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vendredi 21 septembre 2007

LE SACRILÈGE

La très traditionnelle communauté du sumo est en émoi après la tentative d’une femme de s'introduire de force sur la zone de combat : le Dojo, où considérées comme impures, les femmes sont proscrites par le rite religieux qui accompagne les combats.
L’ AFP de TOKYO a annoncé mercredi, qu’une japonaise a brusquement tenté de grimper sur le dojo lors d'un intermède entre deux combats en plein tournoi d'automne à Tokyo. Un lutteur a interrompis ça course et l'a fait descendre du Dojo avant même qu'elle n’ai posé le bout du pied le cercle de combat en zone sacrée.
La presse populaire sportive, qui a rapporté l'incident à la Une de tous les journaux, photos à l'appui, considère que l'inconvenante a brisé la tradition millénaire de la lutte, en tentant cet affront. "Ils l'ont évidemment empêchée de pénétrer dans la zone de combat et elle n'a pas fait obstacle au déroulement des matches. Toutefois, une tradition de 1.400 ans a été brisée par la présence d'une femme sur le dojo", affirme le quotidien sportif Nikkan.
La tradition millénaire du sumo à 2.000 ans et proscrit la présence féminine sur le "ring" de combat, conformément aux rituels shintoïstes considérant comme impur le contact avec le sang féminin, en période d'écoulement menstruel ou d'accouchement. Jusqu'au 19e siècle, les femmes n'étaient même pas autorisées à assister aux rencontres de sumo.
Interpellée par la police, la spectatrice a été relâchée peu après. Elle avait entre ses mains des tracts sur lesquels étaient inscrits : "A l'aide. Esprits démoniaques".
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