpé en flèche. On prétend que le commerce de l’héroïne «remplit les coffres des Talibans».

Selon le Département d’État américain, «l’opium constitue une source de revenu de plusieurs milliards de dollars pour les groupes extrémistes et criminels. L’élimination de la production d’opium est centrale à l’établissement d’une démocratie sécuritaire et stable, et à la victoire de la guerre contre le terrorisme.»

Les Talibans avaient éliminé la culture du pavot

Tous en chœur, les médias américains accusent le défunt régime islamique, sans même mentionner que les Talibans – en collaboration avec les Nations unies – avaient imposé avec succès l’interdiction de la culture du pavot en 2000.

La production d’opium avait ensuite décliné de 90 % en 2001. En fait, l’augmentation de la culture d’opium a coïncidé avec le déclenchement des opérations militaires sous commandement américain et la chute du régime taliban. Entre les mois d’octobre et décembre 2001, les fermiers ont recommencé à planter du pavot à grande échelle.

Le succès du programme d’éradication de la drogue en Afghanistan en l’an 2000 sous les Talibans avait été souligné à la session d’octobre 2001 de l’Assemblée générale des Nations unies. Aucun autre pays membre de l’ONU n’avait pu mettre en oeuvre un programme semblable.

Sous les Talibans, la prohibition avait en effet causé « le début d’une pénurie d’héroïne en Europe vers la fin de 2001 », comme l’admet l’ONU.

L’héroïne est un commerce de plusieurs milliards de dollars supporté par des intérêts puissants, qui requiert un flux régulier et sécuritaire de la marchandise. Un des objectifs « cachés » de la guerre était justement de restaurer le trafic de la drogue, parrainé par la CIA, à ses niveaux historiques et d’exercer un contrôle direct sur les routes de la drogue.

En 2001, sous les Talibans, la production d’opiacés s’élevait à 185 tonnes, pour ensuite grimper à 3400 tonnes en 2002 sous le régime du président Hamid Karzai, marionnette des États-Unis.

Karzai, la CIA et le trafic de la drogue


Tout en soulignant la lutte patriotique de Karzai contre les Talibans, les médias omettent de mentionner qu’il a déjà collaboré avec ces derniers. Il a aussi déjà été à l’emploi d’une pétrolière des États-Unis, UNOCAL. En fait, depuis le milieu des années 1990, Hamid Karzai agissait comme consultant et lobbyiste pour UNOCAL dans ses négociations avec les Talibans.

Selon le journal saoudien Al-Watan, « Karzai était un agent en sous-main de la Central Intelligence Agency à partir des années 1980. Il collaborait avec la CIA en acheminant de l’aide américaine aux Talibans à partir de 1994, quand les Américains, secrètement et à travers les Pakistanais, supportaient les visées de pouvoir des Talibans. »

Il est pertinent de rappeler l’histoire du trafic de drogue dans le Croissant d’or, qui est intimement lié aux opérations clandestines de la CIA dans la région.

L’histoire du trafic de la drogue dans le Croissant d’or

Avant la guerre soviético-afghane (1979-1989), la production d’opium en Afghanistan et au Pakistan était pratiquement inexistante. Selon Alfred McCoy, il n’y avait aucune production locale d’héroïne.

L’économie afghane de la drogue fut un projet minutieusement conçu par la CIA, avec l’assistance de la politique étrangère américaine.

Comme il a été révélé par les scandales Iran-Contras et de la Banque de Commerce et de Crédit international (BCCI), les opérations clandestines de la CIA en support aux moujahidins avaient été financées à travers le blanchiment de l’argent de la drogue.

L’hebdomadaire Time révélait en 1991 que « parce que les États-Unis voulaient fournir aux rebelles moujaheddins en Afghanistan des missiles Stinger et d’autres équipements militaires, ils avaient besoin de l’entière coopération du Pakistan. » À partir du milieu des années 1980, la présence de la CIA à Islamabad était une des plus importantes dans le monde. Un officier du renseignement américain avait confié au Time que les États-Unis fermaient alors volontairement les yeux sur le trafic de l’héroïne en Afghanistan.

