mercredi 9 mars 2011

LA PRIVATION DE SOMMEIL REND OPTIMISTE

Les personnes qui manquent de sommeil ont tendance à être exagérément optimistes avant de prendre des décisions, et sont plus enclines que les autres à prendre des risques, selon une étude américaine publiée mardi.

Cette étude, publiée dans le journal Neuroscience, apporte des éléments de preuves scientifiques à ce que les gérants de casinos savent déjà: au bout d'un certain nombre d'heures, les joueurs continuent à parier jusqu'à ce qu'ils aient tout perdu.

L'étude a examiné 29 adultes volontaires en bonne santé âgés en moyenne de 22 ans et leur a demandé de prendre une série de décisions à caractère économique après une bonne nuit de sommeil, puis à nouveau après une nuit où ils ont été privés de sommeil.

Les chercheurs ont utilisé la technique d'imagerie par résonance magnétique (IRM).

Chez les personnes privées de sommeil, les scanners ont montré une activité plus intense dans les parties du cerveau responsables des anticipations positives, et au contraire une activité affaiblie dans les parties qui traitent des anticipations négatives.

«Les individus privés de sommeil ayant participé à l'étude ont eu tendance à faire plus de choix mettant l'accent sur les gains monétaires et moins de choix permettant de réduire les pertes», selon l'étude menée par des chercheurs de l'université Duke, en Caroline du Nord et à Singapour.

La caféine, l'air frais et l'exercice ne suffisent pas à combattre les effets de la fatigue, souligne l'un des co-auteurs de l'étude, Vinod Venkatraman, étudiant de troisième cycle en psychologie et en neuroscience à Duke.

«Les gens qui jouent jusqu'aux petites heures du jour ne doivent pas seulement compter avec le hasard des machines, mais avec leur propre cerveau qui manque de sommeil et a implicitement tendance à anticiper des gains et minimiser la probabilité de pertes», selon lui.
cyberpresse

dimanche 6 mars 2011

LIBYE : PROPAGANDE DANS LES MÉDIAS

Qui dit vrai !?

LES FEMMES LIBÉRÉES FUMENT PLUS

Quand l'histoire se répète à différents endroits et en à d'autres époques... Aux États-Unis, lorsque les femmes ont combattu pour le droit de vote, l'accessoire indispensable du ralliement à la revendication devint la cigarette tenue à la main ou nonchalamment posée sur des lèvres rougies. La vidéo plus bas vous expliquera pourquoi. Un bulletin de l'OMS vient de préciser que l'on retrouve ce schéma dans les pays pauvres.

Des chercheurs canadiens ont analysé la relation existant entre la différence des sexes et la prévalence de la consommation de cigarettes dans 74 pays. De manière générale, à l'heure actuelle, les hommes sont 5 fois plus susceptibles de fumer que les femmes. Toutefois, dans les pays où les femmes s'émancipent, leur taux de consommation de cigarettes grimpe et finit souvent par dépasser celui du sexe masculin. Cela fait longtemps que les stratégies marketing ciblent les femmes dans les pays où elles commencent à gagner un peu en indépendance (on ne change pas une recette qui marche). C'est donc une chose qu'il faut absolument combattre.
sur la toile


samedi 5 mars 2011

CHAOS MONDIAL : LE DOCUMENT SECRET

Traduction libre :
(...)
Les changements climatiques au cours des 20 prochaines années pourraient résulter en une catastrophe globale coûtant des millions de vies dans le guerres et les désastres naturels.

Un rapport secret, détruit par les chefs de la défense étatsunienne et obtenu par The Observer, prévient que les pricipales villes européennes vont être englouties sous la mer, pendant que l'Angleterre sera plongé dans un froid sibérien vers 2020. Les conflits nucléaires, les méga-sécheresses, les famines et les émeutes omniprésentes écloront partout sur la planète.

Le document prédit qu'un changement abrupte de climat pourrait amener la planète au bord du précipice de l'anarchie pendant que les pays développent des armes nucléaires pour se défendre et protéger les réserves de nourriture, d'eau et d'énergie qui se raréfient.

L'analyste du Pentagone conclut : Une fois encore, la guerre définira la vie des hommes.
(...)
The Observer

LE BARIL DE PÉTROLE À 200 $

L’instabilité dans les pays arabes fait remonter en flèche le cours du pétrole et les inquiétudes sur une nouvelle flambée des prix. Alors que le prix du baril de brut a dépassé la barre symbolique des 100 dollars, le 22 février dernier, un ministre britannique tire la sonnette d’alarme, samedi dans The Times, et affirme que le cours pourrait bientôt dépasser les 200 dollars.