L’étude d’Alfred McCoy confirme qu’en l’espace de deux ans après le déclenchement des opérations clandestines de la CIA en Afghanistan, en 1979, « les régions frontalières entre le Pakistan et l’Afghanistan devinrent la première source mondiale d’héroïne, fournissant 60 % de la demande américaine. »

Selon McCoy, ce trafic de drogue était contrôlé en sous-main par la CIA. Au fur et à mesure que les moujahidins gagnaient du terrain en Afghanistan, ils ordonnaient aux paysans de planter de l’opium comme une taxe révolutionnaire.

À cette époque, les autorités américaines refusèrent d’enquêter sur plusieurs cas de trafic de drogue par leurs alliés afghans. En 1995, l’ancien directeur des opérations de la CIA en Afghanistan, Charles Cogan, a admis que la CIA avait en effet sacrifié la guerre à la drogue à la Guerre froide.

En troisième position après le pétrole et la vente d’armes

Le recyclage de l’argent de la drogue par la CIA était utilisé pour financer les insurrections post-Guerre froide en Asie centrale et dans les Balkans, y compris Al Quaeda.

Les revenus générés par le trafic de la drogue afghane commandité par la CIA sont considérables. Le commerce afghan des opiacés constitue une grande part des revenus annuels à l’échelle mondiale des narcotiques, estimés par les Nations unies à un montant de l’ordre de 400 ou 500 milliards.

Au moment où ces chiffres de l’ONU furent rendus publics (1994), le commerce mondial estimé de la drogue était dans le même ordre de grosseur que celui du pétrole.

Selon des chiffres de 2003 publiés par The Independent, le trafic de la drogue constitue le troisième commerce le plus important en argent après le pétrole et la vente d’armes.

Il existe de puissants intérêts commerciaux et financiers derrière la drogue. De ce point de vue, le contrôle géopolitique et militaire des routes de la drogue est aussi stratégique que celui du pétrole et des oléoducs.

Cependant, ce qui distingue la drogue des commerces légaux est que les narcotiques constituent une source majeure de richesse non seulement pour le crime organisé, mais aussi pour l’appareil de renseignement américain, qui constitue de plus en plus un acteur puissant dans les sphères bancaires et de la finance.

En d’autres mots, les agences de renseignements et de puissants groupes d’affaires alliés au crime organisé se livrent une concurrence pour le contrôle stratégique des routes de l’héroïne. Les revenus de plusieurs dizaines de milliards de dollars provenant du commerce de la drogue sont déposés dans le système bancaire occidental.

Le commerce de la drogue fait partie des plans de guerre

Ce commerce peut seulement prospérer si les principaux acteurs impliqués dans la drogue ont des « amis politiques aux plus hauts niveaux ». Les entreprises légales et illégales sont de plus en plus imbriquées, la ligne de démarcation entre « gens d’affaires » et criminels est de plus en plus floue. En retour, les relations entre les criminels, les politiciens et des acteurs du milieu du renseignement ont teinté les structures de l’État et le rôle de ses institutions.

L’économie de la drogue en Afghanistan est « protégée ». Le commerce de l’héroïne faisait partie des plans de guerre. Ce que cette guerre aura accompli, c’est le rétablissement d’un narco-régime dirigé par un gouvernement fantoche soutenu par des États-Unis.
@L'Aut'Journal

ARCHITECTURE DYNAMIQUE

Des buildings qui changent de forme au gré des saisons et de l'ensoleillement. Ils sont aussi auto-suffisants en énergie.

ON QUITTE LE BATEAU...

Après Donald Rumsfeld, Paul Wolfowitz, Colin Powell, Karl Rove, c'est Alberto Gonzales qui a démissioné au début de la semaine. Il était l'équivalent américain de notre ministre de la Justice. L'équipe de Bush "historique" n'existe donc plus à l'exception de Condoleezza Rice, toujours secrétaire d'Etat et de Dick Cheney (miraculeusement) toujours Vice-Président.

Cliquez sur eux pour lire leur wikibio :

Source

CONSCIOUS MEDIA NETWORK

Entrevues du mois de septembre :

VIOLENCES, INTIMIDATION, ST-DENIS

Ça joue dur dans certains quartiers !

PRODUCTION D'HUILE D'OLIVE

Les incendies, qui ont ravagé la Grèce pendant une semaine, ont réduit en cendres des hectares d'oliviers. Une catastrophe pour les producteurs d'huile d'olive, dont la Grèce est le troisième exportateur mondial.

Les flammes ont détruit au moins 184.000 hectares de terre, principalement dans le Péloponnèse, où sont produits 30% de l'huile d'olive du pays. Selon les estimations, environ 4% de la production annuelle risque d'être perdue. Mais au niveau local, des milliers de petits producteurs risquent la faillite. Selon le ministère de l'Economie, la moitié de la production agricole du Péloponnèse aurait été détruite. La récolte des olives représente 60% du revenu des agriculteurs locaux. Et replanter les arbres perdus est une affaire de longue haleine: un olivier ne commence à produire des fruits que sept à dix ans après avoir été planté.

ON VOUS ÉCOUTE SUR VOTRE CELL

Le FBI peut vous écouter en activant le microphone de votre cell, et ce, même s'il est fermé !

vendredi 31 août 2007

MISÈRE DU DÉSIR

Alain Soral n'a pas la langue dans sa poche. Réflexion garantie !

FUMER TUE... À PETIT FEU

LE PROCHAIN ATTENTAT TERRORISTE

Un ancien du gouvernement Reagan affirme que Bush et Cheney préparent un nouveau 11 septembre

Dans un article intitulé «Impeach Bush and Cheney Now» publié le 17 juillet 2007 sur internet, le Dr Paul Craig Roberts, sous-secrétaire au Trésor dans l’administration Reagan, avertit ses concitoyens de l’imminence d’un deuxième 11 septembre orchestré par le duo Bush-Cheney. Selon le Dr Roberts, cet attentat terroriste permettra à Bush d’activer les décrets présidentiels qui donnent au président des pouvoirs dictatoriaux en cas d’urgence nationale. Aucun grand média anglophone ou francophone n’a mentionné l’appel du Dr Roberts.
(...)
À moins que le Congrès ne destitue Bush et Cheney immédiatement, dans un an les États-Unis pourraient être une dictature policière en guerre avec l’Iran.

Bush a mis en place toutes les mesures nécessaires pour établir une dictature. Ces mesures prennent la forme de décrets présidentiels (« executive orders ») qui se déclencheront dès que Bush déclarera un état d’urgence national. Des déclarations récentes du chef de la Sécurité intérieure (« Homeland Security ») Michael Chertoff, de l’ancien Sénateur Rick Santorum et d’autres laissent penser que les Américains doivent s’attendre dans un futur proche à la mise en scène d’une série d’attentats “terroristes”, autrement dit des opérations false flag.
(...)
William Norman Grigg écrivait récemment que le Parti républicain « prie pour qu’il y ait une attaque terroriste » pour sauver le parti d’une débâcle électorale en 2008. Chertoff, Cheney, les néoconservateurs nazis, et le Mossad n’auraient pas de scrupules à sauver la peau de ces républicains qui ont permis à Bush de commencer deux guerres injustifiées, avec l’Iran attendant dans l’antichambre d’une troisième.
(...)
Réfléchissez. Si une autre “faille de sécurité” du type 11 septembre n’était pas en préparation, pourquoi le tsar de la Sécurité intérieure Chertoff se donnerait-il la peine de convaincre le Chicago Tribune que les Américains ont relâché leur vigilance vis-à-vis de la menace terroriste et qu’il sent “au fond de ses tripes” que l’Amérique sera bientôt durement frappée ?

Pourquoi le belliciste républicain Rick Santorum dirait-il lors de l’émission radio de Hugh Hewitt que « entre maintenant et novembre [novembre 2008, la date des prochaines élections présidentielles, ndt], beaucoup de choses vont arriver, et je crois que l’année prochaine, à la même époque, le public américain aura une vision très différente de cette guerre. »
(...)
L'article au complet ici