Alan Duncan, ancien trader spécialisé dans le pétrole et qui jouit d’une expérience de 30 années dans les pays du Golfe et aujourd’hui ministre du développement international, s’inquiète. Selon lui, la crise que traverse actuellement la région pourrait avoir des répercussions bien plus sérieuses dont la première serait un baril de brut à 200 dollars. Soit bien au-dessus du record du baril à 147 dollars enregistré en juillet 2008, au moment de la crise financière.

Dans un scénario du pire –des terroristes profitent de l’instabilité des pays producteurs de pétrole pour bombarder des raffinerie ou des réserves d’or noir- Alan Duncan estime même que le prix du baril pourrait alors atteindre les 250 dollars.
20minutes

Écouter aussi Lindsey Williams en anglais

vendredi 4 mars 2011

HILARY CLINTON : L'ÉLITE PERD LA GUERRE DE L'INFO

Dans cette entrevue avec Alex Jones sur le réseau RT, on y voit un extrait montrant Clinton avouant perdre la guerre de l'info aux mains des nouveaux réseaux d'information comme RT, Al Jazeera et un nouveau réseau multilingue en Chine dont l'anglais.

LA SIXIÈME GRANDE EXTINCTION

La sixième grande extinction des espèces de l'histoire de la Terre est bien commencée, confirment des scientifiques américains.

Dans un article publié dans la revue Nature, des paléobiologistes de l'Université de Californie à Berkeley estiment qu'au rythme de destruction actuel, il ne faudrait pas plus de 400 ans pour que les trois quarts des espèces de mammifères disparaissent.

Les autres grandes vagues de disparition s'étaient déroulées sur des centaines et des millions d'années.

Selon le chercheur Anthony Barnosky, tout n'est cependant pas perdu.
Jusqu'à présent, seul 1 % à 2 % de toutes les espèces se sont éteintes dans les groupes que nous connaissons. Il semble que nous ne sommes pas encore très avancés dans la voie de l'extinction. Nous pouvons encore en sauver beaucoup.
— Anthony Barnosky
La vie sur Terre

Depuis les premières traces de vie fossile sur Terre, voici environ 540 millions d'années, les espèces ont connu cinq crises d'extinction grave, au cours desquelles plus de 75 % des espèces ont disparu. Toutefois, jusqu'à présent, des catastrophes ou des phénomènes naturels en étaient la cause, ce qui n'est pas le cas présentement. Cette fois, la menace est directement liée aux activités humaines, dont la liste est variée :
  • destruction des écosystèmes
  • surexploitation des ressources
  • dissémination de microbes et de virus
  • introduction accidentelle ou inconsidérée d'espèces dans un nouveau milieu
  • réchauffement climatique, etc.
L'exemple des mammifères

Les paléobiologistes ont utilisé comme thermomètre les mammifères, la classe d'animaux la plus précisément documentée à ce jour.

Leurs calculs montrent que 80 des 5570 espèces de mammifères recensées ont disparu au cours des 500 dernières années. La moyenne était de moins de deux extinctions par million d'années précédemment.
Le rythme d'extinction actuel ressemble étrangement à celui des crises massives d'extinction du passé, même avec une définition assez restrictive.
— Anthony Barnosky
Les cinq grandes crises précédentes se sont déroulées sur une échelle de temps géologique beaucoup plus longue, sur des centaines de milliers, voire des millions d'années.

L'extinction la plus brutale, la dernière en date, a été déclenchée au crétacé, il y a quelque 65 millions d'années, vraisemblablement lorsqu'un astéroïde d'environ 15 km s'est abattu sur la Terre, dans l'actuelle péninsule du Yucatan au Mexique. La collision fut d'une puissance équivalente à 1 milliard de bombes atomiques. Conséquence : 76 % des espèces auraient disparu, en particulier les dinosaures.
Radio-Canada.ca

jeudi 3 mars 2011

POPULATION DE LA CHINE

La Chine vient de déclarer par l'intermédiaire de son bureau national des statistiques que sa population, la plus grande du monde, s'est accrue, en première estimation, de 6,3 millions l'année dernière : c'est la population de Rio Janeiro à peu de choses près ! Le chiffre officiel est donc de 1,34 milliard. En 2000, le recensement avait permis d'estimer la population à 1,29 milliard. La Chine avait déclaré un peu avant que sa politique de l'enfant unique avait permis de réduire le nombre de naissances de 400 millions depuis que la loi était entrée en vigueur en 1980.
sur la toile